MY BOYS ► Gabriel ► Aleksei ► Alexander

Gabriel il est né dans une famille qui lui a donné tout ce qu’il faut pour réussir, pour aller de l’avant, mais il était le genre de petit garçons trop turbulents, trop vifs, trop insolents pour que tout se passe bien. Alors ça a vite fini en drame, il se sentait pas compris, ses parents en avaient marre. Les claques, les punitions, rien y faisait. Pour fuir tout ça, il a fui Irlande et rejoint l’armée. Il était qu’un gosse, et ils feraient de lui un homme, et surtout, il suivrait des ordres qu’il respectait. Qu’il jugeait important.

Il a finit par découvrir que ce qu’il s’était imaginé était loin de ses envies, mais il était là et il abandonnerait pas. Alors il donné tout, il apprit la mécanique plus en détail, piloter des engins, maîtriser les armes à feu, il fit même un peu d’explosifs. Il était tout autant incapable de rester sur une chose parmi les soldats. Il était le type qu’on aime détester, et qu’on déteste aimer. Il essayait de ses dépasser, sans arrête, sans reculer. Il finit par avoir son équipe, être fier de faire partie d’un groupe, une famille qui ne lui demandait pas d'être un autre.

A chaque perm il revenait et il tomba amoureux une première fois d’une jolie fille du coin (2009). Leur idylle fut aussi courte que deux perm. Ils étaient mieux amis au final. Mais de là il créa un lien fort avec la petite soeur (billie, 15 ans) de son ex et il continue de lui filer le train aujourd'hui. Elle, comme ses amis, furent témoins du changement, le jeune homme laissait place à un homme qui en voyait trop là bas. Lors d’une énième perm c’est Hannah qu’il rencontre, il y a 6 ans (33 ans, 2013). Fou amoureux, il passe de très bons moments avec elle et s’épanouit dans ses bras. Mais la belle n’est pas ce qu’on pourrait nommer fidèle et la jolie danseuse de salon (soit disant) passe toutes les années de service de Gabriel avec d’autres hommes ou femmes. Tout le monde le sait, sauf lui, ou peut être qu’il nie l’évidence. Sans crier gare, il la met enceinte et leur quotidien commence à être chaotique, il réussit à être là pour la naissance (2014) mais pas pas assez présent par la suite. Il y a deux ans (2018) il se voit remercié par l’armée après une mission explosive qui distribue les morceaux de son équipe un peu partout autour de lui. Le qualifiant d’incapable, en plein syndrome post traumatique, ils décident que cet incident l’empêche d'être stable, c’est en partie ce qui jettera aux ordures cette dite stabilité. Une fois rentré une dispute explose quand on l'avertit que sa nana a encore fait des siennes, il l’avait demandé en mariage peu avant, il revend la bague et se retrouve seul avec une gamine de 4 ans. C’est à ce moment là qu’il commence une colocation avec une des voisines de l’immeuble et qu’il se rapproche, après une inondation, de certains de ses voisins qui tentent de l’aider à garder le cap. Il y a un an, aux 5 ans de sa fille (2019) on vient lui retirer et le faire sombrer. Son job de mécano et d'homme à tout faire devient une partie de sa vie, l’autre étant l’alcool à flot., quotidien qu’il avait débuté lors de sa décharge mais qui a prit une certaine ampleur après qu’on lui ait arraché son bébé. Il était déjà sanguin et bousillé par l’armée, il est désormais un vrai con quand il s’y met. Mais il aimerait remonter un peu, assez pour obtenir la garde de sa fille qu’il voit tout de même toutes les semaines sous surveillance.

Alek est né dans une famille soudée qui mettait la rigueur au dessus de tout. bIen sur, Alek était là pour montrer qu’il savait où il allait et qu’il déciderait lui même ce qu’il ferait. Il avait en horreur qu'on lui dise quoi faire dire ou autre. Il a comprit très vite que tout le monde côtoyait la lie de Dublin, et ça, au début, il trouvait ça cool. Il est ado quand il comprend ce qu’implique vraiment le travail de ses parents. Tout ce que la mafia veut, ils font. Faire passer des gens, cacher d’autres, faire de nouveaux papiers, faire disparaître des témoins gênant. Il commence à montrer son désaccord et file ailleurs pour se perdre dans les danseuses exotiques. Il a que 17 ans mais déjà, il commence à faire un rejet de cette ville.

A 18 ans, ses parents sont tués à cause d’une énième “course” pour ses employeurs. il décide que cette mafia est un nid à merde, et se voit obligé de bosser pour eux à son tour, même s’il ne fait pas les mêmes jobs qu’eux. Son père l’avait formé aux armes et aux disciplines d’art martiaux, sa mère à l’utilisation du charme pour obtenir ce qu’on veut. On le forma de manière plus importante pour parer aux futures demandes de ses nouveaux employeurs. Il comprend qu’il n’a pas le choix quand on lui donne suffisamment pour habiter dans un hôtel casino dans un penthouse. Il se noie dans les draps, il est encore jeune pour comprendre qu’il aurait dû fuir.

Il en a 21 quand il repère une jolie demoiselle qu’il ferait bien son quatre heure au pussycat, et les autres suivirent comme à la queue leu leu. La morale devient plus souple à force de n’être entouré que par des personnes qui ne le tirent pas vers le haut.

– Hey Alek, tu crois qu’on peut aller s’en boire une ? Enfin, dès que tu auras appris comment on danse à la ptite blonde. Alek hausse le sourcil et comprend. La blonde, cette jeune femme qui se voit, comme lui, obligé de payer une dette qu’elle n’a pas mérité. Alors il lui parle de trucs moins glamour que la mafia “propose”, tel un bon ptit conseiller service emploi, il l’initie aux charmes du nettoyage et des matières dégoulinantes. Ce qu’on ne sait pas, ne voit pas, du monopole de la mafia. Ça paye bien et peut être, elle s’en sortira là où lui est coincé.

Ce ne sera pas la première qu’il engage ou qu’il conseille, entre déchets recrachés, autant s’entraider. Il a des scrupules mais ceux ci s'estompent plutôt vite, c’est juste l’idée qu’il soit obligé de suivre les ordres, de faire ce qui le rebute. Il se retrouve d’ailleurs dans trop de situations dangereuses pour les compter et c’est ainsi qu’il obtient sa carte de membre VIP à la clinique du coin. Il y va tellement qu’il connaît tout le monde, et qu’il rend chèvre le personnel étant vraiment pas du contact  et qu’on lui dise quoi faire, toujours le côté borné et fier. A force ils envoie l’artillerie lourde, mais il se trouve qu’il pourrait bien finir par l’ajouter à sa cause.