Mon manoir est habitable (Mark)

je connaissais Mark depuis quelques temps. Notre amitié est assez étrange, mais elle est très fun. Beaucoup basée sur des tensions sexuelles aussi. Non parce que je rêve d'une chose c'est de plaquer ce gars contre un mur et lui faire de vilaines choses. Mais faut dire ce qui est, faut arrêter de fantasmer sur des mecs beaucoup trop canons de cette ville ! Surtout quand on bosse avec eux sur des projets immobiliers comme par exemple mon projet de transformer ce manoir en auberge, ce qui est entièrement faisable soit dit en passant. Je peux me garder toute une aile pour moi et laisser le reste aux futurs hôtes, ça ne peut qu'être bénéfiques pour moi niveau argent et tout le reste ! Oui parce que nous sommes à Dublin, ça grouille de touristes et des manoirs comme le mien qui se change en auberge ça ne court pas des rues ! Et puis, je mets tout mon argent pour tout rénover et pour le moment, ça avance pas mal. Et alors que j'étais en train de faire mes comptes dans le salon, on sonne à la porte. Un jour, j'aurai un majordome. Sisi ! J'ouvre alors la porte et sourit « Oooh Mark, je t'attendais » fis je en le laissant entrer avec un sourire malicieux. Je ferme la porte derrière nous et nous dirige vers le salon. Niveau tenue, on est très bien, puisque je porte une robe longue et extrêmement sexy qui met en valeurs toutes mes formes. Mes cheveux ondulés tombent en cascades sur mon dos et mon maquillage discret met mes traits en valeurs. Bref, tout ça pour être bien bonasse présentable pour lui « Je suis en train de rassembler mes factures. Je suis en train de voir avec les ouvriers pour les travaux dans certaines pièces du manoir. Je voudrais ton avis d'ailleurs voir si ce que propose l'architecte te semble plausible » même si je ne dirais pas non pour m'envoyer en l'air avec lui, je garde tout de même en tête mon projet. Je me baisse légèrement et prends un plan disposé sur la table pour le lui montrer

Tu ne savais pas quand cela se ferait, mais tu te disais que ça ne tarderait pas, parce que tu es le plus parfait des connards qui existent sur terre. Bon d'accord, pour les apparences tu pouvais être un parfait gentleman, mais tu n'étais pas revenu à Dublin pour l'être de façon spécifique. C'est parfois compliqué, mais voilà les choses sont ce qu'elles sont, tu étais revenu. Et tu avais donc rendez-vous avec la déesse au pare-choc rebondi comme tu aimais l'appeler dans ton esprit. Tu t'en souvenais facilement comme ça, parce qu'elle s'appelait Athéna et que sa paire de glande mammaire était bien plus développée que la normale, et le tout naturellement, enfin d'après ce que tu savais, tu ne t'étais jamais amusé à véritablement lui demander. Même si tu es un parfait imbécile parfois, tu ne pousses pas le vice trop loin. Enfin avec elle, la tension sexuelle était là, présente à chaque instant, tu savais très bien que dans son esprit, elle avait déjà sauté le pas. Mais présentement, ça n'était pas encore arrivé, pas encore. Quoiqu'il en soit, elle a besoin de toi pour vérifier certaines choses dans son manoir qu'elle veut aménager pour en faire des chambres d'hôtes. Il y a déjà des choses qui ont été faites, mais il y a encore beaucoup de travail et ton avis éclairé sur la question est requis. Tu te rends sur place et sonne à la porte. Tu attends quelques instants avant qu'elle ne vienne t'ouvrir.

" Moi qui pensait te faire une agréable surprise, c'est donc raté. "

Mais le regard est sans équivoque, le sourire aussi alors tu entres à l'intérieur, tu ne sais pas où elle s'était posée, sans doute pas très loin de là à vrai dire. Tu suis ses pas vous menant donc au salon avant de loucher légèrement sur ces pectoraux si bien développés. Elle faisait ses comptes, et tentait donc d'y voir un peu plus clair dans le budget qui était déjà passé dans les travaux sans doute. Elle a besoin de ton avis pour certains plans, et comme par hasard, elle se baisse juste comme il faut pour que tu puisses bien voir les détails de son corps et cette lingerie fine qui le garni. Tu souris, c'était devenu un jeu entre vous, peut être qu'un jour cela déraperait, tu ne saurais dire.

" Laisse moi voir ça. Qu'est ce qui ne te convient pas ? Tu peux me le dire, je te dirais si l'architecte est un doux rêveur, ou s'il a fait un travail disons correct. Parce que oui, souvent ils ne viennent pas sur le terrain, ils ne se rendent pas compte des contraintes qu'il peut y avoir. C'est dingue comme un buste peut parfois être gênant. "

Surtout les couches de vêtements superflus le recouvrant, mais tu te gardais bien de le lui dire, elle le savait déjà, surtout au vue des regards qui s'arrêtaient bien ailleurs que dans ses yeux. Tu es un homme, tu n'es pas si faible que ça, mais quand ça s'agite si facilement devant tes yeux, il est facile de céder à la tentation.

J'ouvre la porter tombant sur ce beau gosse avec un sourire amusé. Je lève les yeux, en riant, me mordant les lèvres « Mince alors, j'aurais dû t'accueillir en petite tenue, avec un peignoir en satin, faisant comme si je ne m'attendais pas à ta venue » un clin d'œil coquin et malicieux plus tard, je le laisse entrer en me poussant de la porte pour la fermer ensuite. Effectivement, j'aurais pu faire cela, je note que la prochaine fois, c'est ce que je ferais. L'accueillir en petite tenue, une épaule dénudée, qu'on s'envoie en l'air dans le vestibule ou une chambre ou le salon, ou qu'importe et qu'on finisse par bosser. Mais je suis plus du genre à travailler d'abord et m'amuser après que l'inverse tiens ! Amusée, je nous emmène dans le salon, après avoir fermé la porte derrière nous, traversé un pan du couloir pour ensuite tourner sur la gauche, vers donc le salon. Une fois dans la pièce, je me dirige vers la table basse du salon, jonchée de documents. Ces derniers ont l'air désordonné, mais ils sont totalement à leur place. Numéroté, dans des pochettes de couleur, bref, tout était scrupuleusement bien rangé. Je me baisse donc, bien entendu en faisant en sorte qu'il voit tous mes atouts et pas n'importe lesquels, pour récupérer un plan. Je le lui tends et viens me placer à ses côtés « Au dernier étage, sur ces quelques pièces, je n'ai pas l'impression qu'il ait prévu quelque chose pour isoler ces pièces du grenier, ni même qu'il ait prévu d'isoler le grenier d'ailleurs. Ou alors je comprends que dalle à ses annotations » fis je agacée tout en fronçant les sourcils. Je n'aime pas comprendre et encore moins qu'on me la fasse à l'envers. C'est pour quoi, avoir un avis d'un expert me parait un choix totalement judicieux. D'ailleurs, en parlant d'expert, je lève mon regard vers lui « Tu sais que tu sens extrêmement bon » fis je avec un sourire en coin malicieux et coquin. Oui, il m'en faut TRES PEU pour me déconcentrer !

Tu ne sais pas comment tout cela va finir mais tu en souris d'avance parce que tu sens sous cette tenue qu'elle est plus ou moins en ébullition.  Et elle te fait sourire en disant qu'elle aurait du t'accueillir dans un peignoir en satin comme si elle ne t'attendait pas à ta venue. La tenue n'aurait en rien dérangé évidemment, même s'il est rare que tes clientes agissent de la sorte avec toi. Enfin, ça dépends, tu es loin d'être moche, tu le sais, et parfois tu en joues, avec les clientes qui le méritent. Est ce que la belle déesse le méritait ? Il avait du monde au niveau du pare-choc alors rien que pour ça, elle méritait un peu d'attention. Tu te demandais si elle n'allait pas partir se changer ou presque d'ailleurs. Mais sans doute voudrait-elle parler boulot et ensuite, éventuellement s'amuser de façon plus douce et légère. Oui, c'était possible. Alors tu regardais le tas de documents sur la table basse du salon, tu appelais ça un bordel organisé, comme ce qui pouvait se trouver sur ton bureau par moment tellement tu te devais de traiter de dossiers en même temps. Tu prends place et elle se baisse volontairement pour te faire remarquer certains détails de son anatomie. En même temps, ce n'est pas comme si tu pouvais les manquer tellement il y avait de matière mais ça te fait sourire. Elle te parle donc du dernier étage agacée par un agencement et des annotations peu précises. Tu jettes un oeil donc à ces fameuses annotations pour voir si effectivement, elle n'y comprend rien ou pas. Alors que tu vas lui expliquer le pourquoi du comment, elle vient te dire que tu sens très bon. Tu fais semblant d'être flatté.

" Tu trouves aussi ? C'est le dernier Hugo Boss, je me suis dis que c'était une senteur que ton odorat si fin pourrait repérer, et visiblement, je ne me suis pas trompé. "

Tu passais une main dans tes cheveux, avant de te replonger presque l'air de rien dans les fameux documents.

" Alors, visiblement ces pièces effectivement ne semblent pas isolées du grenier. Tu as quoi là-haut, une sorte de mezzanine, non ? Sinon, pour le grenier, il y a l'isolation basique qui est prévu, mais peut être que tu peux faire mettre quelques choses de mieux pour ne pas avoir à y revenir plus tard. "

Peut être qu'il serait mieux d'aller voir sur place, de voir ce qu'il serait possible de faire, mais tu n'étais là que pour un avis consultatif après, enfin, presque pour seulement un avis évidemment.

Et nous voici en train de nous chercher, comme deux adolescents prépubères qui jouent aux adultes « Ô Darling, tu sais comment me flatter » fis je avec un faux air de bourgeoise, les papiers toujours en main. Je garde tout de même mon sérieux, malgré un sourire complice. Certaines pièces sous le grenier semblent ne pas présenter d'isolation ou alors c'est que je ne comprends rien à ce plan de merde. Pourtant, c'est pas faute d'essayer d'faire comprendre à ce trou du cul d'architecte ce que je souhaite n'est-ce pas ? Ou alors il fait exprès de me prendre pour une conne OU je l'exaspère. Mais dans tous les cas, je veux mon avis neutre. Même si cet avis, j'ai bien envie qu'il me *insérer ici toutes les pensées vicieuses*. Bref. J'exprime mon mécontentement par un grognement significatif. Je continue de regarder ce plan sourcils froncés « Je ne veux pas d'isolation basique, je veux que ce soit totalement isolé, au cas où je déciderais de faire d'autres chambres pour l'auberge que je désire. » surtrout que je veux aussi y vivre, parce qu'il faut pas déconner hein ! Mais apparemment l'aile droite et bien réhabilité comme je le désire, c'est là où il y avait la chambre de Grams et qu'il y a ma propre chambre. Toute la partie basse sera uniquement réservé pour les lieux communs et la réception. Je soupire « Allons voir cela si tu veux » propose je, le nez toujours sur le plan. Nous sortons donc du salon pour monter les étages. Il y aura quelques chambres, mais suffisant pour faire venir quelques touristes. Il y aura deux grandes suites un peu plus chères l'une en face de l'autre sur tout le côté Ouest et quatre chambres plus rustique, à l'image de Berlin, au milieu de l'étage. L'aile Est sera donc interdite d'accès avec une porte sécurisée. C'est ainsi que nous gravissons les marches des escaliers principales pour nous diriger vers l'aile Ouest. Je peux même prévoir un petit ascenseur sécurisé pour des poussettes familiales ou encore des personnes handicapées. Tout est sur le plan. Mais là, nous nous attardons donc dans les pièces vides du manoir. J'avais venu une bonne partie des meubles que je ne voulais pas garder, le reste fera office de décoration dans les lieux communs. Nous entrons dans une des futures suites « Mouais ... là je sais pas ce qu'ont prévu tous ces mecs. Bon, déjà va falloir qu'ils retapent tout à cause de l'humidité » je soupire « Et il va falloir qu'on regarde aussi pour le grenier, on a accès par un petit escalier, faut que je vois ce qui est possible de faire pour que ce soit accessible et habitable » je soupire agacée parce que je sais pas trop comment me projeter et que tout ça m'angoisse « Désolée ça m'énerve juste cette situation, tant que les travaux ne commencent pas, je n'arrive pas à être rassurée et faire confiance » fis je en fronçant les sourcils, observant les lieux

Le manoir en question:

Tu n'étais pas contre quelques petites aventures surtout quand il y avait matière à avoir droit à quelques choses de sympathique. Bien entendu, tu n'es pas venu pour ça, mais tu sais très bien comment tout cela va finir une fois que le gros du travail sera fini, enfin que tu aurais donné ton avis et que tu auras approuvé ou non ces idées pour la faire pencher vers d'autres plus raisonnables, pas te concernant mais concernant son manoir hanté ou presque. Ce serait drôle de le lui faire croire mais tu n'iras pas jusque là sans doute, tu n'es pas un dieu de la malice même si tu pourrais clairement y ressembler malgré tout. Tu en souris alors qu'elle réagit comme tu le pensais à tes flatteries. Elle ne veut donc pas d'isolation basique, au cas où elle voudrait s'amuser de façon déraisonnable dans ce grenier sans que personne ne le sache. Bon, si elle voulait jouer de la musique à plein tube, il allait falloir y mettre la dose en isolation, mais à priori tout est possible même dans des bâtiments qui commencent à vieillir comme celui-ci. Avec des plans, c'est parfois compliqué de bien visualiser, le mieux c'était d'aller voir sur place de toute façon. Et c'est ce qu'elle te propose donc. Tu souris un instant.

" Allons voir ça, je pense que ça sera mieux ainsi oui. "

Tu aimes bien visualiser la marchandise avant de te porter garant sur la vente de celle-ci, il faut que tout le monde y prenne du plaisir, toi à la vendre, tes clients à l'acheter même si ce n'est pas forcément toi qui fera la vente évidemment. Mais ici pas question de vente puisque ça lui appartenait déjà. Vous grimpez les escaliers pour arriver sur place, et tu te rends compte que ça a quand même bien vieilli, que celui qui a fait ça au départ, à utiliser des matériaux de qualité pour votre époque mais qu'effectivement, il va y avoir du travail néanmoins.

" Je te comprends rassure-toi. Quand on se lance dans un projet comme celui-ci, il faut bien penser à tout dès le départ pour ne pas faire d'erreur et ensuite, quand ça démarre, on sait ce qu'on doit avoir. Là tu es encore dans le flou. Après, en dehors de quelques soucis d'humidité, je pense que ce que tu veux est possible. Il y a du boulot, mais les matériaux de bases sont encore assez bons. "

Tu la rassures, il le faut, tu vois que ça commence déjà à lui peser sur l'esprit, un peu trop d'ailleurs mais ce n'est qu'un détail évidemment, car tu sais exactement ce qu'il lui faut pour que ça aille un peu mieux, temporairement. Il lui faut les plans exacts des pièces, tu pourrais même li faire une modélisation en trois dimensions, pas maintenant, mais d'ici une prochaine fois, pour lui proposer plusieurs options envisageables.