This scene looks vaguely familiar #1 ~ Gabriel

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This scene looks vaguely familiar @Gabriel Collinsworth & Mara McGuire

Décidemment, une soirée tranquille, Netflix & chill, ce n’est pas pour ce soir. Mara, si tenté qu’elle croit en autre chose que la vie, la mort, et l’intermédiaire d’une tierce personne, finirait par croire qu’elle est maudite. Ou peut-être l’est-elle. Si ses souvenirs sont bons, elle s’est une fois faite maudire par la mère d’une de ses victimes. Parce que lui, le présumé violeur, était un agneau sans défenses dans les griffes d’une lionne légèrement susceptible. Bien évidemment.

Pour en revenir à ce qui la pousse à se croire maudite, c’est qu’elle vient de finir un job. Bonne nouvelle, tout s’est bien passé, le pauvre imbécile l’a suivi en croyant avoir à faire à une biche égarée. Ulric transporte le corps sur son épaule, direction le coffre. Oui, il n’est que tard au soir et il ne fait donc pas encore nuit. N’importe qui peut les voir transporter un tapis enroulé comme ça, sans raison. Ça fait très cliché, et il n’y a aucun doute dans l’esprit de la blonde, tout ceux les voyant actuellement déménager ce tapis savent très bien ce qui s’y cache à l’intérieur. L’avantage d’être à Dublin, la raison même pour laquelle elle aime par-dessus tout être à la maison. Rien de mieux qu’une ville qui connaît la dure loi de la jungle et des habitants qui savent détourner le regard quand c’est nécessaire. Bien que par moment, ce soit aussi un défaut.

Comme présentement, alors qu’elle voit un homme se faire heurter par une voiture. Il lui semble presque observer la scène au ralenti, le corps qui se fracasse contre le parechoc, le pare-brise, avant de s’écraser tel un sac de patate sur le sol. C’est suffisamment violent pour qu’elle ait un léger sursaut en entendant les os se briser. Même Ulric, à ses côtés, laisse s’échapper un grognement. Bien que le connaissant, ce grand malade prend sans doute son pied. Mara lui jette un regard noir, ça suffit à calmer les pulsions de ce gros abruti et c’est le but recherché. Elle n’a vraiment pas envie de l’entendre détailler le nombre d’os, lesquels et comment, ont pu se casser lors d’une telle collision.

Ulric décide d’ailleurs que la scène ne l’intéresse pas plus que ça, et retourne à sa tâche. C’est-à-dire ouvrir le coffre de la voiture et y balancer sans la moindre cérémonie le tapis, et son résident actuel. Mara en ferait de même, si ce n’est que son regard ne s’est pas attardé sur la victime, mais l’arme du crime. La voiture s’est arrêtée, plus loin. Trop loin pour qu’il s’agisse d’un saoulard qui se rend compte de son erreur. Trop près pour qu’il s’agisse d’une mère de famille prête à dégager une fois qu’elle se rend compte de la bêtise commise. Et donc, dans un élan de curiosité maladive, Alex lui a déjà dit une bonne dizaine de fois que ça va finir par lui apporter des ennuis, elle se décide à s’approcher de la victime. Un homme, de la quarantaine, bien amoché par le coup. Il pourrait très bien être mort… Quoique, le sang coule encore et il lui semble percevoir un faible mouvement à hauteur des côtes. Par contre, elle n’aimerait vraiment pas être à sa place lorsqu’il reprendra conscience.

« Mara, la bagnole. » lui dit Ulric, qui se trouve soudainement juste à côté d’elle. Ce gros abruti à des pas silencieux, c’est le pire de tout si on lui demande son humble avis. Mais effectivement, quand son regard se pose une nouvelle fois sur la voiture, cette dernière s’apprête à faire marche-arrière. Dieu merci il fait suffisamment sombre pour qu’Ulric l’ait remarqué. Car à la vitesse où ils s’approchent, ce n’est pas simplement pour venir voir l’état de leurs victimes. Par reflexes, Mara et Ulric sortent tout deux leurs armes à feu et commencent à tirer. La voiture s’arrête brusquement, deux hommes en sortent, prêt à en découdre eux aussi. Mara s’accroupi, évitant de justesse une balle qui lui aurait fendu le crâne si elle n’avait pas eu tel reflexe. Quant à sa balle, elle, elle vient terminer sa route dans la poitrine de l’imbécile qui lui tire dessus. Ulric est tout aussi efficace, bien qu’il ait visé plus bas et qu’il se doit d’aller terminer le boulot. Un soupir d’agacement échappe à la blonde, qui reconnaît la tactique pour ce qu’elle est. Une mise à mort. Et si la mafia est impliquée, elle risque d’en entendre parler. Ou d’avoir quelques ennuis pour s’en être mêlé, tient, Alex va finir par obtenir raison, pour une fois.

« Voilà, ma soirée est gâchée, c’est de ta faute, si tu n’avais pas traîné avec cet imbécile et ce fichu tapis on aurait déjà été à l’autre bout de la ville ! » s’exclame-t-elle alors qu’elle lance un énième regard noir à son co-équipier/lackey. En guise de réponse, il se contente d’attraper le premier corps et d’aller lui faire une place dans le coffre. Les trois ne rentreront jamais, ce qui veut dire qu’ils vont devoir embarquer les deux voitures ou laisser les flics faire leur boulot. D’ailleurs… s’accroupissant près de la victime, Mara passe délicatement une main dans les cheveux de cette dernière. L’homme semble encore en vie. L’achever ? Elle tient encore son arme à la main, ce serait un acte de bonté aux vues de son état. Le seul hic, c’est qu’il lui rappelle brièvement un autre mouton égaré qu’elle a un jour sauvé, d’une même situation. Enfin, presque. « Remercie ta bonne étoile, tu me fais penser à un ami. » murmure-t-elle avant de se relever, rangeant son arme et voyant Ulric s’approcher, une lueur dans les yeux qu’elle ne connaît que trop bien. « Nope, pas touche ou tu perds une main. On va agir comme de bons samaritains et aider ce pauvre bougre. » Vu le regard qu’il lui lance, il la connaît assez pour savoir qu’elle agit par simple curiosité, et qu’elle veut donc savoir pourquoi ce pauvre homme a ainsi été attaqué par des abrutis pareils. Se détournant de la scène, elle laisse à Ulric la lourde tâche de porter l’inconnu, et de finir couvert de sang au passage. Pas question qu’elle risque une seule tache sur son trench coat Burberry Chelsea.

18.08.20 13:55

Gabriel n’avait pas prévu cette journée et il aurait eu bien du mal pour ça. Il avait pas prévu qu’on veuille l’éclater, ni qu’il en réchapperait de peu. Il avait déposé sa fille à l’école et avait prévenu la famille d’accueil qu’il partait bosser. C’est ce qu’il aurait dû faire d’ailleurs. Mais la suite avait été assez différente de ce qui était prévu. Pour lui, c’était simple, il avait traversé. C’était plutôt assez dénué de soucis dans dublin, de traverser, ou presque. Il avait à peine vu la voiture qu’elle était sur lui et qu’il prenait son envol. Petit, on rêvait tous de voler, mais cette façon, il en était pas fan du tout. Il avait pas été longtemps conscient, une bribe de cheveux blonds était passé devant lui puis il avait sombré illico. Il ignorait depuis quand il avait été absent quand il se réveilla, mais il comprit vite ce qu’il avait dû se passer. il suffisait de regarder son état. Pourtant, il ne pouvait pas dire ce qu’il s’était passé. Envolé le souvenir. Il se rappelait avoir traversé et c’est tout. Il toucha sa tête, un bandage la recouvrais. Il regarda à droite et vit son épaule emballée afin qu'il ne la bouge pas, son poignet était en atèle. La suite de l’étendu des dégâts le fit déglutir. Sa jambe était prisonnière d’un plâtre qui prenait au dessus de son genou, son autre jambe avait une atèle. Respirer était douloureux, il devait avoir des côtes cassées. Il n’osait pas bouger, il se doutait que ça ne ferait pas de bien. Une femme entrait dans la pièce, une magnifique blonde. Il fronçait les sourcils, elle lui rappelait quelque chose, mais il était incapable de savoir quoi.

– On se connait ? Je vous ai déjà vu non ? Et il s’est passé quoi ? On m’a roulé dessus ?

Il était pas très loin de la vérité, mais il avait plus l’impression d’avoir rencontré un rouleau compresseur. Un type se plaçait à ses côté, un air renfrogné digne d'un ours mal léché. Il avait des bleus de partout, il allait se faire engueuler par les O'Mara. Il le sentait venir.

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This scene looks vaguely familiar @Gabriel Collinsworth & Mara McGuire

Ulric n’est pas content. Ulric n’est jamais content. Il a de la chance qu’il a une belle gueule, du haut de son mètre nonante-huit. C’est une armoire à glace, une brute épaisse, avec des pieds de ballerine, silencieux comme une souris, gros comme un buffle. Mara elle, se contente de l’ignorer. Il n’a qu’à soupirer lourdement pour marquer son désaccord, peu lui importe, en attendant, elle veut comprendre ce qui est arrivé à ce pauvre type. Il a l’air encore en vie, mais pour s’en assurer pendant le voyage, Mara lui tapote quelques fois la joue du bout des doigts. Tant qu’il grimace de douleur, -c’est qu’il est vraiment amoché-, c’est qu’il va bien. La logique d’un être qui manque cruellement d’empathie est toujours la meilleure. « J’vais devoir creuser un trou de plus. » dit finalement le chauffeur, l’air refrogné. Il lance un regard méprisant au corps sur la banquette arrière, sans jamais croiser celui de sa partenaire. Un autre ne l’aurait pas croisé pour éviter d’y lire mille et unes promesses d’actes barbares. Mais Ulric ? Ulric ne veut pas, citons-le, un jour revoir le regard de chien battu dans les yeux de la vipère. Il a de la chance qu’elle l’aime bien, vraiment. « Puisque je te dis qu'il est encore vivant ! » s'exclame donc la dite vipère, exaspérée par l'attitude pessimiste de son partenaire.

Finalement, l’homme s’en tire à bon compte. Enfin, il vit. C’est une bonne chose, Mara se frotte déjà les mains à l’idée qu’il puisse lui dire ce qu’il a bien pu faire pour s’attirer les foudres de ces deux imbéciles. Pendant qu’Ulric vide le distributeur de snacks. Quelques infirmières décident sagement de passer par l’autre couloir en voyant la masse bloquer leur chemin. Mara jubile lorsque le médecin vient lui parler. Tout ce qu’elle entend, c’est qu’il est en vie, il devrait se réveiller dans quelques heures. Un Ulric agacé laisse déjà entendre son mécontentement profond à l’idée de revenir, la blonde lui annonce qu’il l’idée n’a pas de sens, ils vont attendre. Il décide alors de lui expliquer ce que l’homme, un dénommé Gabriel, s’est tout cassé lors de l’accident. Le silence qui s’en suit fait fuir l’autre personne qui attendait avec eux près de l’automate.

Quand ils rentrent dans la pièce, Gabriel est déjà réveillé. IL semble se rendre compte que bouger n’est pas dans son meilleur intérêt. Et Mara lui sourit, gentiment, en entendant toutes ses questions. Il faut lui rappeler quelques détails, mais le fin fond de l’histoire, il doit déjà la connaître.

« Nous n’avons pas encore ce plaisir. Mais il est tout à fait possible que vous ayez reprit conscience quand je me penchais par-dessus vous pour vérifier si vous étiez bien vivant. »

Ulric lève les yeux au ciel, prêt à lancer une version bien plus honnête, et surtout moins dramatique, à leur victime d’un hit & kill. S’asseyant dans la chaise se trouvant à côté du lit de Gabriel, Mara prit sa mine la plus inquiète.

« Vous vous êtes fait renverser, devant nous ! C’était absolument horrible. Vous avez de la chance d’être vivant. Vous voulez peut-être que je contacte quelqu’un pour vous ? »

Jouer la comédie est dans ses cordes, puis, elle pense avoir répondu à toutes ses questions sans encore l’avoir submergé avec les siennes. Empathie 0, Mara 1. Qu’Ulric ose encore lui dire qu’elle n’a pas de cœur, tiens.

19.08.20 20:07

Ils ne s’étaient jamais rencontré ? Ah ok, faut dire qu’il pensait pouvoir se souvenir s’il avait rencontré un canon pareil. Elle était étrange, on aurait pas dit qu’elle était inquiète ni rien, mais qu’est ce qu’elle foutait là. Il savait pas plus ce qui s’était passé jusqu’à ce qu’elle lui raconte. Ok, ça expliquait le corps bousillé. Pourquoi avait on peut envie de l’éclater, ça le dépassait, il avait pas emmerdé qui que ce soit si ce n’est ses petites soeurs. Et aucune ne le voulait dans cet état. Il était bien trop chiant en fait dans cet état. Elle faisait mine de s’inquiéter à présent mais ça sonnait faux, elle avait pas forcément la dégaine de la personne qui trouve ça si horrible que ça et le type derrière, le mastodonte, passait son temps à lever les yeux au ciel.

– Si mais ils vont appeler mes soeurs de façon automatique normalement. Jpeux savoir pourquoi je vous crois pas des masses ? Que vous ayez ramasser ma carcasse, soit, mais vous avez pas vraiment l’air sous le choc. Vous en voyez souvent des trucs du genre ?

On état à Dublin, il n'était pas stupide, ça regorgeait de criminels, certains avait un reste de conscience et c’était peut être ce qui l’avait poussé elle à faire ça. Il la pensait pas forcément grande criminelle, mais elle avait un truc qui faisait tiquer son cerveau. au delà d'être très belle, ouais, il faisait une fixette là dessus.

– Moi c’est Gabriel, et toi ? Arrête de dire vous, ça me fout quinze ans de plus. Je suppose que je dois dire merci. Et c'est qui le grand machin à côté de toi ? Faut dire que tu serais plus crédible s'l ne cessait de se moquer de toi derrière ton dos.

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C’est que ce cher Gabriel est perspicace. Mara est ravie de le constater, cela ne fait qu’amplifier sa curiosité. Ulric s’en rend compte et retient de justesse un énième soupir. À cette allure, c’est lui qu’on va devoir brancher à une de ces machines. Donc, la blonde l’ignore pour porter toute son attention à la victime du soir. Il a donc des sœurs ? Elle aurait peut-être dû s’informer un peu en attendant son réveil, mais elle avait été trop occupée à s’assurer que son équipe et Alexander ne s’étaient pas attirés des ennuis entre temps. C’est fou, mais c’est sans doute elle la plus responsable du lot. Elle fit mine de perdre son sourire quant aux paroles du grand blessé.

« Oui, on a l’habitude, en réalité nous travaillons pour la mafia. Je suis faussaire d’art et lui, là, c’est le gorille qui me sert de garde du corps et qui casse des jambes si on ne me paie pas la somme convenue. Il a l'habitude de mettre des gars dans cet état, au lieu de laisser une voiture faire le travaille. » Son ton est sérieux, jusqu’à ce qu’un sourire plus qu’amusé se peint sur son visage. Un rire cristallin s’en suit, alors qu’Ulric laisse lui s’échapper un ricanement, nul besoin de préciser qu'elle cherche, par le sarcasme, à lui faire comprendre qu'ils ne sont pas des criminels. « Plus sérieusement, j’ai travaillé dans le secteur médical dans le passé, donc j’ai l’habitude de voir les gens dans de ces états, à côté vous êtes encore une œuvre d’art.»

C’est proche de la toute vérité, bien que le secteur médical dont elle parle se rapproche plus de la phase finale. Et c’est certain, Gabriel est bel homme, malgré les nombreuses blessures qu’il a échoppé pendant l’accident.

« Le vouvoiement est mon défaut professionnel. Je m’appelle Mara et tu as tout intérêt à me remercier, je t’ai tenu dans mes bras jusqu’à ce qu’on atteigne l’hôpital. Mon trench-coat est ruiné, mais ça en valait la peine. » Le sourire qui s’en suit est bien plus sincère que les précédents, sauver une vie lui procure réellement une bonne sensation, c’est que ça fait du bien de temps en temps de faire le contraire de ce qu’on fait d’habitude. Et jusqu’à présent, Gabriel est digne de lui avoir coûté une veste à plus de mille-cinq-cent euro. « Le grand barraqué, c’est Ulric. On est amis d’enfance, alors quand je sors faire des courses, il porte mes sacs, quand je sors le soir, il me sert réellement de garde du corps. »

C’est la toute vérité pour Ulric, qui, après tout, est un garde du corps, un gorille, un grand ours mal léché. Il décide, d’ailleurs, après un grognement en guise de salutations, de s’en aller, fixant l’écran de son portable. Il doit sans doute rendre un petit compte rendu de leur petite affaire. Mara elle, en profites pour se pencher légèrement en avant, comme pour partager un secret.

« Sans vouloir être parano ou complotiste, tu n’as pas été victime d’une tentative de meurtre, j’espère ? Tu n’es pas un de ces criminels qui a finit par attirer les foudres de sa bande et à finir à l’autre bout d’un règlement de compte ? »

La meilleure tactique pour réduire à néant des soupçons est encore de les retourner contre celui ou celle qui les a en premier lieu.

26.08.20 16:21

Gabriel ignorait si c’était les médicaments, la morphine, sa tête vaseuse ou si elle se foutait de lui. Il restait là, les sourcils froncés et écoutait son discours dubitatif. Faut dire qu’il pensait surtout au fait qu'elle était sublime et il semblait coincée sur cette pensée. elle sourit, elle se moque de lui, mais il n’est pas certain qu’elle ne soit pas honnête. Il sait pas grand chose. elle parle de bosser dans le médical, et il la croit, même s’il reste tout de même suspicieux. Faut dire qu’à cet instant même une gogo danseuse, il aurait pas réagi des masses. elle l’avait tenu dans ses bras ? Ouais, il ne la voyait pas comme quelqu’un qui ferait ce genre de chose souvent.

– Merci, Mara.

Il aimait bien ce prénom, Mara, ça sonnait bien. Il la regardait toujours sourcils froncés. Ouais, elle lui cachait des trucs la dame, et il savait pas trop quoi. peut être était elle vraiment mafieuse et elle venait finir le job. Il voyait pie façon de crever faut dire. l sourit à la façon dont elle parlait du type à côté. C'était plutôt étrange et renforçait l’idée qu’elle était bien plus que ce qu'elle en disait, mais, là, de suite, il s’en moquait. Voilà qu’elle lui demandait s’il avait été victime d’une tentative de meurtre. Il se mit à rire et toussa, il aurait surement pas du et sa main valide se posa sur son torse.

– Pas que je sache. Honnêtement je sais pas qui tu es et si ce que ytu racontes est vrai, en revanche les types qui m’ont renversé vont peut être pas aimé qu’il y ait un témoin… Autrement dit, la tentative risque d’arriver, je serais toi je décamperais, qui que tu sois. ce serait dommage d'abîmer un visage aussi beau.

Non Gabriel n’était ni subtile, ni particulièrement séducteur, pourtant, il n’avait que rarement été seul dans un lit.

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Il semble encore dubitatif. Et ça ne fait qu’accentuer la curiosité de la blonde, car elle le sait, elle ment très bien alors pour qu’il puisse encore douter d’elle... Il y a quelque chose chez lui qui l’attire, mais Mara dans sa curiosité malade décide de l’ignorer pour l’instant. Mettre l’information de côté et y réfléchir dès qu’elle a du temps à elle. Cependant, il est malin, alors il la remercie comme il se doit. Tant qu’il ne se plie pas en quatre pour rembourser son manteau, qui lui, n’a pas la moindre tâche de sang, tout va bien.

« Mais de rien, Gabriel. Évite de recommencer par contre, j’ai lu que le carjumping n’est pas très bon pour la santé. »

C’est qu’elle a un humour bien à elle, qui fait ricaner Ulric avant qu’il ne quitte la pièce. Force oblige, Mara se rapproche du grand blessé et lui demande, sur le ton de la conspiration, si lui n’est pas impliqué dans une histoire louche qui a causé ses associés à vouloir le tuer. À sa plus grande surprise, Gabriel lui confirme une nouvelle fois qu’il ne croit pas à cent pour cent à son histoire, tout en lui faisant un compliment. C’est qu’il ne perd pas de temps, même dans son lit d’hôpital. Les infirmières vont adorées leur nouveau patient.

« Je vais finir par me vexer, ais-je vraiment la tête de l’emploi ? Il y a des criminels là dehors qui passent trois heures dans la salle de bain, tous les matins ? J’aimerais les rencontrer. » lance-t-elle sur un ton amusé, avant de poursuivre. « Je te remercie du compliment mais ça ne me fera pas oublier que tu me prennes pour une criminelle. Par contre, ma famille est principalement axée sur la politique donc je suis certaines que les gars ayant voulu te tuer y réfléchiront à deux fois avant de venir m’assassiner. Enfin, j’espère. Au cas contraire, il faudra me faire une petite place dans ce lit et on demandera une protection policière. Je serais certainement en sécurité ici, non ? » lui demande-t-elle d'un air qui se veut tant innocent que taquin.

28.08.20 19:50

Elle se foutait clairement de sa gueule. Mais bon, vu ce qui venait de lui arriver, il se serait moqué de lui même. Ah il était beau l‘ex militaire. Il avait fier allure. Elle avait de quoi dire la dame, et elle aimait pas qu’on la prenne pour une criminelle. Le souci c’est qu’à Dublin, ils faisaient partie du décor, et que c’était tout de suite suspect l'altruisme. Si elle était blanche comme neige, il se faisait moine dans l'heure. Il se mit à sourire comme un con à sa diatribe.

– TROIS HEURES ? Aucune idée, je n’en ai pas fréquenté tant que ça. Mon ex est flic. Mais bon, jsais pas, te vois pas pure et innocente. Tu te doutes que tu n’es pas très crédible ? Aussi bonne menteuse que tu puisses être.

Il savait pas comment faire pour qu’elle reste dans le coin. Tous les moyens étaient bons. Son charmant coffre fort s’en allait, les laissant seuls. l fallait éviter de la vexer si ça la faisait partir. Mais il sentait qu’il l’intriguait, qu’elle voulait en savoir plus. Elle était dans une famille de politiciens, autrement dit, c’était devenu certains que sa famille l'était. Les politiciens mentaient comme ils respiraient et était des criminels à qui on donnait une place de choix.

– Je préfère ton statut de criminel que le statut de fils de politiciens. Au moins à dublin, on assume, les politiciens essaient de te faire bouffer qu’ils sont clean. Tu viens de parler de place dans mon lit ? Ecoute, tout à coup, je me sens vachement vulnérable.

C’était stupide, ridicule, mais merde, cette nana, dans son lit, il serait prêt à dire n’importe quoi. Vulnérable. La blague. même dans cet état, il l’était moins que d’autres. Il ne faisait pas vulnérable pour un sou.

– Allez, on fait ça comme des gentlemans, jt’invite à dîner, jte préviens, ce restaurant est dégueulasse.

@Mara McGuire

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This scene looks vaguely familiar @Gabriel Collinsworth & Mara McGuire

Il ne semble toujours pas disposé à la croire sur parole, ce qui intrigue la blonde. Elle est bonne menteuse, est obligé de l’être dans son métier, alors quand elle rencontre quelqu’un qui arrive à voir au-delà de cette mascarade, ça l’intrigue au plus haut point. Toutefois, trop démentir la chose n’est pas bon, ce serait comme avouer un méfait en démentant avec trop d’énergie l’avoir commis en premier lieu. Alors elle tente une petite touche d’humour, car se faire passer pour plus innocente qu’elle est se fait de plusieurs façons.

« J’exagère un peu, disons deux heures, tout au plus. L’ex qui est flic, ça explique peut-être que tu vois des criminels partout. Mais hey, je n’ai pas non plus dit être pure et innocente, il se peut qu’on m’ait arrêté plusieurs fois dans ma jeunesse pour quelques méfaits sur la voie publique, et une manifestation aussi, même si je conteste encore et toujours ce supposé crochet du droit que s’est pris un policier, je n’y étais vraiment pour rien cette fois-là. »

Il est vrai que dans ses jeunes années, bien que déjà décidée à ce qu’elle effectuerait comme métier, peu intéressée à suivre la voie de son père, Mara a commis quelques délits. Rien de grave, des actes de rébellion envers l’ordre commun, envers la loi, envers son père et ses règles plus absurdes les unes que les autres. Et tout ce qu’elle vient de citer peut-être retrouvé dans son casier judiciaire, enfin, celui qui n’est pas vierge et dont une partie n’est pas scellé par un juge.

« Malheureusement je suis bien fille de politicien. Mais ne t’inquiète pas, la politique m’intéresse autant que le contenu du portefeuille d’un étranger. Je travaille pour des entreprises, je les conseils quant aux tendances à suivre… Et un grand gaillard comme toi n’a rien à craindre de la frêle petite brebis que je suis. »

Pas certains que ses victimes soient d’accord, ni ses ex. Si on peut appeler ces derniers cela, Mara a plutôt l’habitude de passer un bon moment en plaisante compagnie avant de ne plus jamais rappeler. Le dernier homme à l’avoir intrigué autant que Gabriel n’a pas non plus eu l’occasion de lui briser le cœur, fort heureusement, sinon elle se serait faite nonne. Alexander n’aurait guère apprécié.

« C’est qu’en plus de me prendre pour un parrain de la mafia, tu cherches à m’empoissonner ! Malheureusement je suis attendue ailleurs, toutefois, tu as de la chance, j’ai un faible pour les gentlemen. J'accepte volontiers ton offre.. pour une prochaine fois. Demain, ça te vas où as-tu déjà quelque chose de prévu? »

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