After storm, pick up the damage [PV Mara & Alexander]

22.08.20 15:45

Il n'était certainement pas en sucre, mais il n'était pas invincible non plus et le voir revenir dans un sale état à cause de cette femme l'avait plongé dans une agitation qu'on ne lui voyait plus aussi souvent qu'avant. Mara avait dû prendre plusieurs longues minutes pour le calmer et malgré cela Terrence était encore tendu quand Alexander les avaient rejoint. Faisant les cent pas tel un lion en cage, l'apprenti tueur tirait avec acharnement sur une cigarette qui ne ferait pas long feu, son autre main faisant tourner entre ses doigts un petit couteau d'attaque en des mouvements circulaires destinés à l'occuper, l'obligeant à se concentrer, à se contrôler, pour éviter de vriller et d'envoyer tout valdinguer autour de lui. Quand son mentor entra dans la pièce, il lui jeta un bref regard nerveux avant de reporter son attention sur celle qu'il considérait comme une grande sœur et dont la chevelure était aussi blonde que son esprit était affûté. Elle était à cet instant le point d'ancrage qui l'empêchait de basculer, lui permettant de reporter son regard sur celui qu'il admirait tant et qu'il avait bien cru ne pas voir revenir de tout ce merdier avec les gardiens.

- Alors ?

Un simple mot, une simple question qui pouvait vouloir tout dire et rien dire à la fois. Cela aurait aussi bien pu être "quelles nouvelles ?" que "alors elle est clamsé cette garce ?" ou encore "c'est réglé avec les responsables ?". Le jeune homme pour sa part ne comptait pas éclaircir le fond de sa pensée vis-à-vis de cette brève interrogation, laissant le soin à Alexander de l'interpréter et d'y répondre de la façon qui lui conviendra. En attendant Terrence avait déjà entamé plus de la moitié de sa cigarette et le bâton de mort continuait de se consumer à vue d’œil, diminuant rapidement, ses doigts continuant de faire tourner la lame autour d'eux de manière frénétique.

@Mara McGuire & @Alexander O'Connor

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@Terrence Connolly @Mara McGuire

Tout ça avait été fatiguant. Heureusement, River allait plus ou moins bien - même s’il avait pété un cable en la voyant arriver à leur “secours”. Il avait été durieux qu’elle se mette en danger. Puis, il avait laissé Callen se faire soigner et était rentré pour se faire engueuler pour ne pas être passé par la case médecin avant, par aeryn. Il avait été plutôt abrupte et elle l’avait envoyé chier en disant que River le mènerait à sa perte. Il avait fini par se laisser recoudre le torse, même si, pour lui, il s’agissait d’une égratignure. Il n’avait laissé personne s’occuper de sa blessure à la jambe, un bleu et une jolie entaille. Il s’était soigné lui même comme il faisait souvent et avait bandé sa jambe au niveau du tibia sans broncher. Il sortait enfin de sa chambre pour rejoindre le rez de chaussé et l'espace principal quand il comprit que son équipe réclamait des explications. sur quoi il savait pas, il était fatigué, épuisé et il se foutait pas mal de leur avis qu’il connaissait par coeur. River allait les foutre en l’air, et pire avec un Callen qui suivait la tendance, même s’il était un danger moindre pour quelques mois.

– Alors quoi terrence ? Je me souviens pas avoir eu un jour besoin de vous rendre des comptes si ? J’ai tué personne qui ne l’avait amplement mérité. Callen va nous lâcher la grappe quelques mois et River va bien. D’autres questions ? On m’a assommé, rien d’autres, pas besoin d’en faire une maladie.

Il aurait pu avoir peur de la réaction de Terrence, ou de Mara, mais une chose était sure, il n'était pas une proie facile et il serait capable de les tuer s'il fallait un jour en arriver là, il espérait qu'ils ne leur donnerait jamais de raison, il y tenait. Même s'il était souvent agacé par leur comportement, surtout envers River.

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After storm, pick up the damage " @Terrence Connolly @Alexander O'Connor

Les aventures d’Alexander ne lui plaisent guère. Bien évidemment, il est facile d’en vouloir à la principale intéressée, celle qui cause tous ces ennuis. Il est aisé de s’imaginer mettre fin à son existence. Quelques temps auparavant, Mara a pu contempler de près l’idée alors même que River était inconsciente, à moins d’un mètre d’elle. Elle l’avait alors observée, dans son sommeil, bercée l’image d’une lame qui glisse le long de sa peau, qui s’enfonce dans sa trachée. La haine est ainsi un ivrogne au fond d’une taverne, qui se multiplie comme l’hydre de Lerne. La tueuse à gages n’est pourtant pas du genre à haïr grand monde, ne perdant pas son temps à de tels émotions quand une fin plus directe s’offre à ceux qu’elle n’apprécie guère. Mais River est intouchable. Et sa haine donc vouée à ce sort lamentable, celui de n’être qu’éphémère au risque de devenir une vipère téméraire. Elle n’en pense pas moins qu’il faut que ça s’arrête. Qu’Alexander prenne conscience du danger auquel il s’expose, auquel il les expose tous. Mara est toute calme à son retour, bien plus que l’est Terrence. Son poussin est tout chamboulé, or dans son cas ce n’est pas une bonne chose. Si elle ne se savait pas en toute sécurité, elle aurait déjà disparu en toute discrétion. Toutefois, elle tente de le calmer, sait que même si elle ne devait pas y arriver, elle peut faire confiance à des années d’expériences pour s’en tirer.

Son regard suit immédiatement Alexander quand ce dernier vient les rejoindre. Le jugeant, silencieusement. Elle n’a pas grand-chose à lui dire, rien qu’il n’ait déjà constaté lui-même, dont il n’a lui-même pas conscience. Mais Terrence lui, veut des réponses. Cela permet à la blonde de ne pas poser les questions. D’écouter attentivement la réponse que leur offre Alexander. Et là, Mara ressent comme un frisson, un vestige d’instinct de survie plus affuté que la plus fine des lames. Elle a les bras croisés, permettant de cacher ses poings maintenant serrés.

« Pas besoin de nous rendre des comptes !? Quand tu risques ta peau, bêtement, c’est aussi notre problème ! Tu nous pardonnes si on s’en branle que River va bien, c’est à cause d’elle que tu t’es fait assommer, et pas que, ne nous prends pas pour des imbéciles ! »

Elle est à deux doigts de lui rappeler à quel point elle a raison, toujours raison, lorsqu’elle insiste pour le microship. Celui qui lui permettrait de toujours, toujours, le retrouver, où qu’il soit et peu importe la situation dans laquelle il soit. Elle n’est pas en colère, pas encore. Ne sera jamais furieuse contre un d’entre eux, mais River… Oh, River ne perd rien pour attendre. Quant à Callen, lui aussi se trouve dans sa ligne de mire. Tout deux doivent disparaître pour assurer leurs arrières à tous.

26.08.20 9:40

- J'en ai rien à foutre de ta River.

Lâcha Terrence d'une voix rauque où perçait une colère sourde qui s'accentua quand Alexander prétendit n'avoir été qu'assommé. Est-ce qu'il se foutait de leur gueule ? Il suffisait d'un regard pour voir qu'il n'avait pas juste récolté un bleu sur le crâne et l'apprenti connaissait suffisamment son mentor pour savoir quand il lui mentait. Espérait-il le calmer en prétendant que tout allait bien, que tout irait bien ?

« Pas besoin de nous rendre des comptes !? Quand tu risques ta peau, bêtement, c’est aussi notre problème ! Tu nous pardonnes si on s’en branle que River va bien, c’est à cause d’elle que tu t’es fait assommer, et pas que, ne nous prends pas pour des imbéciles ! »

Le jeune homme jeta ce qu'il restait de sa cigarette à même le sol, l'écrasant du pied avec un tremblement nerveux qui trahissait la tension allant crescendo. Il s'avança vers Alexander, dardant sur lui un regard noir, sa main cessant de jouer avec le couteau pour s'écarter de son corps, l'autre l'imitant en un geste de non-agression affiché. S'arrêtant face à son mentor, Terrence le scruta avec attention avant de se pencher en avant, tendant le cou alors qu'il humait brièvement son épaule et son visage. Il fronça soudain les sourcils, un frémissement parcourant son corps alors qu'il reculait rapidement d'un pas, un rictus mécontent aux lèvres.

- Tu sens le sang.

Lâcha-t-il en secouant la tête, se détournant pour s'approcher de Mara, dardant sur elle un regard entre fureur et indécision, la lame recommençant à virevolter entre ses doigts.

- J'propose d'aller les buter, tous les deux. Ils pourront pas courir, ce sera un jeu d'enfants.

Affirma le jeune homme avec un rictus au coin des lèvres, son regard noir brillant d'une lueur impatiente à l'idée de pouvoir agir en ce sens.

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Il savait qu’il allait les subir ces remontrances, en revanche, il détestait qu’on fasse comme s’il avait réellement des compte à rendre sur qui il aimait et qu'il protégeait. Non ils n'avaient aucun droit de lui dire quoi que ce soit. Il n'était pas plus responsable de la connerie de River et son coéquipier qu’il ne l'était de terrence et ses jeux malsains. Il ne supportait pas non plus qu’on vienne lui donner des ordres ou lui hurler dessus. Il avait une migraine en plus, ça le rendait encore plus mauvais. Il regardait les deux qui se prenaient tout à coup pour le chef d’équipe. Pour ses parents peut être ? Il avait envie de leur sauter à la gorge et de leur apprendre qui devait le respect à qui ici. Il serrait le poing, se rappelant qu’il avait une entaille à cet endroit. Heureusement, il avait un bandage dessus, ça faisait presque plus mal. Elle se mit à gueuler et il leva la tête vers Mara et son regard se fit mauvais. Elle le prenait pour un gamin qui ne sait pas faire, qui ne comprend pas. Il se leva, grimaça légèrement et se mit face à elle. Si ça n’avait pas été Mara, elle se serait déjà enfuie.

– Depuis quand j’ai besoin de ton avis sur River, Mara ? Tu as voulu la pucer, je t’ai laissé faire non ? Est ce que tu remets en question le fait que je puisse tenir à elle ? Est ce que tu penses réellement que ton avis importe sur la question ? Je suis pas en sucre et je n’ai pas douze ans. Certes elle a merdé et lui aussi. Mais ça ne te donne pas le droit de me parler ainsi. ALORS ON SE CALME.

Il avait pas hurlé, il avait légèrement haussé le ton mais avait mit une certaine puissance dans ses paroles, et le regard n’avait pas besoin de doutes. Il était furieux et commençait à en avoir assez de leurs conseils de merde. On ne tuait pas un flic, que ce soit un allié ou non, c’était le meilleur moyen de finir mal. La mafia n’aimait pas que ses membres tuent sans réfléchir. La remarque de Terrence le fit monter d’un cran. Mais il se rappela que Terrence avait une notion étrange de la loyauté et de l’amour. Il n’était pas idiot. Il savait aussi que Terrence ne suivait pas un faible et que s’il avait son respect - ce qu’il avait du perdre en route - c’était la force de caractère et l'absence de peur face à lui qui faisait le truc. Il savait ce qu’il devait faire, mais il répugnait à l’idée de le faire.

– Mara sort d’ici. Prends l’air. Tu as ce que tu veux, tu pourras pucer tous ceux qui te donneront leur accord. Reviens quand tu es calmée et que tu as retrouvé ton respect au fond de ta poche. J'accepte beaucoup, mais jamais qu’on me dise ce que je dois faire. Terrence et moi on va discuter.

Sans regarder si Mara s’en allait ou pas il prit Terrence à la gorge et le colla au mur. Il détestait en arriver là, il détestait devoir faire ça mais il fallait lui rappeler que non il ne pouvait pas mener la femme qu’il aimait devant lui et s’en sortir en sifflotant. S’il ne le ramenait pas à la surface, un jour, il égorgerait n'importe qui. Et cette fois ci, Alex devrait le tuer. Et ça il ne pourrait pas s’en remettre. Il prit son couteau et l'enfonça dans l’épaule du jeune homme, sans ciller. Le ressortit.

– Tu va sortir d’ici. Tu vas te soigner par tes propre moyens et tu vas te rappeler de qui est River, qui je suis. Tu vas penser au fait que tu as menacé devant moi la femme que j’aime. Ca n’a peut être aucun sens pour toi, mais il n’est pas question que tu t’imagine que c’est une solution. Si on suit ton raisonnement, qu’est ce qui m’empêche de te tuer ? On ne peut pas se débarrasser des gens parce qu’ils merdent. Alors tu vas dégager d’ici quelques heures, peut être plus. Crois moi, si jte vois avant d'être calmé, je doute que tu y survives. Je tiens à toi, mais JAMAIS je te laisserais dire un truc pareil. Je pensais avoir été clair. Ce genre de propos n’a rien à foutre ici. Alors dégages. Et vite.

Il le laissa là, contre le mur et s’enferma dans sa chambre, Aeryn vint le frôler et se fit envoyer chier. Il ferma sa porte à clé, peu après, on entendit des bruits. Chaises qui volent, poing enfoncé dans les meubles, le miroir brisé. La chambre était un foutoir monstre. Après tout ça, ils osaient parler de meurtre, de tuer River. C’était un miracle qu’il ne les ai pas défoncé de toute la force et la peur de la perdre qui avaient pu s’insinuer dans ses veines depuis quelques jours. Les émotions le prenaient à la gorge. Il eut besoin de lui parler, il lui envoya un sms, pour se calmer, se rassurer, elle était toujours envie et personne ne changera ça.

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After storm, pick up the damage " @Terrence Connolly @Alexander O'Connor

Elle n’ignore pas qui mène la danse, mais en cet instant précis, fait le choix de l’oublier pour laisser quelque chose de bien plus dangereux pointer le bout de son nez. Des inquiétudes, bien fondées, sur leur sécurité à tous qui est mise en jeu par cette charade ridicule avec deux flics. Mais aussi une inquiétude bien plus sincère pour Alexander, qui, malgré ce qu’il tente de leur faire croire, aurait pu y laisser sa peau. Évidemment, ce n’est pas lui qui gît actuellement dans une marre de sang, mais ceux qui l’ont bien mérité. Toutefois, cela change-t-il grand-chose ? Elle hausse un sourcil en l’écoutant, peu impressionné par ses dires. Ça l’aide, qu’il prenne ses inquiétudes pour un manque de respect, car elle-même ne sait pas bien gérer cette information cruciale. Mais il sait très bien qu’il ne lui a jamais fait peur. Il veut qu’elle se calme… quand il aura l’audace de ne plus minimaliser ses blessures face à elle, elle y réfléchira.

« Ce n’est pas le fait que tu tiennes à elle, que je remets en question. »

Et c’est tout ce qu’elle a à ajouter, car elle sait, suite à la remarque de Terrence, que les choses vont mal tourner. À son habitude, Mara ne s’en mêle pas, ainsi, s’en va déjà avant même qu’Alexander ne puisse terminer son charabia sur ses manières. Ils voient les choses différemment, ça a toujours été le cas, mais dans des situations pareilles Mara a même l’impression qu’ils se positionnent sur deux différentes planètes. Toutefois, ce qui se passe entre le mentor et l’apprenti n’est pas de son ressort. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle n’a pas encore su argumenter le besoin de pucer absolument tout le monde. Avec leur accord, c’est mignon, mais elle ne l’obtient pas du principal intéressé, ça ne l’arrange pas. Et mettre des micro-ship dans les semelles de ses chaussures ne fonctionnera pas à chaque fois.

La patience est une vertu. Et s’il y a bien une chose que Mara sait être, ou au contraire ne pas du tout être, c’est patiente. C’est étrange comme cela dépend de la situation, ou de ce qu’elle ressent au moment même. En tout cas, elle patiente, attends qu’il n’y ait plus un bruit, que le calme revient et qu’Alexander a donc finit de démolir la pièce. Même si c’est sa chambre, Mara ne peut s’empêcher une grimace de mécontentement. On voit que ce n’est pas lui qui va devoir s’organiser pour tout remettre en ordre, faire livrer un nouveau miroir et de nouveaux meubles. D’ailleurs, elle n’a pas revu son poussin depuis tout à l’heure. Il a intérêt à ne pas trop l’avoir abîmé, ça rendrait les choses d’autant plus compliquées. Et voilà qu’encore une fois, c’est des sentiments d’inquiétudes qui envahissent son esprit. Faisant mine de l’ignorer, Mara attend en bas, dans l’espace principal, jusqu’à ce qu’Alexander ne fasse à nouveau son apparition.

« Pour ta gouverne, je ne te disais pas ce que tu devais faire ou non. Mais minimaliser tes blessures, c’est tout à fait inacceptable. On est ton équipe, ça implique qu’au besoin, je devienne chirurgienne et Terrence mon assistant. Tu peux au moins nous dire la vérité lorsque tu as été plus que simplement assommé. » Une petite touche d’humour, car elle s’est soudainement imaginé son poussin en tenue d’infirmière, d’accord, elle dévie du sujet. Et en profites que ce dernier n’est d’ailleurs pas dans les parages pour une petite confession. « Tu tiens à qui tu veux, mais souviens-toi qu’il y a des gens qui tiennent à toi, aussi. » Chose dite, la blonde se détourne d’Alexander pour poser une mallette sur la table. L’ouvrant, elle dévoile le contenu de cette dernière, plusieurs seringues pour injecter une puce à ceux qui, donc, l’acceptent.

« J’ai vainement espéré que tu oublies de préciser qu’il faut l’accord des sujets. Mais qui ne tente rien, n’a rien. Donc.. Prêt à accepter LE moyen le plus sûr d’avoir tes arrières où dois-je continuer à traquer le signal de ton portable quand il le faut ? » lui demande-t-elle en lui faisant à nouveau face, le regard bien plus déterminé qu’il ne l’a été lors des cinquante dernières discussions qu’ils n’ont eu à ce sujet.

27.08.20 20:11

Terrence pour sa part avait déjà accepté depuis longtemps que Mara le puce, non pas qu'il songea qu'être tracé ne soit pas un problème, mais parce qu'il avait une confiance totale en elle et qu'il savait qu'il pourrait un jour avoir besoin qu'on le tire des emmerdes. Impulsif, mais pas stupide non plus, en tout cas pas à ce point-là. Pour autant lorsqu'il entendit son mentor demander à la blonde de sortir pour aller se calmer, précisant qu'il devait "discuter" avec le jeune homme, il su que la suite serait désagréable. La dernière fois remontait à un moment maintenant, et ça n'était pas sans raison : il avait appris à éviter certains comportements, certains actes, certaines paroles qui pouvaient pousser son protecteur à le recadrer, et cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu à le faire... jusqu'à l'arrivée de cette maudite River. Celle-là, l'apprenti tueur voudrait vraiment la voir morte et s'assurer lui-même qu'elle le soit, juste pour qu'elle ne puisse plus jamais tirer sur qui que ce soit, qu'elle ne le détourne pas d'eux. Le jeune homme suivit du regard Mara alors même qu'elle passait la porte, se retournant vers Alexander au moment même où celui-ci le saisissait à la gorge, le plaquant sans ménagement contre le mur le plus proche. La lame qui s'enfonça soudain dans son épaule lui arracha un râle de douleur qui s'acheva en grognement rauque, le jeune homme serrant les dents en dardant sur Alexander un regard noir furieux, un éclat meurtrier au fond des yeux. Le calme qu'il vit chez son mentor parvint pourtant à dissiper en partie cette fureur, les paroles qu'il lui adressa alors faisant le reste, tout du moins suffisamment pour qu'il ne chercha pas à se défaire de sa prise.

– Tu vas sortir d’ici. Tu vas te soigner par tes propre moyens et tu vas te rappeler de qui est River, qui je suis. Tu vas penser au fait que tu as menacé devant moi la femme que j’aime. Ca n’a peut être aucun sens pour toi, mais il n’est pas question que tu t’imagine que c’est une solution. Si on suit ton raisonnement, qu’est ce qui m’empêche de te tuer ? On ne peut pas se débarrasser des gens parce qu’ils merdent. Alors tu vas dégager d’ici quelques heures, peut être plus. Crois moi, si jte vois avant d'être calmé, je doute que tu y survives. Je tiens à toi, mais JAMAIS je te laisserais dire un truc pareil. Je pensais avoir été clair. Ce genre de propos n’a rien à foutre ici. Alors dégages. Et vite.

L'amour était une notion qui lui échappait depuis trop longtemps, si longtemps qu'il ne se rappelait pas de ce que c'était, au-delà d'une forme de loyauté et d'un vague attachement. Le souffle court et l'envie d'en découdre au fond des yeux, il ne comprenait pas non plus pourquoi Alexander ne le tuait pas. Après tout, ça avait été la première question qu'il lui avait posé lorsqu'ils s'étaient rencontrés, et cette interrogation dansa à cet instant dans son regard sombre. La mise en garde ne tomba pourtant pas dans l'oreille d'un sourd et Terrence sentit ce qui ressemblait à un profond sentiment d'injustice s'emparer de sa gorge, la nouant douloureusement alors qu'il demeurait persuadé de ne faire ça que pour le bien de son mentor. Une moue renfrognée apparue sur ses traits alors que ce dernier le lâchait en lui disant de dégager et vite. Tel un animal blessé, il se décala lentement sur le côté sans que son regard ne quitte celui d'Alexander, comme un jeune loup fixant son Alpha, hésitant entre chercher à mordre ou battre en retraite... Mais l'apprenti tueur n'était pas stupide, il savait qu'il avait dépassé les bornes, puisque c'était ce que venait de lui dire Alexander et que tout ce qu'il disait était vrai, comme toujours. Sans un mot, laissant juste échapper un son ressemblant à un grognement rauque à mi-chemin entre protestation et reddition, Terrence quitta la pièce sans se retourner, s'éloignant d'un pas rapide en direction de la sortie du bâtiment, ne cherchant pas même à regarder si on le suivait ou non, ni non plus où se trouvait Mara. Ses poings se serrèrent, l'un d'eux laissant goutter du sang au rythme de ses pas tandis qu'il luttait contre la furieuse envie de désobéir à son protecteur et d'aller buter cette River une bonne fois pour tout. Alexander le tuerait, mais au moins ne risquerait-il plus rien... Ouais, non, mauvaise idée, cette salope serait foutue d'avoir laissé des preuves pouvant mener au Mafieux et le jeune homme n'avait pas envie d'exposer inutilement son mentor. Il était coincé et, frustré, rageur, il décocha un coup de pied dans le meuble près de l'entrée, lâchant un cri de rage avant de sortir en claquant la porte. Au diable les apparences, il avait besoin d'un bandage et d'un verre.

After storm, pick up the damage [PV Mara & Alexander] 5bpm

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Le petit Terrence quitte ici le RP du coup.

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L’idée qu’il ait pu faire plus que ça à Terrence ne lui plaisait pas. Il n’aimait pas être violent avec lui, mais il savait que s’il ne faisait rien, Terrence penserait qu’il peut agir et parler comme il le veut, et il finirait par se faire tuer, ou les faire tuer. Il avait prit cette responsabilité il y avait à présent plusieurs années et parfois, il se sentait las. Las de devoir guider des jeunes dans une vie qu’il haïssait lui même. Il aurait préféré que River ne revienne jamais. Elle les mettait tous en danger, car il le savait, il ne savait pas renoncer, elle était la seule chose qui le tenait droit et en vie. voir ces autres lui obéir ou le suivre lui donnait parfois la nausée. Il n’était pas un exemple à suivre, tout juste bon à survivre. Après avoir refait la décoration de sa chambre, il sortait pour retrouver une Mara très occupée et qui lui faisait la morale. Elle le fatiguait souvent avec ses remontrances, mais il aimait sa compagnie, depuis que River était dans le coin il ne l’avait plus touchée d’ailleurs et parfois l’envie de se fondre en elle, pour oublier le reste, restait fort. Elle parlait de minimiser ses blessures et il leva les yeux au ciel. Il ne minimisait pas.

– Peut être justement que je suis sincère ? Dois je te rappeler dans quel état ce corps est ? Donc non je minimise rien, je n’ai pas plus mal que d’habitude. Va plaindre le Callen plutôt, moi j’ai presque rien eu. Je suis pas un gamin dont on s'occupe Mara, je sais encore le faire. J’aimerais autant ne pas avoir à rappeler à ma famille que je suis loin d'être un exemple e santé.

Il avait en horeur de penser à ce passé qui l’avait abîmé, détruit. Il ne voulait pas se voir diminué. Et pourtant, tous les jours, il devait faire plus que les autres pour se mouvoir, pour marcher, pour s’habiller. Il y avait des jours avec et des jours sans et il devait mentir, bluffer, et se faire passer pour un homme robuste devant la mafia. Il ne trichait pas avec eux.

– T’as déjà pucé River, tu devrais t’estimer heureuse que je dis oui. La seule raison pour laquelle je n’ai rien dit c’est que ça nous a permis de la retrouver. Allez, fais ton truc. Vas y, comme ça peut être ça te rassurera de me filer le cul.

Et il se déshabilla, laissant filtrer le bandage léger sur son torse qui ne cachait pas la moitié des marques qu’il arborait depuis des années. Il prit place à côté d’elle et se laissa guider. Si elle pouvait le pister, peut être arrêterait elle de jouer les mères avec lui.

– Sans elle, je serais mort avant que tu me rencontres. Alors je serais toi j’y penserais.

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After storm, pick up the damage @Alexander O'Connor

Mara ignore ce qu’il s’est passé entre Terrence et Alexander, mais pour le moment, ce n’est pas ses affaires. Elle le sera tôt ou tard, alors ça ne presse pas. Ce qui presse tout autant et faire la morale à Alexander, qui à force d’habitude doit sans doute seulement écouter ce qu’elle dit la moitié du temps. Ça non plus, ça ne la dérange pas. Parfois, elle a besoin de lui dire ce qu’elle pense tout en sachant qu’il n’en prend pas compte, sans doute plus pour se rassurer qu’elle puisse encore lui faire la morale plus qu’autre chose. Non pas qu’elle avouerait cela de vive voix, ni aujourd’hui, ni jamais.

« Je sais très bien dans quel état est ton corps. » lui lance-t-elle faussement ennuyé par ses propos, posant sa main sur torse, l’examinant du regard en ne se satisfaisant pas de ses réponses. Toutefois, elle sait quand ne pas insister avec lui. Tant de familiarité qui avec n’importe qui d’autre la pousserait à évaluer son point de vue sur la situation. « Pourquoi tous les hommes dans ma vie estiment-ils étrange que je me préoccupe d’eux, hm ? »

Ne souhaitant pas qu’il répondre réellement à cette question, elle se détourne de lui pour récupérer une des seringues. Elle dansera de joie plus tard, aux abris des regards dans un de ses propres appartements, musique à fond et bouteille de champagne à la main. Il faut dire que depuis le temps qu’elle souhaite pouvoir pucer Alexander, le fait qu’il accepte la satisfait. Peut-être devrait-elle penser à envoyer une petite carte de remerciement à River, pour bien faire. C’est que ce qui est arrivé y est pour quelque chose, même si Mara se serait bien passé de ces heures d’inquiétudes. Une nouvelle preuve qu’elle s’est trop attachée, elle, la femme au cœur de pierre. Ulric trouve toujours drôle de le lui rappeler.

Guidant Alexander jusqu’à une chaise, elle le somme de s’asseoir avant de venir une nouvelle fois poser sa main sur son torde, ses doigts effleurant le bandage s’y trouvant. Parfois, il lui manque dans un tout autre sens que la simple familiarité de sa simple présence. Elle doit alors se rappeler qu’entre eux, ce n’était jamais plus que ça, un passe-temps, un moyen d’oublier l’espace de quelques heures la dure réalité.

« Si je n’avais jamais eu l’occasion de te rencontrer, cela ne m’aurait fait ni chaud ni froid. Mais ne t’inquiète pas, j’ai bien conscience du rôle qu’elle a joué, qu’elle joue encore. »

Pour elle, il n’est pas utile de vivre dans le passé. D’imaginer de différentes possibilités, de vivre avec des ‘si’ et des ‘mais’. Il n’y a que le présent qui compte, car même le futur est incertain. Et pendant une seconde, Mara est tenté de lui enfoncer l’aiguille dans la nuque, pour s’assurer qu’il ne puisse jamais envisager de retirer la puce qu’elle compte lui injecter. Toutefois, elle se contente de la lui injecter dans le bras, espérant qu’il ne vienne pas à le perdre dans ses prochaines aventures avec les deux agents. Car elle n’en doute pas, il y en aura d’autres.

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