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La bouteille, béquille des démunis

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05.10.20 19:39

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick détestait les hôpitaux. C'était plus fort que lui mais depuis sa plus jeune enfance, les longs couloirs blancs le mettaient mal à l'aise. C'était une terrible ironie du sort quand on le savait diplômé d'une thèse en pharmacologie mais également officier de police. Les laboratoires étaient littéralement son lieu de vie autant que de travail. Les hôpitaux représentaient une peur enfantine cachée derrière son flegme anglais.

Dispensaires, CHU, simples infirmeries... Cela suffisait à lui nouer l'estomac. L'odeur n'était pas la même que celle d'un laboratoire plus classique ou du commissariat. L'ether se mêlait à la maladie et aux caustiques féroces pour désinfecter. Des ombres délétères semblaient l'attendre à chaque coin de couloir. Ces hommes et femmes allongés dans leur lit, tantôt attendant une mort qui ne venait pas, tantôt foudroyés au plus fort de leur vie. Les hôpitaux rappelaient bien trop sa propre mortalité à Mederick. Ce n'était pourtant pas cette peur inconsciente qui avait longuement fait hésité à l'officier de police de venir rendre visite à son collègue. Il avait plutôt craint de revoir Hope et qu'elle se rende compte de sa tension dans ce lieu. De plus, il ne connaissait pour ainsi dire pas du tout l'inspecteur McMullen et craignait de gêner et...

bonjour ! Je peux vous aider ? demanda une infirmière à l'âge passé et pourtant vaillante en ces sinistres jours.
Je cherche la chambre de l'officier McMullen, un..
La belle gueule cassée ? Il a quitté le service il y'a trois semaines. Vous seriez pas en retard ?

Pris au dépourvu, Mederick hésita et la femme leva les yeux au ciel. En l'espace d'une seconde, elle éloignait déjà sa masse formidable d'un pas rapide, le laissant au dépourvu. Il ne restait plus qu'à envoyer un message à River et dégoter l'adresse privée de Callen.

***

Bien que sa supérieure eut réagi en l'espace de quelques heures à peine, Mederick avait attendu presque une semaine avant d'oser venir frapper à la porte du convalescent. Le détective avait horreur des irruptions dans sa sphère privée et respectait en retour celles de ses collègues. Il ne partageait presque aucun moment avec les membres de l'OCU en dehors des horaires de bureaux. Même les traditionnels BBQ d'été avaient été évité avec talent.

Une gêne terrible le bloquait alors qu'il attendait bêtement devant la porte, deux bouteilles d'irish whiskey dans la main. La première était de la Pearse Lyons Distillery, une magnifique distillerie montée dans une ancienne église qu'il avait visité à son arrivée à Dublin. L'autre était une vague distillerie située dans les tréfonds de l'Irlande profonde. On lui avait dis du bien et...

Mederick se morigéna alors que ses pensées s'évadaient. Seuls les moments de gêne les plus profonds savaient le rendre aussi indiscipliné sur le cours de son esprit. Avec un juron, il prit une profonde inspiration et se décida à enfin frapper au battant de la porte.

Inspecteur McMullen ? Mederick Hustler. Je suis l'officier de liaison entre la Garda et l'OCU. Nous ne sommes pas croisés mais... J'ai entendu parler de vos exploits et votre blessure. J'apporte une bouteille pour faire connaissance.

Enfin si vous le voulez, termina mentalement Mederick alors que les secondes s'égrenaient.

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Callen McMullen
Callen McMullen
/ ORIGINES : Irlandais pur souche, natif de Cork
La bouteille, béquille des démunis  D2a72f13e931f3bcc74668795e1a7b67

/ STATUT : En couple avec Hope Landry
/ OCCUPATION : Détective de la Garda, le travail était toute sa vie avant de rencontrer Hope, ça et protéger les rares personnes qui lui sont chères.
/ LOGEMENT : Il partage actuellement son temps entre son appartement sur Kilmainham et la maison de Hope à Georgian Quarter où il se rend chaque fois que son travail lui offre un peu de stabilité.
/ CRIMINALITE : Il fait respecter la Loi, son objectif est de mettre tous les criminels derrière les barreaux.
/ RELATIONS : La bouteille, béquille des démunis  Gesp

River Monroe ► coéquipière, collègue, amie, amante.
Hope Landry ► infirmière et protégée
Ailla Moore ► collègue fiable
Yara Calderon ► mercenaire alliée
Sean O'Sullivan ►Collègue et ami
Maureen O'Brien ► Collègue Lieutenant

/ PSEUDO : Ketro
/ CELEBRITE : Joel Kinnaman
/ COMPTES : Terrence Connolly
/ CRÉDITS : Bazzart
/ MESSAGES : 401
/ PIEGE DEPUIS : 14/08/2020
https://lttp.forumactif.org/t5780-callen-never-give-up https://lttp.forumactif.org/t5782-callen-detective-de-la-garda-t
05.10.20 22:09

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Plus d'un mois avait passé depuis qu'il avait failli y rester et le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'il ne s'en sortait pas aussi mal que ce qu'on aurait pu craindre. Bien sûr il douillait encore en forçant sur sa jambe et son abdomen encore douloureux, bien sûr le chirurgien lui avait dit d'éviter de trop se déplacer le temps que tout finisse de cicatriser en interne et ne se consolide comme il fallait, mais lorsque Hope avait appelé à l'aide il n'avait pas pu s'empêcher de foncer jusque chez elle, béquilles sous le bras. La suite avait été un enchaînement d'évènements l'ayant finalement mené à une paix qu'il n'avait plus éprouvé depuis de trop longues années. Malgré tout il avait fallu la laisser reprendre son travail quelques jours plus tard, retourner chez soi en promettant qu'elle pouvait passer quand elle voulait, lui donnant même -et c'était assez dingue avec le recul- un double de sa clef. Au cas où elle aurait besoin d'un endroit où on irait pas la chercher. Alors forcément, quand il entendit quelques brefs coups frappés à sa porte alors qu'il était installé dans son canapé à regarder un film quelconque qui passait à la télévision, le Lieutenant s'était immédiatement redressé, plein d'espoir, s'apprêtant à répondre quand il entendit une voix qu'il ne connaissait pas et qui, de toute évidence, n'était ni celle de l'infirmière ni même celle d'une femme.

Inspecteur McMullen ? Mederick Hustler. Je suis l'officier de liaison entre la Garda et l'OCU. Nous ne sommes pas croisés mais... J'ai entendu parler de vos exploits et votre blessure. J'apporte une bouteille pour faire connaissance.

Ah... Passée la brève déception quant à l'identité de son visiteur, succéda dans la foulée un sentiment de gratitude sympathique. Il se souvenait de ce membre de la Garda, un jeune homme qui commençait à faire doucement ses preuves malgré un statut peu enviable d'intermédiaire entre la Garda et l'OCU.

- Allez-y entrez !

Lança-t-il depuis le canapé dont il se leva, attrapant ses béquilles pour s'aider à marcher plus rapidement, n'en ayant vraiment besoin que pour éviter à sa jambe de trop souffrir. Les séances de rééducation allaient bientôt commencer et on lui avait dit de ne pas forcer par anticipation. En entrant, Mederick pu constater que l'appartement propre et rangé du Lieutenant était somme toute assez classique, plutôt spacieux pour un célibataire, agrémenté ça et là de plantes vertes pour égayer un peu l'ensemble. S'avançant vers lui, un Callen aux cheveux blonds en désordre, un sourire aux lèvres, vêtu d'un pantalon de sport noir et d'un t-shirt de la même teinte. Arrivant à sa hauteur, il cala une béquille sous son bras et tendit la main.

- Hustler, quelle bonne surprise ! Je ne pensais pas que vous viendriez me rendre visite. Venez, restez pas dans l'entrée.

Il alla refermer à clef derrière l'agent, ayant jusqu'à présent laissé déverrouillé au cas où, mais à présent qu'il avait un visiteur, pas question de prendre le risque qu'on les interrompe.

- J'aime bien votre façon de faire connaissance.

Affirma Callen en désignant du menton les bouteilles, allant poser les béquilles contre le mur pour mieux boiter jusqu'au vaisselier dans lequel il prit deux verres à whisky, les posant sur la table en lui faisant signe de s'installer, s'asseyant lui-même rapidement en retenant un soupir de soulagement. Oh bordel ce que ça tirait encore sévèrement.

- Comment allez-vous ? Ça se passe bien à la Station ?

Les visiteurs ne se précipitaient pas à sa porte et en-dehors des quelques plus proches amis et collaborateurs, la plupart se tenaient à l'écart et à raison. La Mafia l'avait dans le collimateur, venir ici c'était risquer d'être associé à lui et, par extension, devenir une cible vivante pour d'éventuelles représailles, ou pire encore.


@Mederick Hustler
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08.10.20 13:34

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick hésita. L'inspecteur venait de lui de lui ordonner d'entrer directement dans l'appartement. Malgré tout, la bonne éducation restrictive de l'officier de police l'empêchait de pousser le clenche. Tourner le battant de la porte d'entrée c'était violer l'intimité de son collègue. Mederick ne supportait pas cette idée et resta figé quelques secondes, la main sur la poignée de porte. Finalement, la raison lui revint ainsi que l'idée que l'homme qu'il visitait était touché à la jambe.

Pénétrant enfin dans le domaine du privé, l'inspecteur ne put s'empêcher d'observer l'appartement. Il était assez grand pour un homme vivant seul et surtout bien rangé et propre. Agréablement surpris - au vu à la fois des taudis et des prix de Dublin - Mederick ressentit une pointe de jalousie. La vie en colocation était un plaisir pour lui, surtout après les baraquements militaires. Cependant, avoir son cocon de bonheur lui manquait terriblement parfois. Les longues journées de sexe à ne pas sortir du lit ou du canapé avec Alienor lui semblaient si loin désormais…

Lorsque Callen se présenta directement à Mederick, ce dernier lui adressa un grand sourire. Il avait souvent entendu parlé de l'inspecteur, en bien comme en mal et sa curiosité n'attendait que de le rencontrer. Avec sa grande taille, sa stature martiale et son air ébouriffé, l'anglais pouvait comprendre pourquoi McMullen faisait se pâmer les infirmières et les stagiaires de l'hôpital ou celles de la Garda. Serrant vivement sa main, Mederick laissa l'homme le dépasser pour fermer derrière eux. Appréciant le geste, aussi bien de s'être déplacé jusqu'à son visiteur mais également d'empêcher toute interruption impromptue, l'officier de police resta debout dans le salon, penaud.

Je me devais de rendre visite à un collègue. Si même l'OCU ne veille pas sur les siens, on vaut moins que des criminels.

A vrai dire, Mederick savait parfaitement que la Mafia ou les gangs constituaient des fraternités très soudées. Tellement soudée que tremper avec l'étranger - ou pire l'ennemi - était passible d'une balle dans la nuque et un rendez vous avec les poissons. Il garda ses pensées pour lui alors qu'il servait deux whisky, en proportion plus que généreuses. Avec un sourire, il en tendit un à Callen avant de les faire tinter. Après une longue gorgée, et un claquement de langue appréciateur, il finit par répondre.

La vie au poste suit son cours... L'inspecteur général veut nous mettre des bâtons dans les roues, River mène sa barque et je suis le pire ennemi des secrétaires. Et vous inspecteur ? Comment va votre jambe et votre affaire ?

Mederick faisait une politesse en demandant directement à Callen des nouvelles concernant sa situation et l'affaire qui l'avait amené à être blessé dans l'exercice des ses fonctions. Son statut lui permettait de regarder les dossiers, et même de rapporter ses pensées à la Garda - ce qu'il se gardait bien de faire. A vrai dire, Mederick voulait surtout se rapprocher de son collègue et entendre son récit de première main.
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Callen McMullen
Callen McMullen
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/ PIEGE DEPUIS : 14/08/2020
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08.10.20 20:26

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Je me devais de rendre visite à un collègue. Si même l'OCU ne veille pas sur les siens, on vaut moins que des criminels.

Callen avait hoché la tête, ne pouvant qu'approuver de telles paroles en sachant que la Mafia fonctionnait comme une grande famille, certes bardées de défauts et franchement peu enviable, mais quelle famille ne l'était pas ? S'installant tous les deux à table, le Détective eut un sourire en voyant Mederick charger généreusement son verre de whisky, le prenant bien volontiers malgré tout pour trinquer avec lui. C'était son premier verre depuis des semaines et il soupira de contentement, sa langue frottant son palais pour mieux apprécier la qualité de ce que son collègue lui avait ramené. Ça c'était de la qualité.

La vie au poste suit son cours... L'inspecteur général veut nous mettre des bâtons dans les roues, River mène sa barque et je suis le pire ennemi des secrétaires. Et vous inspecteur ? Comment va votre jambe et votre affaire ?

- Aussi bien que possible au vu des circonstances. Ça ne m'étonne pas que l'inspecteur général soit sur votre dos, c'est sa spécialité même s'il mérite sa place, et épargnez donc un peu les secrétaires, elles ont bien assez de travail comme ça.

Plaisanta le blond en lui faisant un clin d’œil, reprenant une gorgée avant de s'assouplir la nuque.

- Ma jambe va mieux et le reste aussi. Je commence les séances de kiné la semaine prochaine, j'ai déjà pris rendez-vous. En attendant j'ai ordre de me reposer, même si de vous à moi, j'ai du mal à rester en place.

Ce n'était pas dans sa nature, la preuve en était la veille où il avait finit dans cet état, alors qu'il était déjà blessé et qu'il aurait du rester planqué à l'abri, ici chez lui ou ailleurs, mais qu'il avait tenu à aller échanger ses jours avec Sean pour pouvoir faire passer son absence pour des vacances plutôt qu'une disparition de planqué... Têtu il était, têtu il resterait.

- Vous avez dit que vous aviez entendu parler de mes exploits... ça jase à mon sujet à ce point-là ?

Demanda le Task Force avec un air passablement embêté, se passant une main sur la nuque, ébouriffant un peu plus les cheveux courts qui s'y trouvaient, si tant est que ce soit possible. Ses yeux bleus accrochèrent le regard de Mederick, songeur et suspicieux à la fois, cherchant à voir clair dans ses paroles autant que dans son attitude.


@Mederick Hustler
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Invité
12.10.20 15:44

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick n'était pas un homme qui riait facilement. Bien que toujours souriant, il montrait son affection plus facilement par son regard chaleureux ou le contact physique. Ce n'était ni son éducation, ni une timidité enfouie qui l'empêchait de laisser s'épancher son amusement. Il n'aimait pas son rire qu'il trouvait bien trop sec. De plus, le bruit était une invasion auditive de son environnement et jamais Mederick n'aurait osé déranger de la sorte. Un ricanement, parfois cynique ou amer, était généralement ses seul excès en la matière. Malgré tout, il ne put s'empêcher de laisser échapper un éclat de rire alors même qu'il buvait une longue gorgée de whisky.

S'étouffant sur le liquide, il se mit à tousser brutalement, plié en deux et le dos secoué de spasme. Mêlant une hilarité mal contenue et une toux désagréable, sa position le laissa à bout de souffle lorsqu'il reprit contenance. Rouge de gêne, et par l'effort, le détective se redressa de manière digne et réarrangea son col pour éviter le regard de son collègue qu'il devinait moqueur. Callen pourrait se vanter à son retour au poste d'avoir su faire sortir de sa réserve le très flegmatique Medelord. Remis de ses émotions, il répondit au blessé.

Je compatis. J'ai eu le malheur de me fouler la cheville à l'armée et je suis resté deux semaines immobilisé. Ils hésitaient à me lâcher sur le pas de tir voir si je rattrapai pas les balles à la course tant j'étais déchaîné sur la fin.. N'hésitait pas à me faire pour une quelconque activité physique comme une randonnée ou de l'escalade quand vous serez d'attaque.

C'était là des pratiques sportives parfaites pour la rééducation des muscles mais également pour les raffermir. Mederick l'avait appris à ses dépends, surtout au sujet de l'escalade. La première séance l'avait laissé perclus de courbatures sur plusieurs jours. Une initiation plus que mal venue à certains muscles dont il n'avait jamais douté de l'existence jusqu'alors.

Personne ne sait vraiment pourquoi vous êtes blessé, ni même l'affaire qui a mené à vous prendre une balle. A vrai dire, les rumeurs et les paris vont bon train à ce sujet. On soupçonne même une maîtresse qui s'est un peu échaudé au point de vous tirer dessus lorsqu'elle a quitté son mari pour vous alors que vous aviez rien demandé. détailla Mederick, en haussant les épaules.Par contre, j'ai clos les dossiers, mis les tampons et fais un solide rapport à l'inspecteur. River m'a bien dis de rester bouche cousue et j'essaye d'éviter d'être trop... transparent avec l'inspecteur quand ça l'arrange. J'ai juste besoin de savoir ce qu'il ne faut pas dire et... un peu assouvir ma curiosité.

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Callen McMullen
Callen McMullen
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12.10.20 21:13

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Réussir à tirer un rire à Mederick, fut-il étranglé et à moitié étouffé, était un exploit dont Callen pourrait effectivement se targuer si un jour l'occasion se présentait de glisser subtilement cette information dans une conversation, comme ça, l'air de rien, juste pour voir la tête de ses collègues et en rire à son tour. Le regard du blond ne fut pas tant moqueur que amusé, il avait un côté taquin que certains ignoraient, et le faire découvrir de cette façon à son collègue était encore la plus drôle, même si le pauvre en faisait les frais.

Je compatis. J'ai eu le malheur de me fouler la cheville à l'armée et je suis resté deux semaines immobilisé. Ils hésitaient à me lâcher sur le pas de tir voir si je rattrapais pas les balles à la course tant j'étais déchaîné sur la fin... N'hésitez pas à me faire signe pour une quelconque activité physique comme une randonnée ou de l'escalade quand vous serez d'attaque.

- Ce sera avec plaisir, je note l'offre.

Il bu une nouvelle gorgée et soupira un peu de contentement, se sentant suffisamment détendu et en confiance pour tâter le terrain et demander si on parlait tant que ça de lui et de ce qui lui était arrivé. La réponse, assurément, fut aussi complète qu'intéressante.

Personne ne sait vraiment pourquoi vous êtes blessé, ni même l'affaire qui a mené à vous prendre une balle. A vrai dire, les rumeurs et les paris vont bon train à ce sujet. On soupçonne même une maîtresse qui s'est un peu échaudé au point de vous tirer dessus lorsqu'elle a quitté son mari pour vous alors que vous aviez rien demandé.

Prendre une balle, c'était ça qui s'était dit ? River et Sean avaient bien couvert ses arrières, sans parler de Yara, d'Alex et de son groupe. Oh il savait tout ce qu'il leur devait, même s'il n'avait pas revu grand-monde depuis qu'il avait eu le droit de quitter l'abri son amie mercenaire pour regagner son domicile, force était de constater que les choses semblaient enfin s'être tassées. Un léger sourire amusé étira le coin des lèvres du Task Force qui porta le verre à ses lèvres.

- Je devrais demander un pourcentage sur ces paris, j'espère qu'ils ont prévu de m'offrir un beau cadeau à mon retour en contrepartie.

Bien sûr il n'en pensait pas un mot, comme le prouva le clin d'oeil complice qu'il adressa à Mederick afin de lui assurer qu'il s'agissait là d'une plaisanterie et non d'un aveu de trafic d'argent au sein de la Garda Station. Non, entre collègues, on ne faisait que se chambrer et parier amicalement, rien de plus.

Par contre, j'ai clos les dossiers, mis les tampons et fais un solide rapport à l'inspecteur. River m'a bien dis de rester bouche cousue et j'essaye d'éviter d'être trop... transparent avec l'inspecteur quand ça l'arrange. J'ai juste besoin de savoir ce qu'il ne faut pas dire et... un peu assouvir ma curiosité.

Cette fois les yeux bleus de Callen se rivèrent soudain à ceux de son visiteur, un éclat dur et acéré faisant briller ses prunelles, le rendant presque inquiétant tant le revirement était abrupte et soudain. Lentement il reprit une gorgée de whisky, puis tout aussi lentement il reposa son verre, se levant en attrapant ses béquilles pour se diriger vers la porte d'entrée. Un coup d’œil par le judas, puis il alla aux fenêtres, vérifiant que tout était bien fermé, faisant le tour de son appartement ainsi, dans un silence grave, attrapant son téléphone qu'il vint placer sur la table.

- Votre cellulaire.

Demanda-t-il en désignant la table pour qu'il le pose dessus, attendant que ce soit fait pour s'en emparer soudain, défaisant le capot dont il retira batterie et puce, faisant de même avec le sien, laissant le tout en plan sur la table avant de relever les yeux sur Mederick.

- Ce que je vais vous dire ne dois jamais sortir d'ici, Hustler, et si j'apprends d'une façon ou d'une autre que vous portez un micro, je vous assure que ce qu'on m'a fait pourrait bien vous arriver aussi.

Menacer un collègue qui s'était mouillé n'était sans doute pas la façon la plus gentille de le remercier.... non, c'était même carrément injuste vu de l'extérieur, mais le Task Force savait qu'il n'y avait pas que sa propre sécurité et intégrité qui étaient en cause, et il refusait que ce qu'il confie à l'homme ne porte préjudice à qui que ce soit, fut-ce indirectement. Il tira son paquet de clopes de sa poche et en sortit une, tendant le paquet en direction de Mederick.

- Vous fumez ? Moi oui, j'espère que ça ne vous dérange pas.

Ils allaient aborder le vif du sujet et bien que le jeune homme ne soit pas juste un simple gratte-papiers, il valait mieux prendre certaines précautions au cas où il lui prendrait l'envie de bavasser.

- Ce n'est pas pour rien qu'on dit que la curiosité est un vilain défaut, Hustler. Moins vous en saurez et moins vous courrez de risques...

Callen alluma son bâton de mort et tira dessus, soufflant la fumée de côté pour épargner un minimum son collègue, le fixant de nouveau de ses yeux bleu glace.

- Cela dit vous avez mérité des explications, alors si vous voulez vraiment connaître la vérité, dites-le franchement au lieu de vous chercher des excuses en invoquant des sujets qu'il ne faudrait pas aborder.

La proposition était faite, libre à Mederick de s'en saisir ou de la décliner.



@Mederick Hustler
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17.10.20 15:12

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick soutint longuement le regard du policier lorsque celui-ci le fixa brusquement. Un sourire hautain se dessina sur ses lèvres alors que les deux hommes signaient silencieusement un accord tacite. Le changement d'attitude du policer ne le surprit qu'à moitié. Les rapports au sujet de l'accident de River étaient assez flous, ainsi que sa mission, pour que le détective ait senti l'anguille sous la roche. Cependant, les membres de l'OCU se serraient les coudes et même les questions directes de ses supérieurs avaient ricoché sur Mederick.

Suivant du regard l'officier de police, Mederick nota à quel point il était fébrile et ne fit aucune remarque quant aux mesures de sécurité qu'il prenait. Bien qu'il soit surpris, il pouvait bien comprendre qu'après une telle blessure, Callen soit méfiant. Aussi il lui tendit sans hésiter son portable lorsqu'il lui demanda, pas plus qu'il ne râla lorsque son coéquipier l'ouvrit et en retira la batterie sans hésiter une seconde.

Revenu à sa place, Callen commença à énumérer de vagues menaces. Mederick haussa les épaules avant de lever les mains en l'air avec un sourire faussement contrit. Les airs de gros bras que Callen se donnaient ne l'atteignait qu'à peine mais il joua le jeu. Prenant une cigarette dans le paquet si gentiment proposé, Mederick sortit des allumettes de sa poche et en fit grésiller une. Approchant la flamme du tabac, il inspira doucement et ferma les yeux pour apprécier la fumée âcre dans ses poumons. Il finit par répondre à Callen d'une voix douce mais plus basse.

Même si mon service a été court, je reste un officier des Irish Guards. On a été déployé sur des terrains confidentiels, le MI6 nous a bien formé.

Tirant une nouvelle bouffée de fumée de sa cigarette, Mederick se pencha en avant avec un air conspirateur.

Vous savez ce qu'on dit : la curiosité a tué le chat. Mais ces putains de matous ont 9 vies et ça me va très bien.

Se reculant dans sa chaise, Mederick croisa les jambes d'un air élégant et tapota le filtre sur la table.

Que cela soit bien clair. Je vous demande ces renseignements dans un but strictement professionnel et amical. Je ne suis pas une taupe et je ne compte pas le devenir. Je n'ai aucune hésitation à mentir aussi me la jouer pas "vous ne pouvez pas raconter ce que vous ne savez pas". On me pose des questions et on s'intéresse au dossier qui a envoyé un agent à l'hôpital. Si vous voulez pas que la direction de la maison ne prenne le contrôle, j'ai besoin de connaître les détails. Cela me permettra d'avoir une stratégie et de réfléchir à comment suffisamment couvrir l'OCU pour que l'on garde l'enquête... A moins que vous ne vouliez laisser le travail à d'autres, plus compétents ? laissa entendre Mederick, sachant parfaitement que cela était contre la nature de Callen. Piquer la fierté du détective n'aiderait certainement pas à s'en faire apprécier mais cela mettait les choses au clair. A défaut d'être un ami pour le moment, Mederick était un allié.

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Callen McMullen
Callen McMullen
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/ CRIMINALITE : Il fait respecter la Loi, son objectif est de mettre tous les criminels derrière les barreaux.
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River Monroe ► coéquipière, collègue, amie, amante.
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17.10.20 16:07

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Mederick ne broncha pas un seul instant face au manège de Callen et celui-ci, bien que continuant sur sa lancé, ne manqua pas de le noter dans un coin de son esprit, la suite lui indiquant que non, le jeune homme n'était pas stupide et le prenait tout à fait au sérieux, à ceci près qu'il n'imaginait pas ce dont il était réellement capable, sans quoi aurait-il dissimulé ce sourire suffisant qui étira ses lèvres... Bah, il fallait bien que jeunesse se fasse, n'est-ce pas ? Au moins avait-il accepté sa cigarette, l'allumant en même temps que le blond s'occupait de la sienne, lui rappelant sa formation par le MI6 avant de se pencher avec un air de conspirateur surjoué qui aurait pu amuser le Détective dans d'autres circonstances.

Vous savez ce qu'on dit : la curiosité a tué le chat. Mais ces putains de matous ont 9 vies et ça me va très bien.

- Quand vous en aurez perdu suffisamment, vous comprendrez qu'il faut préserver celles qui vous restent.

Il tira une longue bouffée sur son bâton de mort, expirant vers le plafond qu'il fixa quelques secondes avant de reporter son attention sur son collègue qu'il écouta avec attention.

Que cela soit bien clair. Je vous demande ces renseignements dans un but strictement professionnel et amical. Je ne suis pas une taupe et je ne compte pas le devenir. Je n'ai aucune hésitation à mentir aussi me la jouer pas "vous ne pouvez pas raconter ce que vous ne savez pas". On me pose des questions et on s'intéresse au dossier qui a envoyé un agent à l'hôpital. Si vous voulez pas que la direction de la maison ne prenne le contrôle, j'ai besoin de connaître les détails. Cela me permettra d'avoir une stratégie et de réfléchir à comment suffisamment couvrir l'OCU pour que l'on garde l'enquête... A moins que vous ne vouliez laisser le travail à d'autres, plus compétents ?

- Jouez pas à ça avec moi, Hustler, vous savez très bien que même le MI6 n'a pas pu démanteler la Mafia dans notre pays, et je ne parle même pas de la Nouvelle IRA parce que là, où qu'ils soient, ils vont avoir les oreilles qui sifflent. Cela dit je pense que nous sommes à peu près sur la même longueur d'onde alors...

Le Task Force eut un sourire provoquant et amusé au coin des lèvres, se levant pour aller allumer un petit poste de radio dont il monta fortement le son, revenant s'assoir et se penchant légèrement comme venait le faire son collègue, sans le côté exagéré, ses avant-bras sur la table. Sa voix baissa de plusieurs crans pour se faire sur un ton de confidence et pour ainsi être couverte par la radio pour toute oreille indiscrète qui utiliserait un de ces capteurs espions à l'ancienne.

- L'agent Monroe s'est défendue contre un membre de la Mafia locale et lui a tiré dessus. Le type ne voulait pas se venger, pour certaines raisons, mais il n'avait aucun contrôle sur certains membres des branches annexes qui ont apprit ce qui était arrivé et ont voulu "casser du flic". Elle et moi avons été pris pour cible, elle a pu échapper à ses poursuivants mais pas moi, vu que j'étais justement en train d'enquêter sur certaines activités du côté des docks.

Le blond tira de nouveau sur sa cigarette, remuant la mâchoire de gauche à droite en se remémorant la première nuit.

- Il y a eu une fusillade dans un entrepôt trois jours avant mon hospitalisation, je pense que celui qui m'a tiré de là s'est arrangé pour faire le ménage et, avant que vous demandiez, non, je ne vous donnerais pas son nom.

Callen sourit en coin puis se redressa, sa main venant masser lentement son flanc douloureux.

- Je me suis fait rafistoler et aidé par une connaissance de longue date, je devais rester planqué quelques temps pour que les choses se calment, mais vous me connaissez assez maintenant pour savoir que ce n'est pas mon truc. J'ai voulu arranger mes jours de congés avec un collègue et prévenir deux-trois personnes avant de faire le mort, je pensais que j'aurais au moins quelques jours de répit vu le ménage qui avait été fait... C'est en sortant de la Garda Station qu'on m'a cueilli. Et allez courir quand vous avez déjà un trou dans le bide et dans la jambe, j'vous jure que c'est vraiment difficile, même avec beaucoup de bonne volonté.

Il secoua la tête, s'amusant presque de sa propre connerie, de l'inconscience avec laquelle il avait géré tout ce merdier. Son léger sourire disparu cependant alors que ses yeux bleus s'assombrissaient, la suite des souvenirs étant tout sauf agréable.

- Le seul soulagement que j'ai eu durant tout le temps où ils m'ont torturé, c'était de savoir que Riv' était à l'abri. Le reste...

Le Détective fit un vague signe de la main qui tenait encore sa cigarette, comme pour dire que cela n'avait pas d'importance, portant le bâton de mort à ses lèvres pour tirer de nouveau dessus, expirant fortement, fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir pour lever son regard sur Mederick, un regard implacable et déterminé, un regard de survivant qui serait prêt à n'importe quoi pour continuer d'avancer.

- Plutôt que de finir ce qu'ils avaient commencé au chalumeau, ils ont essayé de nous faire exploser en nous enfermant dans le bâtiment où ils nous torturaient, avec une bombe. Des connaissances nous ont trouvés à temps et celui qui était avec moi a réussi à me traîner hors de là avant que tout explose. Le reste, c'est l'hôpital qui s'en est chargé.

Callen n'avait pas parlé autant depuis longtemps, il n'était même pas certain de se rappeler quand, mais bizarrement après ça il sentit un poids s'enlever de ses épaules et un soupir de soulagement lui échappa. Il scruta alors Mederick, yeux plissés, cherchant à déterminer ce qu'il pouvait bien penser exactement.



@Mederick Hustler
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20.10.20 17:03

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Si Mederick connaissait la majeure partie de l'affaire, il était loin de connaître les détails. Une chose était sûre, c'était qu'il n'était pas prêt à les entendre et que cette découverte lui laissait une grande admiration pour l'officier de police. De nombreux autres inspecteurs étaient de simple policiers carriéristes ou arrivés là par défaut. Certains étaient pourris jusqu'à la moelle, fermant les yeux sur la criminalité, tandis que certains avaient trop peur pour bouger le petit doigt. Mederick n'aimait pas cet immobilisme mais ne pouvait que se tenir tranquille. Savoir que d'autres que lui voulaient se battre - et le faisaient - l'exciter.

Si Mederick n'avait pas été confronté lui-même à la Mafia, il connaissait les secrets de nombreux dossiers, leurs actions ainsi que leurs activités. Il se sentit à la fois désolé et fier pour Callen. Désolé pour ce qu'il avait subi, la douleur de la torture était quelque chose d'horrible. Mederick avait vu plus d'un homme brisé par celle-ci et la condamnait fermement. Cela ne faisait que renforcer la fierté de servir avec un homme capable d'y résister. Hochant la tête d'un air appréciateur, Mederick pinça les lèvres avant de parler d'une voix douce et faible.

Merci d'avoir partagé cela avec moi, Callen. J'apprécie autant votre geste que la confiance qu'il signifie.

Tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette, Mederick jeta un regard en coin à son équipier.

Je me suis toujours demandé pourquoi ils m'avaient posé à l'OCU pour de la paperasse. Je pense qu'ils me trouvaient hyperactif à côté des autres recrues ou ceux du labo. Je crois surtout qu'ils ont pensé que je serai le parfait compromis entre vous et les pontes des bureaux !

Il éclata d'un rire joyeux qui s'éteignit bien vite. Son regard devint plus dur et sérieux et Mederick se redressa inconsciemment.

Et maintenant Callen ? Quels sont vos plans par rapport à ça ? J'imagine que vous voulez vous venger ou faire tomber ceux qui vous ont fait ça.
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Callen McMullen
Callen McMullen
/ ORIGINES : Irlandais pur souche, natif de Cork
La bouteille, béquille des démunis  D2a72f13e931f3bcc74668795e1a7b67

/ STATUT : En couple avec Hope Landry
/ OCCUPATION : Détective de la Garda, le travail était toute sa vie avant de rencontrer Hope, ça et protéger les rares personnes qui lui sont chères.
/ LOGEMENT : Il partage actuellement son temps entre son appartement sur Kilmainham et la maison de Hope à Georgian Quarter où il se rend chaque fois que son travail lui offre un peu de stabilité.
/ CRIMINALITE : Il fait respecter la Loi, son objectif est de mettre tous les criminels derrière les barreaux.
/ RELATIONS : La bouteille, béquille des démunis  Gesp

River Monroe ► coéquipière, collègue, amie, amante.
Hope Landry ► infirmière et protégée
Ailla Moore ► collègue fiable
Yara Calderon ► mercenaire alliée
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/ PSEUDO : Ketro
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20.10.20 18:08

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Il était aisé de passer sur les détails de la torture, y repenser était déjà douloureux en soi et Callen sentait les cicatrices encore trop fraîches l'élancer, toute son attention se portant sur son corps qu'il parvint à maîtriser alors que des frémissements nerveux le parcourait tandis qu'il n'en montrait rien depuis l'extérieur. Il n'évoquerait pas non plus les cauchemars, sa paranoïa qui avait encore gagné quelques crans -même si cela s'était forcément vu avec toutes les précautions qu'il venait de prendre avant de lâcher le morceau- mais surtout il n'avait tout simplement pas envie d'en dire plus que nécessaire et il remercia intérieurement Mederick de ne pas en demander davantage. L'expression de son collègue fut d'ailleurs suffisamment parlante et indiqua qu'il comprenait tout à fait la gravité de ce qui venait d'être confié. Ses remerciements teintés d'une évidente sincérité firent hocher la tête du blond qui tira de nouveau sur sa cigarette, son estime pou son collègue montant de plusieurs crans rien qu'avec cet échange.

Je me suis toujours demandé pourquoi ils m'avaient posé à l'OCU pour de la paperasse. Je pense qu'ils me trouvaient hyperactif à côté des autres recrues ou ceux du labo. Je crois surtout qu'ils ont pensé que je serai le parfait compromis entre vous et les pontes des bureaux !

Le rire fut agréable en soi, cet humour-là il le comprenait lui aussi, il en usait souvent d'ailleurs.

- J'avoue que j'ai du mal avec les pontes depuis plusieurs années maintenant, comme beaucoup de Détectives qui encaissent la réalité du terrain face aux aberrations de la bureaucratie. Cela dit il y a des règles et nous sommes forcés de jouer avec elles, contrairement aux autres d'en face.

Oui, même si en vérité il lui était arrivé plus d'une fois de franchir la limite juste le temps d'une action, l'air de rien, pour mieux protéger quelqu'un ou éviter le pire, mais toujours il s'est assuré de la justesse de ses actes et toujours il a prit soin de rester du bon côté de la barrière, ce qui pourtant n'a pas toujours été facile loin s'en faut.

Et maintenant Callen ? Quels sont vos plans par rapport à ça ? J'imagine que vous voulez vous venger ou faire tomber ceux qui vous ont fait ça.

- Si j'avais pu je les auraient fait arrêter et coffrer pour qu'on puisse avoir des informations.

Le regard bleu du Task Force se riva à celui de Mederick, le fixant d'un éclat dur et implacable, avec cette sombre détermination des hommes prêts à tout pour parvenir à leur fin... Puis finalement il soupira et secoua légèrement la tête à ses propres pensées.

- Mais ces types sont déjà morts, quelques connaissances que j'ai n'ont pas apprécié qu'on essaie de me tuer et j'étais inconscient alors...

Il haussa légèrement les épaules, comme s'il s'en moquait en fin de compte, après tout il ne pouvait pas avoir d'influence sur tout ce qui le touchait, quand bien même il aurait aimé pouvoir le faire et ainsi décider de tout ce qui se passait dans sa vie. Les choses ne fonctionnaient pas ainsi.

- Tout ce que je sais, c'est que les deux responsables n'agissaient sous les ordres de personne. Le type avec moi était membre de la Mafia, ils se sont servit du fait qu'on se connaissait vaguement de visu pour s'en prendre à lui ainsi qu'à moi. Deux imbéciles qui n'embêteront plus personne si vous voulez mon avis.

Callen acheva de tirer une dernière fois sur sa cigarette avant d'écraser le mégot dans un cendrier posé entre eux, son dos se reposant un peu plus contre le dossier de la chaise alors qu'il relevait ses yeux bleus sur Mederick.

- Et vous Hustler, qu'est-ce que vous comptez faire de ces informations ?

Autant être fixé tout de suite et savoir à quoi s'en tenir. Jouer cartes sur table n'était pas un mal, cela permettait de mieux cerner leurs tempéraments respectifs.



@Mederick Hustler
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28.10.20 15:08

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick fixa longuement l'officier de police. Si son expression ne trahissait pas ses émotions, son cerveau était en ébullition. Il ne savait pas pourquoi mais les réponses de Callen le surprenaient. Avec ses airs canailles et sa carrure impressionnante, Mederick attendait un homme féroce et prêt à se lancer à la poursuite de ses ravisseurs quitte à leur mettre une balle dans la nuque. Il n'en était rien.

L'inspecteur de police baissa les yeux sur son verre de whisky et se perdit dans la contemplation du liquide ambré chatoyant. Une nouvelle fois, il était fier de savoir que des hommes droits servaient dans la Garda et l'OCU. Evidemment Med. Tu crois vraiment que l'unité anti-criminelle regrouperait des mercenaires ? se morigéna le jeune homme avant de boire une longue gorgée. Il sourit en coin à Callen tout en tapotant le filtre de sa cigarette sur la table.

J'apprécie votre honnêteté, Callen.

Un point chiffonnait Mederick malgré tout. Le sort des responsables des blessures de l'inspecteur étaient clair à ses oreilles. Cela signifiait que l'homme laissait la Mafia - ou peut être des concurrents - agir en toute impunité. Mederick voulait bien faire fermer les yeux en entendant cela. Il comprenait parfaitement l'idée de vengeance derrière. Il refusait d'être en contact avec le monde criminel organisé mais il n'était pas sur le terrain. A vrai dire...

Si vous m'aviez demandé un coup de main pour les retrouver et et les arrêtez j'aurais été là. De même qu'une balle dans le dos pour un cas de fuite plus ou moins avéré... Le regard de Mederick se durcit. Ses pupilles trahissaient l'ancien militaire - aussi court fût sa carrière - et sa capacité à tuer ou l'idée d'être tué en retour. Je ne poserai pas de question sur vos connaissances des quais. Je ne peux pas dire que j'approuve mais... J'imagine que c'est ce qu'il faut pour mettre sous le verrou les vrais grands du crime.

Mederick jeta un coup d'œil à Callen et sourit d'un air plus aimable. L'homme était agréable et direct. Il ne pouvait qu'apprécier. Ce que je vais des ces informations, c'est en oublier la plus grande partie. Quelques verres de whisky y aideront. Quant au rapport qu'on me demandera, difficile de le dire. J'imagine que ces messieurs de là haut vont continuer à manger l'histoire que River et moi leur servons depuis quelques semaines.


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Callen McMullen
Callen McMullen
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31.10.20 10:55

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Le physique de Callen avait très souvent été trompeur, de même que sa propension à chercher avec acharnement les coupables pour les mettre derrière les barreaux. Nombreux étaient ceux qui avaient cru qu'en attrapant les responsables de violence ou de meurtre, il aurait envie de passer ses nerfs sur eux voir de les tuer plutôt que de faire appliquer la loi, et toujours ces personnes avaient été surprises qu'au lieu de tirer, le Détective plaque les prévenus au sol pour leur passer les menottes. L'homme avait bien des défauts, il était rustre à des moments, fumeur invétéré, n'appréciait guère les grands pontes qui ne connaissaient pas la réalité du terrain, mais il était aussi droit et juste, intègre et désireux de faire de ce monde un endroit plus sûr pour tous.

J'apprécie votre honnêteté, Callen.

Le blond hocha légèrement la tête, il avait toujours préféré l'honnêteté au mensonge même s'il avait déjà eu recours au second pour certaines situations particulières.

Si vous m'aviez demandé un coup de main pour les retrouver et et les arrêter j'aurais été là. De même qu'une balle dans le dos pour un cas de fuite plus ou moins avéré...

Il était bien de savoir que Mederick serait prêt à lui venir en aide, même si l'homme n'en doutait pas vraiment, au moins en avait-il la confirmation à présent.

Je ne poserai pas de question sur vos connaissances des quais. Je ne peux pas dire que j'approuve mais... J'imagine que c'est ce qu'il faut pour mettre sous le verrou les vrais grands du crime.

- C'est surtout que j'étais à moitié mort Hustler, je n'étais même plus conscient quand c'est arrivé.

Rappela Callen avec un air passablement embêté, sortant de nouveau son paquet pour reprendre une cigarette, en proposant une à son collègue avant d'ensuite ranger le paquet en question tout en lui demandant ce qu'il comptait faire de ces informations qui, il fallait bien le reconnaître, pourraient lui valoir d'être radié des forces de la Garda et même finir en prison.

Ce que je vais des ces informations, c'est en oublier la plus grande partie. Quelques verres de whisky y aideront. Quant au rapport qu'on me demandera, difficile de le dire. J'imagine que ces messieurs de là haut vont continuer à manger l'histoire que River et moi leur servons depuis quelques semaines.

L'ombre d'un sourire commença à étirer les lèvres du blond qui alluma son bâton de mort, tirant dessus avant de soupirer plus qu'expirer la fumée, se détendant finalement un peu plus.

- Pourvu qu'on vous fiche la paix alors, et pour le whisky il suffit de demander.

Cette fois Callen sourit pour de bon et se leva pour attraper la bouteille qu'il avait laissé de côté, revenant s'assoir et faisant le service, versant une copieuse dose dans chacun de leur verre avant de prendre le sien pour le lever dans sa direction.

- A la justice, puisse-t-elle toujours guider notre bras et nous éviter les écueils.

Il n'y avait pas mieux selon le Détective que d'éviter de franchir la frontière si mince qui séparait les deux camps, qui faisait qu'un membre de la Garda ne devenait pas un mercenaire ou un vengeur aveugle, un criminel qui justifierait le moindre de ses actes par la nécessité de faire respecter l'ordre au détriment de la morale. Là était la plus grande difficulté qui soit, là résidait la fierté des deux hommes qui trinquaient à cet instant, buvant une bonne gorgée avant de reposer le verre.

- Bon, et à part ça, vous n'êtes quand même pas venu juste pour parler boulot, si ? Comment ça va en-dehors de la Station ?

Parce que Mederick avait beau être un collègue, il avait prouvé plusieurs fois et à l'instant même encore qu'il méritait plus qu'une simple tape dans le dos et un "bravo bien joué collègue" de la part du blond. A présent que les affaires sérieuses étaient réglées, ils pouvaient bien parler de choses plus légères.



@Mederick Hustler
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Invité
02.11.20 12:10

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick accepta une nouvelle cigarette, qu'il alluma aussi habilement que la première. Laissant les arômes fruités du jus lui collait les poumons en enfer, il ne dit rien, laissant Callen parler. Il ne pouvait pas refuser un nouveau verre avec le convalescent. A vrai dire, le whisky était particulièrement bon et partagé en bonne compagnie. Si Mederick avait hésité à venir rendre visite à Callen, tout ses préjugés avaient disparus.

A la justice !

Mederick leva son verre qu'il vida d'une traite. Ce fut presque trop pour l'inspecteur qui grimaça lorsque le liquide brûla sa gorge et que le feu se nicha dans le creux de son estomac. Les whisky irlandais avaient beau être plus ronds et doux que les écossais, ils restaient puissants. Mederick médita quelques secondes sur la justice. Elle était parfois tordue, remplie de contradictions mais il était fier de la servir. Son ambition était de trouver les criminels puis les empêcher d'agir. Sortir son pistolet à tout-va et poser tel un cow-boy n'avaient aucun intérêt pour lui.

Mederick hésita une seconde à parler de sa vie privée à Callen. A vrai dire, s'il ne le faisait, il ne voyait aucune raison de rester. Leur conversation serait bien plate et l'homme croirait définitivement qu'il n'était venu que pour lui arracher des informations. Les réserves du jeune homme venaient surtout d'imposer sa vie privée à un aîné. Cependant, il appréciait Callen et lui devait bien ça.

Vous connaissez la vie des inspecteurs... Peu de sommeil, beaucoup d'heures au travail. J'ai réussi à m'arranger avec ma vie privée tout de même. On sort souvent avec mes colocataires pour boire une bière, dans un pub qui n'est pas estampillé Garda. Être traité normalement ça fait du bien. Comble de l'ironie, j'ai recroisé mon ex au palais de justice. Deux ans que je l'avais pas vu... Le regard de Mederick se voila alors qu'il replongeait dans les souvenirs de sa rencontre fortuite avec Alienor. Un frisson le parcourut en se remémorant son visage aussi surpris que le sien. Et vous alors ? De la famille ou une compagne pour vous rendre visite ? Ou une quelque activité extra-professionnelle ?


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Callen McMullen
Callen McMullen
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03.11.20 16:20

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
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Si Callen vida son verre d'une traite sans grimacer, ce ne fut pas le cas de Mederick dont la mimique amusa son collègue qui l'observa avec un léger sourire en coin. Il n'était sans doute pas habitué à cette qualité ni/ou à cette intensité, et cela lui donna envie de le tester à l'eau de vie... Bah, une autre fois, l'occasion se présentera bien tôt ou tard et, pour aujourd'hui, il n'avait pas envie de devoir border l'agent de liaison dans son canapé, demain il devait partir tôt pour aller retrouver quelqu'un. Puisque à présent la glace était brisée entre eux, le blond se permit une question un peu plus personnelle, autant pour apprendre à connaître un peu mieux l'homme que pour voir comment il allait et quel genre de vie il menait. Si par malheur une menace devait peser sur eux, autant connaître un minimum les personnes qui pouvaient dépendre de son collègue et à qui il faudrait penser quand les ennuis leur tomberaient dessus.

Vous connaissez la vie des inspecteurs... Peu de sommeil, beaucoup d'heures au travail. J'ai réussi à m'arranger avec ma vie privée tout de même. On sort souvent avec mes colocataires pour boire une bière, dans un pub qui n'est pas estampillé Garda. Être traité normalement ça fait du bien. Comble de l'ironie, j'ai recroisé mon ex au palais de justice. Deux ans que je l'avais pas vu...

Le Task Force avait eu un léger sourire à l'évocation de la vie des inspecteurs, qui était forcément similaire à la sienne. C'était une bonne chose que Mederick garda un pied dans la vie sociale en sortant régulièrement pour boire une bière et se détendre hors du cadre professionnel, un exemple que beaucoup devraient suivre à son sens. La mention d'une ex croisée au détour d'un couloir du palais de justice ne manqua pas de faire se plisser les yeux bleus, le Détective ne reconnaissant que trop bien ce type de regard et d'expression. Encore un qui avait le cœur en morceaux, décidément c'était récurrent dans le métier.

Et vous alors ? De la famille ou une compagne pour vous rendre visite ? Ou une quelque activité extra-professionnelle ?

- A part la rééducation, je crains de devoir attendre avant de retourner en salle de sport, et ma famille étant à Cork, je ne leur rend pas visite aussi souvent que je le devrais, le travail a le don de me faire oublier le temps qui passe. Cela dit...

Callen reprit une gorgée d'alcool, soupirant un peu en sentant celui-ci dégringoler dans sa gorge en laissant une traînée brûlante dans son sillage, son regard accrochant celui de Mederick avec un amusement teinté de sérieux.

- Il y a bien une femme qui est récemment entré dans ma vie. Je la connaissais déjà vous me direz, à force de me rafistoler à l'hôpital on a finit par apprendre à se connaître, d'ailleurs vous aussi vous la connaissez à ce qu'on m'a dit.

L'art et la manière d'amener les choses, de faire naître un début de tension, voir d'angoisse, chez ses interlocuteurs, là était un jeu dangereux auquel le Task Force jouait parfois avec ses collègues juste pour tester leurs réactions. La plupart ignoraient qu'il n'y avait que les criminels qui avaient à s'inquiéter de ce genre d'approche, et que si le blond avait des reproches à faire, il n'utilisait jamais ce stratagème mais montait directement au créneau... cependant c'était aussi une façon comme une autre de voir la réaction de l'agent de liaison face à une situation dérangeante, voir stressante.

- Hope Landry.

Lâcha simplement le Détective, son sourire en coin ne montant pas jusqu'à son regard acéré qui fixait à présent Mederick d'un éclat presque inquiétant, quoique amusé, à l'image de ces hommes qui vous sourit l'instant d'avant, puis qui vous sautent à la gorge la seconde suivante. Mais Callen n'était pas ainsi, n'est-ce pas ?



@Mederick Hustler
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Invité
Anonymous
Invité
08.11.20 9:40

Mederick Hustler a écrit:
La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Chambre de l'officier McMullen

Mederick haussa les épaules lorsque Callen lui répondit. Il s'entendait bien avec sa famille mais depuis qu'il avait quitté le cocon anglais, il y'a deux ans, l'officier n'avait pas rendu visite à ses parents. Ses derniers lui avaient rendu la politesse en ne mettant pas les pieds en Irlande. Le principe voulait que ce fut le benjamin qui s'occupe de ses aînés et pas l'inverse. De plus, Mederick avait en partie renié son héritage dans la gentry anglaise. Il aurait pu appartenir à un grand groupe pharmaceutique, jouant le rôle de chef de produit voir de groupe. La pilule était amère à avaler, même si la famille restait en bons termes.

Lorsque Callen laissa entendre qu'une femme était entrée dans sa vie, Mederick aurait dû se méfier de son regard amusé. Il ne se rendit pas compte de la moquerie sous jacent et innocente de l'Inspecteur. Au contraire, il se pencha sur ses coudes, comme pour mieux entendre ce qu'avait à dire l'homme. Il était curieux d'entendre la sorte de créature qui pouvait attraper le coeur endurci d'un policier.

Mederick tiqua sur la fin de phrase de Callen. Il connaissait de nombreuses femmes, ne serait-ce qu'au poste. Malgré tout l'intonation de son compagnon de boisson laissait entendre toute autre chose. La tension envahit les épaules de Mederick qui plissa les yeux. Il ne pouvait pas s'agir d'Alienor, sinon Callen aurait souhaité sur l'occasion d'en parler. A cette pensée, bien qu'improbable, une bouffée de colère l'envahit et il s'imagina une seconde frapper le policier avec la bouteille. Réfrénant cet instinct sordide, Mederick laissa ses pensées dériver vers Edna. La sulfureuse rousse était bien capable de cela. Aussitôt un désir aussi intense que sa colère précédente réchauffa son bas ventre et, à nouveau, Mederick se morigéna. Lorsque le nom tomba, tel un couperet sanguinolent, il regardait le fond de son verre d'un air vague. Il fallut de longues secondes avant qu'il ne réagisse.

Ah ! Hope ? Vraiment ?

Mederick éclata de rire. C'était un rire à la fois soulagé, amusé et content. Le petit bout de femme fragile avait su attirer l'affection de Mederick. Un sentiment protecteur qu'il ne connaissait pas, habitué aux caractères indépendant d'Edna ou d'Alienor. Sa maladresse, voir sa lourdeur, l'avait fait fuir. Mederick en avait un peu honte mais rien de plus. L'affaire était réglée à ses yeux. Le policier gonfla ses joues et soupira d'un air théâtral.

Pouh... Pendant une seconde, j'ai cru que vous alliez m'annoncer un autre nom. expliqua Mederick en pensant à Alienor puis aussitôt à Edna. Elle a dû vous raconter ma... maladresse. Je n'ai pas été ni très malin, ni très patient à son égard. Pour toute défense, j'avais plus d'heures à me battre avec l'administration que de sommeil à mon actif à ce moment là. Mes félicitations j'imagine.

Mederick sourit à Callen en levant à nouveau son verre.

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LTTP Member
Callen McMullen
Callen McMullen
/ ORIGINES : Irlandais pur souche, natif de Cork
La bouteille, béquille des démunis  D2a72f13e931f3bcc74668795e1a7b67

/ STATUT : En couple avec Hope Landry
/ OCCUPATION : Détective de la Garda, le travail était toute sa vie avant de rencontrer Hope, ça et protéger les rares personnes qui lui sont chères.
/ LOGEMENT : Il partage actuellement son temps entre son appartement sur Kilmainham et la maison de Hope à Georgian Quarter où il se rend chaque fois que son travail lui offre un peu de stabilité.
/ CRIMINALITE : Il fait respecter la Loi, son objectif est de mettre tous les criminels derrière les barreaux.
/ RELATIONS : La bouteille, béquille des démunis  Gesp

River Monroe ► coéquipière, collègue, amie, amante.
Hope Landry ► infirmière et protégée
Ailla Moore ► collègue fiable
Yara Calderon ► mercenaire alliée
Sean O'Sullivan ►Collègue et ami
Maureen O'Brien ► Collègue Lieutenant

/ PSEUDO : Ketro
/ CELEBRITE : Joel Kinnaman
/ COMPTES : Terrence Connolly
/ CRÉDITS : Bazzart
/ MESSAGES : 401
/ PIEGE DEPUIS : 14/08/2020
https://lttp.forumactif.org/t5780-callen-never-give-up https://lttp.forumactif.org/t5782-callen-detective-de-la-garda-t
09.11.20 11:18

La bouteille, béquille des démunis Callen & Mederick
Visite impromptue mais bienvenue
Tester les nerfs de Mederick fut un plaisir que Callen garderait pour lui, non pas qu'il lui en veuille spécialement du comportement qu'il avait eu avec Hope, cela dit l'occasion de mêler l'utile à l'agréable était trop belle pour être laissée à l'écart, son côté protecteur appréciant de taquiner un peu rudement son collègue en fausse représailles de la maladresse dont il avait fait preuve. Cela dit, lui-même n'avait pas été le plus tendre avec elle et il aurait été mal placé pour faire des reproches à celui qui, entendant le nom de l'infirmière, sembla soudain rassuré au plus haut point. Ah tiens, il y avait donc tant de femmes que cela qui gravitaient autour de lui ? Intéressant.

Elle a dû vous raconter ma... maladresse. Je n'ai pas été ni très malin, ni très patient à son égard. Pour toute défense, j'avais plus d'heures à me battre avec l'administration que de sommeil à mon actif à ce moment là. Mes félicitations j'imagine.

- Merci Mederick.

Il trinqua avec lui, un léger sourire au coin des lèvres.

- A votre décharge, elle n'aime pas qu'on ne fasse ne serait-ce qu'effleurer sa main sans son accord une fois sortie du cadre de son travail, et elle a un fort tempérament qui fait qu'elle ne se laisse pas faire, et à raison.

Ce qui, quand on rencontrait la jeune femme la première fois, ne sautait pas immédiatement aux yeux tant elle était douce et bienveillante, avec toujours ce léger sourire mutin au coin des lèvres et l'air de pouvoir traverser les flammes les plus dangereuses sans être inquiéter de quoi que ce soit. L'apanage des survivants, assurément, qui laissaient toujours cette étrange impression de solidité apparente qui ne masquait pourtant jamais tout à fait la fragilité qui se trouvait derrière. Un homme possédant un cœur endurci ne pouvait que se sentir attiré et attendri par un petit bout de femme aussi indépendante.

- Si vous travaillez trop, vous devriez songer à lever un peu le pied. Je sais qu'on est tous des bourreaux de travail, mais vous allez vous ruiner la santé à ce rythme-là, sans parler de votre humeur qui va empirer et du coup bousiller vos relations avec votre entourage, professionnel comme personnel. Croyez-moi, j'ai déjà donné, c'est jamais une solution de se tuer à la tâche.

Buvant une gorgée d'alcool, le Task Force soupira un peu, songeant à ce repos forcé qui lui faisait plus de bien que ce qu'il voulait parfois admettre, lui qui n'avait pas prit de réelles vacances depuis bien trop longtemps. A courir toujours après les criminels, on en oubliait de vivre une vie, d'en construire une avec quelqu'un qu'on aurait rencontré, et n'eut été l'arrivée de Hope dans sa vie, il serait à l'heure actuelle encore aux prises avec des démons dont il ne soufflait jamais mot au travail.

- Je ne pensais pas rencontrer quelqu'un comme elle, mais je sais que j'ai eu de la chance de croiser son chemin et je compte bien profiter de chaque instant. Avec le métier qu'on fait, on a pas toujours envie de se lier aux gens de peur qu'ils deviennent des dommages collatéraux...

Le souvenir de ce qui était arrivé quinze ans plus tôt s'imposa à son esprit, voilant son regard bleu l'espace de quelques brèves secondes alors qu'il revoyait encore le corps gisant dans une mare de sang, le son de la pluie tombant à verse en un bruit assourdissant faisant bourdonner ses oreilles, avant qu'il ne redresse un peu la tête, chassant ce souvenir pour fixer son collègue qui était lui aussi un accroc au travail.

- Il faut profiter de chaque instant Mederick, et si vous avez plusieurs femmes dans votre entourage, vu votre réaction à l'instant, vous feriez bien d'en profiter aussi tant que ça dure.

Conscient que ses propos pouvaient paraître bien sombres tout à coup, Callen se força à un sourire et leva son verre dans sa direction, prêt à trinquer de nouveau même s'il était déjà à moitié vide.

- Au bonheur mon vieux, puisse-t-il vous tomber dessus sans crier gare et vous mettre la tête à l'envers, enfin pas trop quand même, juste assez pour que vous perdiez vos habitudes de bourreau de travail.

Il aurait presque ri en se remémorant les nuits qu'il avait lui-même passer sur des dossiers, à rédiger des rapports, à recouper les informations pour mieux traquer et débusquer les criminels. Ah, cela lui allait bien de jouer les moralisateurs, mais que voulez-vous, quand on ouvre les yeux, on a pas envie que d'autres fassent les mêmes erreurs que nous. Après tout, Mederick était un brave gars et Callen devait reconnaître qu'il l'aimait bien.



@Mederick Hustler
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