/ ORIGINES : Irlandaises ! Je traîne à Dublin depuis ma naissance.
/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
S'il y a bien un point ou je ne peux pas donner tort à cette fille. C'est sur son comportement lorsqu’elle se retrouve nue sous les draps -et pas que sous les draps d'ailleurs- Ouais, sur ce point je n'ai rien à redire, du moins mes souvenirs n'ont aucune remarque négatives à faire. Peut-être que maintenant c'est différent, peut-être qu'elle est beaucoup moins douée que par le passer. Mais à l'époque je n'avais pas à me plaindre, bien au contraire. Pourtant, faire cette allusion ne me gêne pas, tout simplement parce que je sais qu'en faisant ça je vais toucher un point sensible et c'est bien sûr ce qui se passe. Piqué dans son amour propre, la demoiselle s'empresse de réagir avant de finir à l’intérieur du véhicule sans même avoir le droit à une autre réponse de ma part. Après tout, il est inutile d'entrer dans un débat comme celui-ci. De son côté la petite blonde ne ferait que défendre ses qualités au lit alors que du mien, je prendrais un malin plaisir à dire le contraire tout en sachant très bien que j'ai tort. Voilà une des raisons pour lesquelles je ne préfère pas m'attarder sur cet échange. Mais plutôt sur la route que nous empruntons pour rejoindre le nouvel appartement de mon ex petite amie.
Contrairement à notre tête à tête dans les toilettes du bar, la route va se faire dans le calme. Ciara préférant se concentrer sur le paysage tandis que de mon côté, c'est mes pensées qui captent toutes mon attention. Et ça jusqu'à ce que la petite blonde ne brise le silence pour m'indiquer le chemin à suivre et surtout l'endroit où arrêter le véhicule pour qu'elle puisse descendre. « Ouais retrouver mes potes et l'autre gonzesse, j'connais la musique t'embête pas avec ça. » Le regard posé sur mon ex, j'observe celle-ci détacher sa ceinture de sécurité et quitter le siège passager pour prendre la direction du bâtiment qui se trouve un peu plus loin. C'est donc ici qu'elle crèche ? Plutôt tranquille comme coin... au moins elle ne risque pas d'avoir de problèmes ici. Enfin... une personne normale n'aurait pas de problème dans ce genre de quartier mais avec Ciara c'est bizarrement toujours plus compliqué... à croire que cette fille est un aiment à problèmes. Ce qui nous fait un point commun d'ailleurs mais tout comme cette petite blonde, j'ai autre chose en tête que de parler bêtement de nos points communs. Ne prêtant pas attention à son baratin, je claque la portière et verrouille cette dernière à distance, tout en prenant la même direction que mon ex. En silence, j'observe ses gestes et continue de me rapprocher jusqu'à finalement me retrouver à ses côtés. « Tu serais encore capable de te casser la gueule dans les escaliers... puis... on a pas encore terminé notre soirée. » Haussant les épaules, je plaque ma main contre la porte, à hauteur du visage de la journaliste et rapproche mes lèvres des siennes. « Je sais pas ce que tu cherches exactement à me fuir et à revenir comme une furie mais ce petit jeu va finir par m’énerver. » Restant proche de la demoiselle, je fais glisser le pouce de ma main libre contre sa lèvre inférieure tandis que mes doigts se presse sur sa mâchoire. « Et tu sais bien ce qui se passe quand je perds mon sang-froid… »
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28.07.20 16:37
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Cette dispute sans queue ni tête a assez duré. Pour l'heure, j'ai juste envie de rentrer chez moi et me coucher. C'était sympa de la part de Jay de me ramener jusqu'à mon immeuble mais je ne pense pas que l'inviter à entrer dans mon appartement soit une bonne idée. J'ai trop bu, je suis déboussolée, rien de bon ne sortira de cette soirée. Je l'invite donc à retourner auprès de ses potes bikers et lui, bien sûr, prend ça pour une provocation pour aller se faire l'autre blondasse du bar. Qu'il pense ce qu'il veut, ce n'est plus mon problème. En revanche, qu'il me suive jusqu'à l'entrée de mon immeuble me dérange et j'arrête de taper le code d'entrée une fois qu'il est arrivé à ma hauteur. Je n'ai aucune envie qu'il le mémorise pour pouvoir me harceler en guise de vengeance. "Ça c'est toi qui le dit. Moi j'ai plus rien à te dire." Quant au fait que je ne tiens toujours pas en équilibre sur mes pieds, j'ai eu la bonne idée de choisir un logement avec ascenseur, donc aucun risque que je ne m'écroule dans les escaliers après avoir loupé une marche. Mon ex se rapproche un peu plus de moi et encore une fois, j'ai son parfum qui m'enivre. J'ai envie de tourner la tête pour faire barrage à ses lèvres mais sa main vient se loger sur ma mâchoire et jouer avec ma bouche. Je suis presque hypnotisée par ses gestes et je n'écoute qu'à demi ce qu'il raconte en même temps. Puis je reprends mes esprits et le repousse de la main. "Arrête de jouer avec moi putain !" Si déjà il sait que je suis complètement paumée, pourquoi est-ce qu'il en joue ? Je tape rapidement le code pour mettre un peu de distance entre nous. Je ne lui tiens pas la porte, s'il veut entrer, il sera suffisamment rapide pour me suivre. Je marche doucement mais relativement droit. Je tape ensuite un peu fort sur le bouton de l'ascenseur. "Je sais pas du tout ce que t'attend de moi Jay, mais si tu veux tirer ton coup, t'as pas choisi la bonne personne." J'en ai envie, ce n'est pas la question. C'est juste l'idée la plus stupide qu'on puisse avoir. Surtout après ce qui vient de se passer au bar. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et j'appuie sur le troisième étage en m'adossant à la paroi fraiche. Quelle nuit bon sang ! La sonnette indiquant que nous sommes au bon étage me fait sursauter et je me rends compte que j'ai fermé les yeux. Je suis plus fatiguée que je ne pensais. Je cherche mes clés dans mon sac et déverrouille la porte en deux fois, le temps de comprendre dans quel sens tourner la clé. L'appartement est dans l'obscurité et je ne prends même pas la peine d'allumer en entrant. Je vire directement mes talons et pose mon sac à côté. "Fais comme chez toi, mais n'oublie pas que t'es chez moi." Je file dans la cuisine pour chercher un médoc pour le mal de crâne qui menace déjà de faire son entrée. Je l'avale avec un grand verre dos puis me tourne face au tatoué. "Bon, dis ce que t'as à dire et casse toi s'il te plaît."
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Jay O'Kelly
/ ORIGINES : Irlandaises ! Je traîne à Dublin depuis ma naissance.
/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Même s’il m’amuse, mon comportement n’est pas le bon et je le sais très bien. Je ne devrais pas jouer de cette façon avec les nerfs de mon ex. Je ne devrais pas lui faire croire des choses, lui foutre des idées dans le crâne. Même si dans le fond certaines de ces idées ne sont pas entièrement fausses. Et puis, vu l’état de cette jolie blonde, elle n’aura sûrement plus aucun souvenir de cette soirée d’ici quelques heures. Malgré tout, je sais que la meilleure décision à prendre est de mettre de la distance entre nous. Une décision que je n’arrive malheureusement pas à prendre puisque c’est plutôt l’inverse que je fais. Revenant à chaque fois me presser contre cette petite garce qui ne contrôle plus grand-chose. Un point commun avec moi quand on y pense, puisque même si j’essaie de montrer le contraire, j’ai bien du mal à garder mon sang froid. Luttant sans cesse contre ces envies qui m’incitent à dépasser certaines limites. Par chance, la petite blonde qui est coincée contre la porte parvient à me repousser ou du moins à repousser ma main et à marmonner quelques mots avant d’entrer dans l’immeuble. Des mots qui ne m’intéressent pas mais qui le temps d’un instant me fond revenir à la réalité. Mais ce n’est visiblement pas assez pour me faire fuir, puisque machinalement, je me glisse à mon tour dans le bâtiment me moquant bien que ma présence puisse gêner la locataire.
En silence, me voilà donc en train d’accompagner la demoiselle jusqu’à l’ascenseur. Me glissant à l’intérieur de celui-ci quelques secondes plus tard histoire de suivre les actions de mon ex qui pour l’instant n’a toujours pas rejoint le sol à cause d’une chute. « Même si t’as un joli cul, ton état m’empêche clairement de te sauter. Alors t’inquiète pas, j'compte pas te baiser dans cet ascenseur. » Certes si la petite blonde n’était pas dans cet état je ne me serais pas privé. Mais la… non, la c’est impossible pour moi d’aller plus loin. Une révélation qui va peut-être rassurer la journaliste ou au contraire la vexée, mais ça ce n’est pas vraiment mon problème.
Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent enfin, Ciara est la première à sortir et je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant fouiller dans son sac, sûrement à la recherche de ses clés. Des clés qu’elle fini par récupérer au moment même où je la rejoins au niveau de la porte. Toujours aussi calmement, je pose mon dos contre le mur et baisse les yeux vers les mains de mon ex qui essaient désespérément de faire entrer les clés dans la serrure. Une mission que la belle réalise plutôt facilement puisqu’elle ne prend même pas le temps de pester contre l’obstacle. Pour le coup, je suis presque déçu mais j’accompagne tout de même la demoiselle à l’intérieur de cet appartement que je ne connais pas encore. « Tu pourrais presque me faire peur. T’aurais dû rejoindre les flics, je suis certain que les interrogatoires auraient été un jeu d’enfant pour toi. » Lançai-je tout en observant l’endroit dans lequel je viens de foutre les pieds. A première vue le coin n’est pas vilain mais, on comprends vite que Blondie ne crèche pas ici depuis bien longtemps. « T’as trouvée ce taudis toute seule ou c’est ton boulot qui te file cet planque ? » Haussant le ton, je m’assure que la locataire puisse m’entendre depuis l’autre pièce. Tandis que je continue ma petite séance d’exploration, découvrant ainsi plusieurs magazines et autre papiers que je ne prends pas le temps de lire. A la place, je pars à la recherche de mon ex et ne tarde pas à retrouver celle-ci à l’intérieur de la cuisine. « Qu’est-ce qui t’arrive ? T’as peur de me sauter dessus en pleine nuit si je traine dans le coin ? Pourtant y'a aucun risques pas vrai ? » Un œil toujours posé sur la femme, marche jusqu’au frigo et récupère une canette de bière à l’intérieur de celui-ci.
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30.07.20 12:40
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Si je suis soulagée qu'il n'ait plus envie de me baiser ? Honnêtement je n'en sais rien. Je me demande encore plus ce qu'il fait là du coup. C'est presque trop gentil de sa part de me raccompagner sans vouloir quelque chose en échange. Surtout vu nos précédentes entrevues qui se sont toujours mal finies. Je ne réponds pas à sa remarque, me contentant d'agir machinalement, prenant l'ascenseur puis marchant les quelques pas qui me séparent de mon nouveau chez moi. L'appartement est rudimentaire, pas de belles décorations, de bibelots ou de photos sur le mur. Juste le strict nécessaire. Je n'ai pas le temps de m'installer confortablement quelque part. Je préfère être préparée à l'éventualité de devoir prendre la fuite encore une fois plutôt que de me bercer d'illusions. "Ouais je sais, on me l'a déjà dit." Je serais devenue flic si mon frère et mon petit ami de l'époque n'étaient pas des malfrats. Je ne me voyais pas être constamment dans un conflit d'intérêt. Alors j'ai choisi le journalisme. Pouvoir dénoncer des injustices, collaborer avec les forces de l'ordre sans jamais être celle qui met les menottes. Une partie de sa phrase me fait tiquer cependant. "Jay O'Kelly est capable d'avoir peur ? Première nouvelle." De moi en plus ? Laissez moi rire ! Il peut être surpris ou énervé par mon comportement, mais apeuré ? Certainement pas. Pas lui. "Ça ne te regarde pas mais ouais, je l'ai trouvé toute seule." Je bois cul sec mon verre de flotte avec les médicaments, espérant qu'ils agissent avant que la douleur ne se fasse une place trop grande dans ma tête. L'idéal serait que j'aille me coucher pour augmenter les bénéfices mais visiblement, le tatoué n'est pas prêt de bouger. Il se sert même une bière dans mon mini frigo. "Tu l'as dit toi même, j'suis pas en état. Alors j'aimerais juste savoir ce que tu fous encore là si c'est pas pour mon cul." Je ne suis pas en état de baiser, mais encore moins pour avoir une discussion sérieuse et profonde avec lui. Maintenant que je ne porte plus mes dix centimètres de talons, je me sens vachement plus vulnérable face à lui. Il a toujours eu une taille impressionnante, même à l'époque. Maintenant, il en impose d'avantage encore avec ses muscles et ses tatouages. Je n'ai pas pour autant peur de lui. Je crains plutôt mes réactions en sa présence. Je sais que je peux devenir impulsive assez facilement avec lui et je déteste perdre mes moyens comme ça. J'ai réussi à devenir froide avec les années. Mais depuis mon retour à Dublin, je me prends claque sur claque. Tout ça à cause de lui.
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Jay O'Kelly
/ ORIGINES : Irlandaises ! Je traîne à Dublin depuis ma naissance.
/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Est-ce que je suis capable d'avoir peur ? Comme tout le monde je dirais que oui. La seule différence c'est que je me débrouilles bien pour cacher mes peurs et donner l'impression d'être intouchable. Parce que oui, malheureusement ce n'est qu'une impression... la petite blonde aurait d'ailleurs pu le remarquer si elle n'avait pas pris la fuite après la mort de son frère. M'enfin, il est inutile de revenir sur cette histoire et encore moins quand Ciara est dans cet état. Alors à cette fameuse question, je me contente d'esquisser un sourire, laissant à la demoiselle tout le loisir de choisir sa réponse. Dans tout les cas, cette dernière ne viendra certainement pas impacter ma vie, tout comme elle n'aura aucun rôle sur celle de la jeune journaliste. En d'autres termes, cette conversation ne mène à rien et c'est sûrement pour cette raison que nous passons rapidement à autre chose. Le passage dans une autre pièce pour mon interlocutrice et la visite des lieux pour moi. Une courte visite qui va rapidement me faire retrouver la locataire dans sa cuisine. Débutant ainsi un nouvel échange qui montre bien que la jeune femme souhaite me voir quitter les lieux le plus rapidement possible. « Ma présence te dérange à ce point ? J'vais finir par croire que t'as peur de moi. » Canette de bière entre les doigts, je viens rapidement décapsuler celle-ci avant de la porter jusqu'à mes lèvres. « Qu'est-ce qui te fais flipper à ce point ? La crainte de péter les plombs et me planter quand j'aurais le dos tourné ? Ou c'est quelque chose d'autres ? » Fixant toujours la petite blonde, je me rapproche de sa position, pressant presque mon corps contre le sien. Pendant que ma main libre glisse le long de sa joue. « Va prendre une douche et va dormir... t'inquiète pas, j'compte pas profiter de ton sommeil pour te sauter dessus. Je termine ma bière et je dégage. » Sur ce point, la petite blonde a raison. Je n'ai pas besoin de rester plus longtemps ici. Des le départ je savais que nous n'allions pas baiser ce soir. Pourtant, j'ai quand même voulu la suivre jusqu'ici, histoire de mieux la provoquer mais pas que... Non, j'avais aussi besoin de m'assurer qu'elle soit capable de rentrer chez elle en un seul morceau. Mais ça, je suis beaucoup trop fier pour l'avouer.
Détachant finalement mon corps du sien avant de craquer une seconde fois. Je retourne prendre appuis contre le frigo, profitant du moment pour avaler une autre gorgée de ma boisson fraîche. Mon regard quant-à-lui n'arrive pas à se détacher de mon ex qui semble sur le point de s'endormir d'une seconde à l'autre. Une vision amusante mais qui montre aussi à quel point la demoiselle a besoin de repos. Chose que je compte bien lui offrir, non pas pour retrouver la gonzesse qui était à mes côté en début de soirée comme elle aime le penser. Mais pour moi aussi rejoindre mon appart et essayer de m'endormir avant le levé du soleil. « J'pense que t'es encore capable de rejoindre la salle de bain sans te planter dans le mur pas vrai ? Alors je te laisse ici et évite de retourner dans ce bar avant quelques semaines, parce que t'as sûrement du marquer les esprits ce soir. » Déposant la canette à moitié vide sur le plan de travail, je lance un dernier regard à mon ex et quitte la cuisine, prenant la direction de l'entrée.
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06.08.20 20:42
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
J'ai pas les idées claires, je suis crevée et j'ai pas envie de cogiter sur ce qu'il s'est passé ce soir avec Jay. Qu'il squatte mon appart ne fait que me perturber encore plus alors j'attends de lui qu'il s'explique sur les raisons de sa présence ou qu'il se casse pour me laisser décuver tranquille. Je sais pas s'il est sadique et qu'il aime bien me voir dans un état pareil mais moi, ça ne m'amuse plus. Les médocs n'agissent pas encore et du coup le mal de crâne s'installe progressivement et me rend encore plus irritable. "J'ai jamais eu peur de toi. C'est pas maintenant que j'vais commencer." En revanche je ne lui fais pas confiance. On ne sait jamais quel coup tordu il a prévu de faire. Sans parler de moi et mes réactions en sa présence. Je ne contrôle pas totalement mon corps et ses désirs, je déteste ça ! S'il y a bien une chose sur laquelle je suis sensée avoir une once de contrôle, c'est mon propre corps non ? Je détourne le regard quand il s'approche de moi et reste silencieuse quand il insiste pour avoir une réponse, poussant le vice jusqu'à me caresser la joue tendrement. Je n'ai pas la force de le repousser. Son toucher est agréable et c'est justement de ça dont je parlais. Rien ne va plus quand il est là. Je soupire profondément en usant de ce qu'il me reste de force pour commencer à me désaper dans la cuisine. Je commence par faire descendre ma jupe le long de mes cuisses nues. Puis je me dégage du plan de travail et entreprends d'ouvrir le bouton qui retient le collier de mon haut derrière la nuque. Je commence à avancer vers le couloir pour rejoindre la salle de bain. Je me tourne une dernière fois, le haut à hauteur de poitrine, mes tétons presque dénudés. "Et si tu restais ?" J'ignore ce qui me pousse à proposer une chose pareille. Mais le fait de le voir quitter mon appart comme ça, ça me fout les boules. Et pour être honnête j'ai pas envie de dormir seule. Je vois bien à sa tête qu'il ne comprend pas non plus pourquoi je suis aussi constante qu'une girouette. Je hausse les épaules et tente une explication. "Ecoute j'suis crevée mais j'ai pas envie d'être seule." Je baisse le regard vers ma poitrine que je viens finalement couvrir de mes bras. "J'ai pas non plus envie que t'aille trouver une autre." Ça par exemple.. je pensais pas que l'alcool allait me faire parler aussi franchement. Maintenant c'est trop tard pour revenir en arrière. Trop mal à l'aise pour attendre sa réponse, je finis par dire. "Fais comme tu veux. J'vais prendre ma douche." Et je le laisse planter là. A lui de décider ce qu'il compte faire. Je m'enferme dans la salle de bains et souffle un bon coup avant de virer le reste de mes fringues et de laisser l'eau de la douche me nettoyer de cette soirée tordue. Je ne mouille pas mes cheveux pour ne pas avoir encore à les sécher avant d'aller me coucher. Du coup, je ne mets que dix minutes à me laver et me sécher. Je ne prends pas la peine de mettre quelque chose pour dormir, j'ai chaud et les draps suffiront à me couvrir pour la nuit. Maintenant, le tout est de savoir si un corps chaud m'attend aussi dans mon lit ou pas. Pour être franche, je doute qu'il prendra le risque. Il va sans doute se dire que c'est l'alcool qui a parlé et que dès que je serais sobre, je vais recommencer à lui gueuler dessus et à le virer de chez moi avec un coup de pied au cul. Il n'a pas tord dans le fond.. mais j'ai vraiment envie qu'il soit près de moi. Je sais, ça n'a aucun sens.
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Jay O'Kelly
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/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Bien qu’il soit assez amusant, ce petit jeu à maintenant assez duré et il est temps pour moi de quitter cet appartement. Et laisser mon ex se coucher ou vomir dans un coin… même si elle semble être dans un meilleur état qu’il y a quelques minutes. En même temps, est-ce qu’on pouvait vraiment faire pire ? Quoiqu’il en soit, j’ai assez joué et c’est sans me retourner que j’abandonne la cuisine et rejoint la porte d’entrée. Une porte que j'aurais très certainement pu franchir si la voix de Ciara n'était pas venue une nouvelle fois jusqu'à mes oreilles. Que je reste ? C'est bien ce qu'elle vient de me demander ? Tout d'un coup, je me demande si cette petite blonde va vraiment mieux... mais je ne m'arrête pas à cette nouvelle question ou plutôt j'essaie de ne pas m'y arrêter en me concentrant sur la jeune femme qui commence ses explications. Le tout dans une tenue qui pourrait sans aucun doute faire céder n'importe quel homme. Elle ne veut pas rester seule ? Ne veut pas me voir rejoindre les bras d'une autre ? Une crainte qui pour le coup est injustifié, puisqu'en quittant cet endroit, je n'avais clairement pas en tête de retourner au bar pour retrouver la fille qui était à mes côtés en début de soirée. Non même si c'est bizarre, je n'ai clairement plus la tête à ça, tout comme je n'ai pas la tête à débuter une nouvelle discussion de ce style avec mon ex. Un point que nous avons visiblement en commun, puisque sans attendre ma réponse, la belle me présente son dos. Jusqu'à finalement disparaître dans la salle de bain.
Rester ou partir, voilà donc les deux choix qui s'offrent à moi. En partant, je sais que le message sera clair et que Ciara ne cherchera sans doute pas à revenir vers moi. En restant par contre, c'est tout le contraire et ça risque de foutre encore un peu plus de bordel dans sa tête mais aussi dans la mienne. Disparaître semble donc être la meilleure des choses à faire... et pourtant, c'est bien de cette porte que je m'éloigne lentement, pour me rapprocher du salon où je reste un bon moment debout à réfléchir. Si je prends la bonne décision ? Certainement pas mais mon corps n'a visiblement pas envie de quitter cet endroit, à croire que la présence de Ciara lui plaît... autant qu'elle fait vriller mon esprit. Pour faire simple, oui c'est le bordel ! Et ce bordel devient de plus en plus compliqué à gérer.
Ne souhaitant plus quitter cet endroit, je me laisse donc tomber sur le canapé et récupère un magazine qui traîne sur la table basse. Non pas parce que l'envie de lire quelque chose est présente, mais bien parce que je ne sais absolument pas quoi faire d'autres... Ciara est dans la salle de bain et si dans d'autres circonstances j'aurais été la rejoindre, ce soir je sais que ce n'est pas le bon moment. Alors j'oublie cette idée, je prends sur moi, je contrôle mes pulsions et me contente de tourner les pages de ce magazine qui raconte tout un tas de conneries sur les célébrités du pays. Il y a vraiment des gens qui s'intéressent à ça ? Ces histoires plaisent vraiment à mon ex ? Des questions qui resterons sans réponses puisque je ne perdrais pas de temps à les poser quand la petite blonde sera de nouveau dans le coin. Ce qui ne devrait d'ailleurs pas tarder, puisque je n'entends maintenant plus l'eau couler, signe que la locataire vient de quitter la douche et qu'elle devrait faire un passage par le salon d'une minute à l'autre.
(c) DΛNDELION
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25.08.20 18:53
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Honnêtement, je ne sais pas à quoi je m'attendais. J'ai même un peu peur de le découvrir alors je prends mon temps dans la salle de bain. Je laisse l'eau chaude défaire les nœuds qui se sont formés dans ma nuque et mes épaules. Je suis à deux doigts de m'endormir tellement c'est agréable mais je me secoue pour ne pas fermer les yeux maintenant. Je me savonne et au moment de passer entre mes jambes, je me souviens de la présence de Jay à cet endroit un peu plus tôt. Ça aurait vraiment pu être bon mais le timing était mauvais. Sans le vouloir, j'ai exposé ma vulnérabilité à mon ex alors même que ça fait des années que je la cache au monde. Ce n'est décidément pas facile de refouler ses émotions constamment. Elles finissent par vous éclater au visage sans prévenir. J'enroule mon corps dans une serviette de bain noire et laisse mes cheveux attachés en un chignon informe au dessus de la tête. J'enlève tout résidu de maquillage de mon visage et me dis que j'ai l'air vachement plus jeune comme ça. Plus fragile aussi. C'est dingue comme les produits de beauté peuvent nous donner assurance et maturité. Je finis mon rituel du soir par un brossage de dents plus que vigoureux avec tout l'alcool que j'ai bu c'est la moindre des choses. J'ai suffisamment retardé le moment de sortir de la salle de bain alors après une grande inspiration, j'ouvre la porte et regarde d'abord dans le couloir. Aucun bruit. La porte de ma chambre, juste en face de moi, est toujours close. S'est-il faufilé à l'intérieur ? J'entre pour vérifier mais il n'y a aucune lumière et je ne vois pas sa silhouette sur le lit. Bon, faut croire qu'il est parti du coup. Je retourne vers la cuisine pour me servir un autre verre d'eau et sursaute en voyant finalement Jay assis sur le canapé en train de lire.. un magazine people ? "Putain tu m'as fait peur ! J'croyais que t'étais parti." Je bois mon verre d'eau d'une traite pour faire passer mes battements de coeur saccadés puis je repose le gobelet sur le plan de travail avant de m'approcher du tatoué. "Je te savais pas accro aux potins.." En fait je ne sais pas trop quoi dire, je me sens un peu bête. Je suis nue sous ma serviette et ce n'est pas de la timidité qui me gagne mais de la peur. Pas de Jay en lui même mais de ce qu'il provoque en moi. C'est con mais j'ai pas envie de reproduire l'erreur des chiottes. Et en même temps, je n'ai aucune envie qu'il s'en aille. "On va se coucher ?" Je ne reconnais presque pas ma voix. On est loin de la femme chiante et explosive de tout à l'heure. L'alcool a cessé de faire ses effets et maintenant je suis juste morte de fatigue. Et honteuse de mon comportement de tout à l'heure. Je ne vais pas aller jusqu'à m'excuser, ce n'est pas mon truc mais me montrer sympa je pense que je peux le faire. Au moins un peu.
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/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Assis sur le canapé, j’essaie de me concentrer sur ce bout de papier à la con, tout en écoutant d’une oreille les déplacements de la locataire. Ne sachant même pas si cette dernière se souvient encore de sa proposition… avec l’alcool qu’elle a dans le sang, je ne serais pas étonné que cette chose lui soit sortie de la tête. Malgré tout, je reste silencieux et tourne les pages du magazine, ne relevant même pas les yeux en direction de la belle lorsqu’elle fait enfin son retour. Par contre, je devine sans le moindre problème sa réaction, essayant malgré tout de garder mon sérieux et de donner de l’importance à ce torchon que je fini par balancer sur la table basse. « Je peux encore filer si c’est ce que tu veux. » Haussant les épaules, j’observe maintenant mon ex, essayant de ne pas trop laisser mon regard se balader le long de son corps. « Si c’est vraiment ce que tu veux alors on peut y aller ouais. » Oh je sais bien que je vais le regretter… demain matin elle risque de me hurler dessus, de me balancer des trucs en pleine tronche ou ce genre de conneries. Mais, je suis malgré tout prêt à prendre le risque. Peut-être parce que cette petite blonde me fait de la peine ou parce que je veux m’assurer qu’elle ne fasse pas n’importe quoi en étant seule. Quoiqu’il en soit, je me redresse lentement et me rapproche de la demoiselle, prêt à la suivre jusqu’à la chambre. « On peut y aller ? » Sans attendre de réponse, je contourne la blonde et en profite pour claquer son joli petit cul avant de m’éloigner le plus naturellement du monde et rejoindre la chambre. N’ayant pas encore découvert celle-ci, je marque une petite pause en entrant, juste le temps d’observer la pièce. Avant de me remettre à avancer et finalement retirer mon haut avant de me poser sur le bord du lit. Du coin de l’œil, je repère bien entendu la petite blonde qui entre à son tour dans la chambre et profite de ses déplacements pour retirer mes chaussures. Ne souhaitant pas foutre encore un peu plus le bordel dans sa tête et préférant aussi éviter toutes tentations… je garde mon pantalon et m’allonge sur le dos, par-dessus le drap. Gardant bien entendu un petit œil sur mon ex, tandis sur je glisse une main dans la poche de mon pantalon pour récupérer ce qui s’y trouve et le déposer sur la table de chevet. Ainsi, le petit meuble se retrouve bien vite couvert d’un téléphone, d’un paquet de clopes et bien entendu de mes clés.
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26.08.20 16:29
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Ce que je veux ? Je n'en sais foutrement rien. Je lui ai demandé de rester, ça doit bien vouloir dire que c'est important pour moi, non ? Ou est-ce juste la jalousie qui parle ? Mon cerveau n'est plus en état de fonctionner pour ce soir alors je préfère abandonner. Je me contente d'ouvrir la marche mais Jay me rattrape bien vite et fais claquer mes fesses à travers le drap de bain. "Hé !" Je m'arrête et l'observe. Il semble fier de lui en plus. Il entre même dans ma chambre sans attendre que je lui montre la voie. Elle est toujours plongée dans la pénombre alors je me rends de mon côté du lit pour allumer la lampe de chevet et ainsi éclairé l'espace d'environ douze mètres carré. L'appartement était meublé à mon emménagement, j'ai juste changé la literie et quelques éléments de décoration que je ne pouvais pas voir. Le style est épuré et reposant. J'observe Jay se mettre à l'aise, il a retiré son haut pour me laisser la possibilité de voir son dos tatoué. Je fais des grands yeux en voyant le tatouage de style japonais qui orne entièrement son dos. "La vache !" J'avais bien compris qu'il avait ajouté de l'encre depuis la dernière fois que je l'avais vu torse nu mais je ne pensais pas à ce point. Et vu le dessin que je découvre, il ne semble pas s'arrêter au bas du dos.. "Il va encore loin comme ça ?" J'ai encore moins de filtre quand j'ai de l'alcool dans le sang. Sobre, je n'aurais pas posé la question mais là, la curiosité est trop grande. J'en oublie même que, de mon côté, je ne porte rien sous mon drap de bain. J'ouvre le lit et vire la serviette pour me faufiler sous les couvertures, et couvrir mon corps jusqu'à la poitrine avec le fin drap blanc. Jay sait couché sur le dos entre temps et n'a pas viré son bas, sans doute pour ne pas me mettre mal à l'aise. C'est gentil de sa part d'être prévenant mais je pense qu'on a dépassé ce stade depuis longtemps, voilà pourquoi je dis en ouvrant son côté du lit. "Vire ton jean, tu vas pas bien dormir comme ça." Je me couche sur le côté, la tête sur l'oreiller et la main en dessous pour le rehausser un peu plus. Je l'observe toujours, pensive. "Pourquoi t'es resté ?" que je demande finalement, curieuse de connaître ses intentions. Je lui ai dit ce qui me motivait à l'invité dormir avec moi. La jalousie principalement mais pas que. Je ne me vois pas passer la nuit seule après ce qui s'est passé dans le bar. Absurde puisque justement, c'est nous deux le problème.
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Jay O'Kelly
/ ORIGINES : Irlandaises ! Je traîne à Dublin depuis ma naissance.
/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Silencieusement, je me débarrasse de mon haut et balance celui-ci un peu plus loin sur la commode, me moquant pas mal du regard de Ciara. Après tout, cette fille me connaît par cœur alors pourquoi être gêné ? Enfin je pensais qu'elle me connaissait par cœur mais il est vrai que depuis son départ, quelques petits changements sont apparus sur mon corps. Des changements tellement lointain pour moi que j'ai l'impression qu'ils le sont pour tout le monde. Mais, ce n'est pas le cas pour la petite blonde, bien au contraire ! Et cette dernière s'empresse de me le rappeler en réagissant à la vue du dessin qui recouvre mon dos. Une réaction des plus amusante qui me tire un petit sourire alors que je m'installe enfin sur le matelas. De son côté, la belle ne se prive pas pour me questionner, m'incitant ainsi à tourner la tête dans sa direction et découvrir qu'elle se glisse entièrement nue sous le drap. « Jusqu'aux pieds... » C'est aussi simple que ça, ce dessin recouvre la totalité de mon corps, ce qui était loin d'être le cas à l'époque où nous étions encore ensemble. D'ailleurs, est-ce que ce tatouage aurait fait son apparition s'il n'y avait pas eu tout ce bordel ? Sincèrement j'en doute. Après le départ de Ciara et la mort de son frangin, j'ai eu besoin de me changer les idées, de m'accrocher à quelque chose. Certains vont se jeter sur l'alcool, d'autres sur la bouffe ou le sexe... moi ça a été les tatouages... déjà fan lorsque j'étais plus jeune, cet amour pour les dessins n'a fait que grandir avec le temps, au point d'en avoir maintenant sur quasiment tout le corps.
Les poches libres de toutes les conneries qui s'y trouvent, je ramène tranquillement mes mains derrière ma tête et écoute les nouvelles paroles de mon ex. Cette dernière souhaite me voir retirer mon pantalon et pour le coup je ne peux pas lui donner tort. Dormir sans reste beaucoup plus agréable et après une courte hésitation, je déboutonne celui-ci et le laisse glisser le long de mes jambes. « Je suis pas certain de pouvoir dormir de toute façon. » Laissant le jean tomber au pied du lit, je tourne à nouveau la tête sur le côté pour avoir une meilleure vue sur la demoiselle. Celle-ci a aussi choisie une autre position, rapprochant ainsi nos deux corps. Dans d'autres circonstances j'aurais pu profiter de la situation, l'attirer contre moi, glisser mes mains sur elle... mais là, je reste sérieux et me contente de hausser les épaules à sa nouvelle question. « Pourquoi pas ? » Ok, c'est pas terrible de répondre à une question par une autre mais en même temps je n'ai rien de mieux en stock. Du moins, je n'ai rien de mieux qui ne pourrais pas foutre encore un peu plus de bordel dans nos vies. « Je devais avoir envie d'un lit confortable... ou je voulais peut-être m'assurer que tu ne t'étouffes pas dans ton vomi... » Ou j'ai simplement envie de garder un œil sur elle pour être certain que tout ce passe bien. Mais cette réponse, elle ne quitte pas ma gorge, préférant mourir contre mes lèvres comme toutes les autres réponses qui pourraient me mettre dans une position de faiblesse. Ouais je sais, je ne suis pas très courageux mais avec le temps j'ai compris qu'il ne fallait pas se livrer... qu'agir de cette façon n'apporte rien de bon. Alors maintenant je fais toujours en sorte de garder les choses pour moi, d'utiliser des parades pour me sortir de situations délicates sans avoir à trop parler de moi. Et quand je n'y arrive pas ? Je perds patience tout simplement et j'utilise la colère pour mettre fin à une situation qui ne m'arrange pas. Ouais, c'est aussi simple que ça et même si c'est loin d'être la meilleure technique du monde, c'est la mienne. Et elle fonctionne plutôt bien ! Du moins assez bien pour garder cette carapace inviolable.
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27.08.20 11:35
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Je suis choquée par l'étendue de sa peau encrée. A aucun moment je ne l'imaginais finir avec un corps entier tatoué et le découvrir comme ça est assez perturbant. Du coup, mes yeux ont besoin d'en voir plus, c'est plus fort que moi. Je navigue sur son torse, j'observe chaque trait, chaque ombre, chaque forme. Quand il m'annonce que son tatouage du dos descend jusqu'aux pieds, j'écarquille les yeux. "Tu t'es tatoué le cul aussi ?" Ouais, c'est tout ce que j'ai retenu de l'information, bravo Ciara. Jay retire finalement son jean et se met à l'aise, je pose donc forcément mon regard sur le bas de son corps pour y voir le reste des oeuvres qu'il s'est fait tatouer. Il était déjà terriblement sexy quand on était ensemble et qu'il n'avait que quelques dessins sur les bras. Mais là, avec la maturité et le corps complet encré, c'est devenu lui même une oeuvre d'art. "Putain..." C'est tout ce que je trouve à dire pour m'exprimer. Un mélange de surprise et d'admiration. "Pourquoi ?" Je fronce les sourcils en posant la question. S'il a peur que je l'agresse pendant son sommeil, il peut être rassuré, ce n'est pas mon genre. Je ne suis pas assez soule pour oublier ce qui s'est passé et donc, quand je me réveillerai, je n'aurais pas oublié non plus l'avoir invité à rester. Je soupire quand il refuse de répondre honnêtement à ma question, me plaçant sur le dos pour regarder le plafond. Je tourne néanmoins la tête quand il décide d'en dire d'avantage. "J'ai pas assez bu pour ça." Je veux bien admettre que je suis éméchée mais de là à vomir, il y a encore un peu de marge. Je me suis déjà assez ridiculisée avec lui ce soir, je ne vais certainement pas en rajouter une couche. J'observe le plafond à nouveau, triturant mes doigts nerveusement. J'ignore quoi dire de plus. Si je me tourne vers lui, je vais forcément le mater encore et je préfère m'épargner une gêne supplémentaire. Je tends le bras pour atteindre la lampe de chevet et l'éteins, nous plongeant dans le noir. Seule la lumière de l'extérieur est visible à travers la fenêtre. "Alors.. bonne nuit."
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Jay O'Kelly
/ ORIGINES : Irlandaises ! Je traîne à Dublin depuis ma naissance.
/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Maintenant allongé et en train de batailler avec mon pantalon, je ne peux que ricaner en entendant la question de mon ex. Décidément, les dessins présents sur mon corps la perturbe au plus haut point ! Mais je peux la comprendre… il est vrai que les personnes avec autant de tatouage ne courent pas les rues. Alors quand on a l’occasion d’en fréquenter une, les questions sont nombreuses. Même si dans le cas de Ciara, les questions visent surtout mon dos ou plus précisément mes fesses. « Le cul aussi ouais. » A présent en boxer, je m’allonge correctement et laisse la petite blonde exprimer une énième fois sa surprise. Avant de se refermer sur elle-même quand je ne lui donne pas les réponses qu’elle souhaite vraiment entendre. C’est vrai que pour le coup, je ne joue pas vraiment le jeu est la réaction de la petite blonde est plutôt logique. « Quoi ? C’est pas ce que tu voulais entendre ? » Tournant la tête sur le côté, j’observe la silhouette de la demoiselle grâce au peu de lumière que les rues de la ville nous offre. Ce n’est pas le top mais c’est toujours mieux que l’obscurité complète, du moins pour avoir une petite discussion. « Et toi, pourquoi t’as voulu que je reste ? T’as peur du noir ? Depuis quand ? » Le regard posé sur l’épaule de la blonde, je patiente quelques courtes secondes avant de reprendre ma position de départ. Les yeux posés sur le plafond, je laisse les phares des voitures venir dessiner sur ce dernier. Au loin, la sirène d’une ambulance me rappelle que comme toutes les grandes villes, Dublin ne dort jamais. Un petit point commun avec moi quand on y pense, puisqu’il est rare que je sois capable de fermer l’œil plusieurs heures de suites.
« On en reparlera demain, bonne nuit. » Du coin de l’œil, j’observe une dernière fois la réaction de mon ex et ramène lentement l’une de mes mains derrière ma tête. L’autre restant le long de mon corps, luttant contre une étrange envie de venir se poser sur le corps de la peste qui dort à mes côtés. Par chance, j’arrive encore à contrôler certaines de mes pulsions qui a l’heure actuelle n’arrangeraient clairement pas les choses. Décidément, je n’arriverais jamais à avoir une petite vie tranquille et sans histoire. L’image du couple modèle qui apparaît souvent dans les films ou séries est à des années lumières de ma situation et il faut croire que j’aime ça…
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14.09.20 16:56
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Le choc de voir son corps entièrement tatoué passé, j'ose lui demander la raison de sa présence avec moi cette nuit. Non pas que ça me gêne, puisque c'est moi qui lui ai demandé de rester, mais j'aimerais tout de même connaître ses raisons. Par ce biais, j'ouvre la porte à des confidences, consciente qu'il y a énormément de non dits entre nous qui nous empêche de réellement tourner la page sur notre histoire. En tout cas de mon côté. Sauf qu'il ne saisit pas la perche que je lui tends et préfère rester évasif. Ça me déçoit c'est certain et je ne réponds même pas à sa question suivante. Si je dois faire des efforts, j'estime qu'il doit en faire autant. Je décide donc de couper court à la conversation ce soir et lui souhaite une bonne nuit. Je me tourne sur le côté une fois qu'il m'a répondu et soupire en fermant les yeux. Sauf que j'ai bien trop conscience de sa présence à côté de moi pour trouver le sommeil facilement. Je cogite de nombreuses minutes, je lutte contre l'envie de me retourner pour lui faire face ou encore de me rapprocher de lui. Ce n'est pas le moment d'envoyer d'autres signaux contradictoires. Je finis par m'endormir. J'ignore quand ou combien de temps. Ce qui est sûr, c'est qu'à un moment dans la nuit, je me suis tournée et je me suis rapprochée malgré moi de Jay. Au point où, quand je finis par reprendre doucement conscience, ma tête n'est pas sur mon oreiller mais contre son torse. Putain ! J'écarquille les yeux mais je n'ose pas bouger pour autant, de peur de le réveiller. Surtout que je viens de capter que son bras est posé autour de mes épaules comme pour me maintenir contre lui un peu plus. Un réflexe ou est-ce volontaire ? Je déglutis, mon coeur s'emballe. J'ai son odeur qui m'envahit les narines. L'envie de rester allongée contre lui est forte mais je dois m'éloigner avant qu'il ne se réveille. Doucement, je tente de m'écarter, tout en tâtant le lit à la recherche du drap. Parce que oui, je suis à poil contre son corps bon sang ! Son bras finit par retomber lourdement sur le lit et je grimace en décalant mon derrière de mon côté du lit, dans l'espoir que ça ne l'ait pas réveillé. Je me tourne dos à lui et reste immobile, faisant mine de dormir encore, au moins le temps de vérifier s'il est toujours endormi ou non. Et ce coeur qui bat la chamade dans ma poitrine en plus ! Ma gorge est sèche, l'alcool que j'ai bu la veille m'a déshydratée. Je n'ai juste pas le courage de bouger pour me chercher à boire. Curieusement, ma tête ne me lance pas, par contre je me mets à cogiter un peu plus et du coup, impossible de me rendormir. Mon coeur loupe un battement quand je le sens remuer derrière moi. Oh putain.. Qu'est-ce qui m'a pris de lui demander de rester !! J'ai l'impression d'être une adolescente le lendemain de sa première fois, stressée de la conversation "d'après." Je me mords la lèvre et persiste à rester immobile coûte que coûte. Lâche moi ? Ouais faut croire..
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Jay O'Kelly
/ ORIGINES : Irlandaises ! Je traîne à Dublin depuis ma naissance.
/ STATUT : Célibataire et c'est mieux comme ça. / OCCUPATION : Briser des genoux contre du fric, cogner sur un sac de frappe, réparer des bagnoles ou encore aider le MC. Bref, s'il y a du fric à se faire alors je suis votre homme. / LOGEMENT : Un appart merdique du côté de Temple Bar où je traîne rarement. / CRIMINALITE : C'est vraiment criminel de faire le sale boulot en échange d'argent ? Bon alors dans ce cas je tabasse des gens un peu partout... / RELATIONS : - Ciara O'Brien : L'ex qui hante mon esprit...
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Allongé sur le dos, je ne sais pas vraiment combien de temps je vais mettre avant de trouver le sommeil. Perdu dans mes pensées, j’ai du fixer le plafond durant de longues, très longues secondes avant d’enfin rejoindre les bras de Morphée. Malheureusement cette foutue nuit sera loin d’être la plus agréable de ma vie. Pourtant elle aurait pu l’être… installé aux côtés de mon ex compagne, j’aurais pu m’endormir paisiblement et laisser mes problèmes dans un coin de ma tête. Mais les choses ne se sont pas passées comme ça et cette nuit n’a finalement pas été très très longue. Et pas très agréable non plus, puisque ma voisine n’a jamais ouvert les yeux pour soudainement me proposer une partie de jambes en l’air. Bon d’accord en prenant en compte votre dernière conversation, les chances pour que ce genre de folies arrivent été minces. Très minces même pour ne pas dire inexistantes ! Pourtant les choses auraient tout de même pu déraper lorsqu’à mon troisième réveil, j’ai découvert que la tête de Ciara était posé sur mon torse. A cet instant bien précis, oui la nuit aurait pu prendre une autre tournure. Mais j’ai finalement pris la décision de rester sage et de tout simplement garder la jeune femme contre moi. Pourquoi ? Aucune idée… par envie peut-être ou tout simplement parce qu’il y avait beaucoup trop de bordel dans ma tête pour que je sois capable de penser à autre chose… quoiqu’il en soit, mon corps n’a pas cédé à de nouvelles pulsions. Au contraire, j’ai même envie de croire que ce contact m’a permis de dormir un peu. Un peu seulement oui puisqu’un peu plus tard, je n’ai eu aucun mal à sentir la petite blonde bouger, cherchant tant bien que mal à se dégager de mon emprise.
Inutile de préciser que Ciara est loin d’être la reine des voleuses et que même les voisins auraient pu entendre son bordel quand elle a réussie à retirer mon bras de ses épaules ! Pourtant, je me suis prêté au jeu et n’ai pas cherché à réagir, curieux d’entendre ou de sentir les prochains gestes de mon ex. Qu’est-ce qu’elle comptait faire ? Quitter le lit ? La chambre ? Marmonner à cause de ma présence ici ? Non en réalité elle n’a rien fait du tout, se limitant à quelques simples mouvements dans l’espoir de ne pas trop attirer mon attention. Un objectif qu’elle pense peut-être avoir accomplie, puisque je reste silencieux, n’ouvrant les yeux que pour observer le plafond et me rendre compte que le soleil est en train de pointer le bout de son nez. De son côté, la journaliste reste elle aussi silencieuse, me présentant son dos lorsque je prends enfin la peine de tourner la tête dans sa direction. Hésitant un court instant, je fini par bouger encore un peu... non pas pour quitter le lit, mais plutôt pour me rapprocher de la demoiselle. A nouveau, je joue avec le feu et je prends même le risque de me brûler lorsque mon torse vient se presser contre le dos de la belle. Passant délicatement un bras autour d'elle, je glisse finalement mes lèvres jusqu'à son oreille pour y murmurer d'une voix grave. « T'es sûrement la gonzesse la moins discrète de la terre. » Ce qui pour le coup n'est pas vraiment un défaut, puisque sans ça je ne pourrais pas la taquiner comme je suis en train de le faire.
Bien que l'envie de provoquer mon ex de bon matin soit présente, je parviens tout de même à me détacher d'elle et retrouver ma position de départ. Du moins pas pour très longtemps, puisque je quitte bien vite le lit pour marcher jusqu'à la fenêtre et jeter un œil à travers celle-ci. « Ça va le crâne ? »
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05.10.20 19:12
Confront the truth
Jay & Ciara
« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
La nuit a été relativement calme malgré tout. J'ai vite oublié la présence de mon ex puisque je me suis blottie contre lui comme si de rien n'était. Mon inconscient me joue de beaux tours puisqu'au réveil, je panique presque d'être aussi proche de Jay. Le peu de temps que je reste collée à lui, je peux constater que son corps a effectivement bien changé. Il est plus imposant qu'avant, plus ferme et musclé. Sa chaleur me fait du bien mais je me détache tout de même de peur qu'il se réveille. Je serai incapable d'expliquer ma présence dans ses bras et honnêtement, je ne me sens pas prête à avoir une autre conversation profonde aussi vite. Après une manoeuvre plus ou moins discrète pour m'échapper de son côté du lit, je me tourne dos à lui et fais mine de dormir quand je le sens remuer. Je me crispe même totalement lorsque c'est lui qui se colle à moi. Il ne le voit pas mais j'ai les yeux grands ouverts, le coeur qui tambourine violemment dans ma poitrine et je commence même à avoir une fine couche de sueur froide sur la peau. C'est dingue de se mettre dans un tel état pour un mec ! Je manque de m'étouffer quand il me murmure une taquinerie à l'oreille. Bordel de merde ! Je déglutis et tire le drap contre ma poitrine avant de m'assoir dans le lit. Jay s'est déjà détourné et s'apprête même à se lever quand je distingue enfin sa silhouette. "J'pensais que tu dormais." Ouais, pas terrible comme explication. Je grimace en passant la main dans mes cheveux et attends encore quelques secondes avant de répondre à sa question suivante. "Je crois oui." Au vu de ma voix un peu rauque, il est clair que je suis déshydratée et que j'ai besoin d'avaler un peu d'eau. Sauf que je n'ai pas envie de quitter le lit tout de suite personnellement. "Et toi, t'as bien dormi ?" Si on omet ma discrétion légendaire comme il l'a si bien fait remarquer. L'ambiance est un peu étrange. Pas totalement tendue mais.. bizarre. On a passé la nuit ensemble, choque qui n'était plus arrivé depuis presque dix ans. Est-ce que ça va aggraver encore un peu notre relation ou au contraire, ça va nous permettre de nous rapprocher ?
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Jay O'Kelly
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« Don’t take my number, don’t want your number. I’ll call you back if that head right baby. I won’t love you, I can’t love you. And I woke up in the kitchen saying how the hell did this shit happen oh baby. Drunk in love. We be all night. »
Autant le dire, l’excuse de mon ex est vraiment merdique. Mais je n’ai pas envie de débattre là-dessus. Pas à une heure aussi matinale. Alors pour une fois, je ferme ma gueule et me limite à un petit sourire que la demoiselle depuis sa position ne peut pas voir. Après une courte hésitation, je décide de me redresser et même si je suis toujours assis sur le lit, je peux déjà avoir une vue sur la fenêtre et les bâtiments qui se trouvent derrière. A première vue le temps n’a pas l’air trop mauvais ce qui pourrait presque me mettre de bonne humeur. Si bien sûr j’étais du genre à laisser ce genre de petits détails influé sur mon moral. Mais puisque ce n’est pas le cas, c’est avec un regard neutre que j’oublie la fenêtre et me redresse complètement, cherchant du regard mon pantalon qui doit trainer dans un coin.
« J’ai pas été poignardé dans la nuit alors tout va bien. » Dos à la jeune femme, je récupère mon jeans et l’enfiler rapidement avant d’attraper le téléphone qui se trouve sur la table de nuit. Un coup d’œil rapide à ce dernier me permet de voir que j’ai reçu quelques messages mais ces derniers devront attendre un peu avant d’obtenir une réponse. « T’as du café qui traine ? » Débuter une journée sans ma dose de caféine, voilà une chose impossible et la petite blonde doit s’en souvenir puisque c’était déjà le cas à l’époque où nous étions ensemble. Sans rien ajouter, je quitte le lit et après avoir glissé le téléphone et mes clés dans ma poche, je rejoins la sortie. Laissant ainsi la petite blonde se réveiller tranquillement.
De mon côté, c’est une nouvelle aventure qui commence, puisque je me retrouve à fouiller dans le couloir à la recherche de la cuisine que par chance je trouve assez rapidement. Pas encore totalement réveillé, j’ouvre plusieurs placards avant d’enfin mettre la main sur une tasse que je glisse rapidement sous la machine à café. Entre deux bâillements, je place une dosette dans la machine et actionne cette dernière, laissant le bruit agressif du moteur venir briser le silence. N’ayant plus rien d’autres à faire, je profite finalement de ce petit moment pour répondre à quelques messages. Le tout en lançant quelques regards vers l’entrée de la pièce, me demandant à quel moment la propriétaire des lieux va finir par débouler.