On parle affaire ? [feat. Alek]

Voilà quelques jours à peine que Sevchenko vient de débarquer à Dublin. L'Irlande... cela faisait de longues années que son chemin n'avait pas croisé ce pays. Dommage qu'il n'y ait plus la même merde que par le passé... c'était plus intéressant, mais bon, il va faire avec. Il ne connait pas un seul pays ou il n'a pas de client. Même si la paix semble être installée, il y aura toujours quelqu'un cherchant à se venger ou se protéger. Enfin... il a bien entendu parler de la mafia et il sait qu'il pourra être leur meilleur fournisseur d'armes, ceci va de pair avec le gang de motard qui zone par là. Le Russe ne travail pour aucun camp en particulier, il se contente de fournir ce qu'on lui demande, qu'importe si les armes sont censés buter d'anciens clients. C'est le business, l'offre et la demande, les lois du marché !

Mais ce soir, il n'était pas là pour travailler, juste ce détendre. Le Shamrock lui semblait l'endroit parfait pour ça. C'était loin d'être un bar cinq étoiles, mais l'ambiance elle était parfaite. Il pouvait sentir l'odeur des cigares et des cigarettes, le tout mélangé à l'odeur flottante de l'alcool. Bel endroit où les règles ne doivent pas toujours êtres respectées, ceci lui rappelle sa terre natale, la douce Russie. Les bars qu'il fréquentait été le plus souvent comme celui-ci, les strip-teaseuse en plus. Tant pis, il se contentera d'admirer les quelques serveuses et clientes qui passent dans le coin. Le trafiquant avait pris place sur une banquette, juste devant une petite table basse, il se fichait pas mal que ce soit réservé, elle était libre, c'est ça qui compte. D'une manière nonchalante, il posa ses pieds sur la table et sortit une cigarette qu'il alluma pour en recracher la fumer dans l'air. Oh oui, il va aimer ce coin. Une femme vint lui demander ce qu'il désirait boire, une Vodka bien sûr ! Au diable le Whisky c'est une boisson qui ne l'intéresse pas. Un type devait venir le voir normalement, Sev était en avance, il aime bien profiter des lieux où il va et ça lui permet d'étudier l'endroit : sortie de secours, nombre de types armés... ça ne serait pas la première fois qu'on tente de le tuer.

Tu as rendez vous avec un vendeur d’armes, et tu es encore mal en point de ta rencontre avec miss River. Mais les affaires n’attendent pas et tu détestes faire attendre. Ce type n’a pas froid aux yeux et a une sacré réputation. Tu t’étonnes qu’il soit encore en vie en vérité. Ya des gens qui cherchent la merde a priori. mais ça sert tes intérêts et puis, sa vie, tu t’en carres. Tu lui as donné rendez vous au shamrock par provocation, pour voir si un mec qui n’est surement pas irlandais oserait rentrer dans un endroit ou on égorge les étrangers. Mais ce qui caractérise la mafia plus que leur sang trop prompt à tuer, et le whisky dans leur veines, c’est l'appât du gain. et certains, comme toi, bandent pour des bonnes armes. Oh oui, tu le sens, tu vas adorer ce qu’il va te proposer. Autant tu es satisfait de ce que t’amène ta bande de jeunes, mais là, c’est pour papa, venez à moi armes magnifiques qui font de jolis trous. Si on regardait ta pièce, là où d’autres ont un dressing, remplie drmes, on se demanderait si tu prépares d'attaquer dublin entier ou autre. Tu aimes collectionner, la sensation de la nouvelle arme, nouveau joujou entre tes doigts, peut être plus qu’une femme. C’est une facette de toi que tu n’aimes pas montrer à River, et pourtant, c’est ce que t’es devenu, tu aimes le contrôle que te confère une arme, ou mêmes tes poings dans tes meilleurs jours, mais tu sais aussi que tu peux à tout moment être diminué. Tu es assis sur un canapé et tu observes avec d’autres le russe entrer. Tu aimes la nonchalance, tu souris devant le sans gêne. Bon, ce soir, il ne risque rien, tu as averti tes pairs, personne ne touche à un cheveu de sa tête, mais, c’est jouissif de le voir sur e lui alors que certains salivent de lui déchire la chair. Tu arrêtes de faire le con et sors de la partie réservée à la mafia irlandaise à l’arrière et en dessous du bar, tu prends ta canne et tu te diriges vers lui, tu tiens ton fan et t’assieds.

– Je m'incline, peu de mecs rentreraient dans un bar réservé à la mob irlandaise. Cinglé ou confiant ? Enfin, j’ai passé le mot ce soir, mais sans moi, tu serais déjà égorgé, enfin, quelque chose me dit que tu en abimerais quelques un avant. Où sont les bijoux promis ? Dans ta caisse ? Parce que papa a besoin de nouveaux joujous.


Tu te frottes les mains avec envie. Besoin ? Menteur. T’as juste envie de voir ce que lui peut apporter de nouveau dans ta collection. T’as même un ptit plaisir honteux, tu rêves d’un ptit lance rocket, juste un tout petit, promis tu l’utiliseras que sur ton terrain privé. Bref, t’es mal barré, il va te ruiner, enfin, pas comme si c’était plausible. Si t’étais une nana et ado, tu serais en train de sauter sur place, bon faut dire que tu sautes pas des masses ces derniers temps en fait, puis tu n’as rien d’une pom pom girl, mais vous voyez l’image.

Le Russe était entré sans crainte dans ce lieu, il se fichait éperdument que ce soit le repère des sales connards de la mafia Irlandaise. On lui a donné rendez-vous non ? Qu'importe si la réputation de ce bar est du genre assez mauvaise, c'est pas le genre de choses qui peut effrayer un gars comme lui. Si la mafia est pourrie jusqu'aux racines, qu'en est-il de Sevchenko ? Dans ce monde, il n'y a surement pas pire que lui. N'oublions pas qu'il est un marchand de mort, il vend des armes qui servent à tuer tout le monde et n'importe qui, femme, homme, enfant et même des animaux. Est-ce qu'il en a quelque chose à foutre des vies qui disparaissent par sa faute ? Absolument pas ! C'est une ordure de première et il sait très bien gérer les saletés comme lui. Il n'est pas dupe, il avait bien vu les regards hostiles qui s'étaient posés sur lui dès qu'il avait franchi le seuil de la porte. Mais plutôt que d'avoir peur, ça l'a amusé. Qu'on vienne lui chercher des noises, il montrera à ces types c'est qu'est un putain de camarade Russe !

Finalement, son client ramena enfin son cul, précisant qu'il avait du cran d'entrer ici. Quoi, c'était pas le deal de base ? Un rendez-vous ici ? Peut-être qu'il le test histoire de voir s'il en a une sacrée paire dans le pantalon. Ici, c'est surement lui qui a la plus grosse paire de couille, ça c'est certain. Un sourire en coin apparu sur son visage, c'est toujours amusant de voir les gens le tester ou s'étonner qu'il vienne sans peur. "Ça se voit que vous ne connaissez pas ma mère patrie ! Ici, vous n'êtes que des rigolos, sans vouloir vous offenser !" Non, Sev n'a pas froid aux yeux de dire des choses pareilles, mais il faudrait aussi que ces mecs apprennent le respect. "J'ai tout ce que tu as demandé, mais je ne donne jamais rien sans avoir reçu la moitié du cash avant. Les affaires sont les affaires !" indique t-il simplement. Ce n'était pas contre O'Connor, mais il sait que doubler quelqu'un est facile, alors il se protège un minimum. On ne s'en sort pas dans ce métier sans être plus malin que les autres. Les criminels sont une espèce tellement imprévisible après tout. "Ce n'était pas une commande bien difficile à rassembler... mais je peux savoir ce qu'un Irlandais va faire d'un lance rocket ? c'est pas trop le genre d'arme que vous utilisez dans le coin en général ? Vous prévoyez quoi ? De faire sauter le poste de police du coin ? Ou de braquer une banque peut-être ?" demande t-il par simple curiosité. Ici, on lui demande souvent des armes assez courante, des AK au M16 ou de simple armes à feu. Alors, un lance rocket... c'est étonnant.

Il venait de traiter les mafieux irlandais, dans un bar infesté de mafieux. Ce type avait vraiment des bourses en béton armé. Et ça te plaisait plus que tu ne l’aurais admis. Il parle des russes, et tu le sais, ce sont pas non plus des ptits joueurs. En revanche, tu n’avais plus intérêt à le laisser seul, il ferait des dégâts, mais il y avait des gens ici rompu aux arts du meurtre et il finirait mal. ce serait dommage, il était utile. Tu souris face à sa désinvolture, allez, tu as décidé, il est fun. Si son joujou est aussi efficace en plus - tu as hâte de tester - alors il sera ton nouvel “ami”. Ce qui est pour toi une façon de parler, des amis, tu ne t’en fais plus tellement si ce n’est pour rester en vie. Il réclame son cash, tu sors une enveloppe de ton manteau, lui tends la moitié à la vue de tous. Ici, pas de voleurs, du moins, pour ceux qui veulent rester en vie. tu as littéralement crevé pour être à la position que tu occupes, personne n'essayerait. si tu avais été tout en bas de la hiérarchie, on aurait pu te le prendre et tu aurais rien eu à dire, même si on évitait les vols aussi voyants.

– Ca tombe bien, je paye toujours en avance. Au pire, je bute le type avant de lui donner la seconde si ce qu’on me donne est mauvais, mais je me doute qu’avec des couilles comme les tiennes, tu sais ton affaire.

Jolie petite menace déguisée, après tout, c’est le protocole, rappeler aux interlocuteur comment ça peut se passer si on t’arnaque. Même si tu te doutes que ce type a de quoi montrer. La suite te fait sourire, mais tu fais un tour du regard du bar, pour avertir que oui, c’est pas une blague, et qu’ils ont intérêt à prétendre ne rien avoir entendu. Ici, la discrétion et la notion du “privé” est un luxe.

– Rien de tout ça, j’aime avoir un arsenal prête et j'aime collectionner aussi. J’ai un endroit où faire des tests sans alarmer qui que ce soit. Rien de plus. Si on allait voire la bête ?

Tu as hâte de voir ton joujou et de rire quand Aeryn te trouveras pathétique avec. même si elle aime aller les regarder quand ils arrivent.

Alenko n'est pas un petit joueur et il n'est pas le genre d'homme qu'on impressionner aussi facilement que ça. Ce n'est pas parce qu'il est dans un bar de mafieux Irlandais qu'il va fermer sa gueule. Personne ne le fait taire, c'est un homme libre et des sales types il en côtoie tous les jours que dieu fait. Sa réputation n'est plus à faire et si quelqu'un à un problème, ça ne lui pose aucun problème de se battre pour le démolir. En plus de ça, il a toujours adorer jouer avec le feu, alors traiter ces connards d'Irlandais d'idiots juste devant eux, c'est tellement fun à faire.

Son client était là pour une commande et il voulait voir le matos, mais il lui rappelait les règles d'or. Rien avant d'avoir eu la moitié du cash. O'Connor lui répondit que ça ne lui posait aucun problème, habitué à procéder comme ça, pouvant même tuer le vendeur si la marchandise ne va pas. Ceci fit sourire Sev, il n'y a jamais de problème avec ce qu'il vend. C'est qu'il a un réputation à tenir et il ne compte pas la ternir à cause d'une vente qui tournerait mal. Si l'intention de l'acheteur était de lui faire peur, c'était perdu pour lui. "Pourquoi est-ce que je vendrais de la mauvaise cam ? Je ne suis pas n'importe qui et si on s'arrache mes services, c'est parce que je suis le meilleur !" Sev n'est pas gêné de se la péter, mais c'est la vérité, il est populaire dans le métier, l'un des meilleurs et le plus fiable.

Alexander voulait son joujou, un lance rocket une commande pas forcément commune ici en Irlande. C'était un collectionneur et il avait l'air joueur. Qu'il fasse ce dont il a envie avec son lance rocket, ça ne le regarde plus une fois la vente conclu. "Dans ce cas, il est temps d'aller voir ce fameux joujou. On va devoir aller chercher tout ça, ensuite tu nous mènes à ton endroit pour faire des tests ?" Alenko se leva de son siège, jeta un coup d’œil aux types qui l'observaient, que des couilles molles ! "Je suis en moto, tu me suis ?" demande t-il. Son "entrepôt" n'était pas bien loin de toute manière, de là bas, il pourra prendre une voiture ou monter dans celle de son client.

Alex eut un ptit sourire en voyant le russe être légèrement vexé par sa remarque. Il savait à quel point, tout comme certains irlandais, un russe était une bombe à retardement. Il n’avait pas envie de sauter avec, et il savait qu’il fallait désamorcer avant tout problème.

– Je n’ai jamais dit ça. Mais que ce soit toi ou un autre, je suis obligé d'être sur et certain. Ou je serais un idiot. Tu ne me traiterais pas d’idiot j’espère ?

Comment jouer les victimes à son tour, l’art de retourner les paroles des autres. Aex avait l’habitude de jouer avec les mots, les phrases, les esprits, c’était ainsi qu’il avait survécu malgré un passé qui aurait dû l’envoyer six pieds sous terre. Mais il l’aimait bien ce ptit russe. Il se faisait pas dessus, il connaissait son job, c'était plus qu’il avait vu ces derniers temps. On avait peur de lui, et au lieu d’être pro, les gens le montraient.Il avait horeur des gens qui était faible. iLs ne tiendraient pas longtemps dans ce monde là. La faiblesse lui donnait envie de vomir. C’était dans ces moments là qu’il se rendait compte qu’il était loin de ce qu’il avait été, et en même temps, il savait ce qui avait fait la différence, River. Comme un gosse, il sentit ses yeux s’agrandir d’envie. Il voulait voir le joujou oui, on lui avait dit que sa fascination pour les armes était malsaine. Il s’en foutait, une arme ne mentait pas, ne trahissait pas et ne demandait rien en retour. Et accessoirement, ça faisait des gros trous. Mara lui avait interdit les lances flammes, mais il continuait à en chercher un. Il attendrait un peu avant de le demander à Sev.

– Avec plaisir.

il aurait pu sauter de joie comme un enfant mais il savait se tenir, ou presque. Il avait déjà quitté un repas avec sa troupe pour aller voir un colis qui arrivait. Il avait même filé cette “passion” à son ptit apprenti. Beaucoup diraient que donner des armes de ce genre à un mec qui avait déjà du mal à pas tuer les voisins était stupide. Mais il savait que parfois, ça canalisait, d’avoir un hobby, et tant pis si celui ci faisait des dégâts. Il se levait, prenait sa canne, fit signe aux autres du bar et sortit pour rejoindre la moto. Il eut un petit sourire quand il rejoint la sienne. Si River avait été là, elle lui aurait dit que c’était pas le meilleur transport pour un gars avec une canne, mais lui, il adorait. Il attendit que l’autre démarre pour le faire également, ayant rangé sa canne dans l’endroit prévu.

Qu'importe qu'il vérifie ou pas. Sev vendra toujours de la qualité, il a une réputation à tenir et il ne compte pas la voir tenir car il aurait fait un gaffe. Alors, oui, quand on lui dit qu'il pourrait vendre  de la mauvaise qualité, ça peut l'irrité un peu. Ça voudrait dire qu'il se fiche de la gueule de ses clients, hors ce n'est pas son genre, il ne fera jamais ce genre de chose. La clientèle est précieuse et il n'a pas envie qu'ils aillent voir ailleurs. De toute manière, ceci n'est jamais arrivé et n'arrivera quoi qu'il arrive jamais. "C'est pas mon genre de prendre les clients pour des idiots. Ça fait des années que je suis dans le métier et j'ai jamais déçu personne. Alors, je vais pas commencer avec des mafieux qui pourrait me faire la peau au moindre faux pas." Sevchenko n'était pas agressif, il disait juste le fond de sa pensée.

Assez perdu de temps à bavasser, s'il voulait voir son joujou, autant y aller et puis il avait fini de boire son verre. Le Russe se leva de son siège et une fois de dehors, il constata que son client était aussi en moto. Au moins comme ça, c'est plus simple. Le trafiquant mit rapidement son casque sur la tête, sa veste était en cuir et faisait office de veste de moto. Il pourrait être du genre assez fou pour ne pas mettre de casque et compagnie, mais c'est justement son gout du risque qui lui fait prendre les bonnes décisions et sortir avec. Une fois la moto démarrée, il montra le chemin, passant le premier, jusqu'à un petit entrepôt. Là, il stoppa son véhicule et ouvrit le rideau métallique. A l'intérieur se trouvait tout un tas de caisses. Faisant signe à Alex de le suivre, c'est plus loin qu'il lui montra la caisse en bois qui le concernait. Il prit le pied de biche pour l'ouvrir et une valise en plastique se trouvait à l'intérieur, le genre de plastique épais pour transporter des choses fragiles ou qu'on doit cacher. Sev s'en empara et la posa sur le dessus de la caisse en bois une fois refermé et posa le tout dessus et l'ouvrit pour dévoiler son trésor à l'intérieur. "Voici le lance-rocket, c'est un modèle américain. Assez léger en dépit de son apparence et aussi destructeur que prévu." Le jeune homme lui fit signe qu'il pouvait s'approcher et regarder de plus près, s'il le veut, il peut même le prendre dans ses mains pour voir l'effet que ça fait. "Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est pas souvent que j'en vends." Au top des ventes, on retrouve la traditionnelle AK-47, une incontournable pour tous les milieux du crimes, suivi par des armes de poings plus légère et facile à manier qui se cache facilement à l'arrière d'un pantalon. "Si tu veux le tester, c'est ok. Je t'offre la première rocket, mais les supplémentaire, faudra payer." Une rocket c'est pas le même pris qu'un simple chargeur. Il veut bien être gentil, mais pour le reste il faudra allonger la monnaie.