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Thy who has no charity deserves no mercy ⊹ Kimiko

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Anonymous
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12.10.20 15:03

Thee who has no charity deserves no mercyBounty always receives part of its value from the manner in which it is bestowed.
Friendship makes us fresh.

Dianaaaa ! C'est un plaisir de te revoir ! Cela fait si longtemps que tu n'as pas donné de ta compagnie à notre communauté. Ils vont être ravis de te revoir ! Et ces cookies encore et toujours !
Je suis tout autant ravie de te revoir, Katie ! répondit Diana avec un faux sourire qui se voulait aussi niais que touchant. Ses yeux, eux, étaient deux puits de profond dégoût et dépit tandis que les triple mentons de l'anglais s'agitaient sous ses gloussements hystériques. La jeune femme se retint de soupirer à la pensée que sur les trois tupperware qu'elle avait préparé, seulement un arriverait aux nécessiteux. Diana avait depuis longtemps compris que la chef de l'association cléricale, qui s'occupait de nourrir les mendiants et autres oubliés du Seigneur, cachait sous ses airs de grande dame une femme mal dans sa peau et boulimique. Diana soupçonnait son mari de la tromper mais ne pouvait se résigner à y trouver une quelconque faute. Katerine pesait bien le poids d'un petit cachalot...

Se morigénant d'une telle mesquinerie, Diana posa avec fracas les tupperware sur la table et resta quelques secondes à les fixer. Elle adorait cette œuvre de charité à laquelle elle participait presque tout les mois. Mais les années passant, elle supportait de moins en moins l'hypocrisie des bonnes femmes qui cherchaient à s'occuper un esprit ou une aventure trop monotone dans une vie banale. Bien qu'amère, la jolie blonde aimait vraiment aider son prochain et son initiative venait du fond du cœur. Diana frissonna et se frotta les bras pour se réchauffer. Heureusement, quelques volontaires partageaient son plaisir de même que le père Sullivan, le prêtre qui s'occupait de sa paroisse. Ces amis, ainsi que le regard de gratitude des hommes et femmes qu'elle nourrissait, valait bien de supporter Katie et sa clique de frustrées.

Ils arriveeeent ! Diana, joins toi à nous.

Diana ferma les yeux et serra les mâchoires, les mains crispées sur la table. Laissant Katie prendre en main les volontaires, la courtière soupira doucement et essaya de prendre sur elle. Elle ne devait pas laisser l'agacement déteindre sur son caractère et ses interactions avec les sans-abris. Ces pauvres âmes n'avaient pas grand chose d'autres que leurs squats et ceux qui les aidaient. Si une majeure partie des fonds que Diana gagnait grâce à ses activités partaient dans son train de vie luxueux et les soins de son père, elle gardait toujours une part pour l'Eglise. La Sainte des Saintes aimaient les siens et savaient le partager.

Alors que les premiers mendiants entraient dans le petit local de l'église, Diana attacha ses cheveux en en épais chignon avec un chouchou noir et referma son haut. C'était une large veste de surplus militaire, qui avait appartenu à l'US Air Force. Diana portait celle-ci par-dessus son chemiser noir et son jean étroit pour éviter d'être déshabillé du regard par les hommes. Elle savait que la rue n'était pas tendre pour eux et amplifier parfois leurs désirs ou du moins, ils ne savaient plus le dissimuler. Ne pas être trop féminine était un atout pour les amadouer et les pousser à leur faire confiance. La seule exception était le petit diamant qu'elle gardait à son oreille droite. C'était un cadeau d'un de ces clients, un des rares qu'on lui faisait lors de ses "petites transactions" et elle n'avait pas quoi en faire d'autre que le monter sur une boucle d'oreille.

Plus calme, Diana se retourna enfin pour faire face aux nouveaux venus. L'hiver arrivant, ils avaient arrêté les missions dans la rue pour pousser les sans-abris à venir les trouver directement. Cela permettait de mieux les enregistrer et parfois, ils revenaient pour demander une place dans un des nombreux centres de Dublin. Cela réchauffer toujours son cœur de voir ces hommes et femmes retourner à la civilisation après qu'elle les ait rejetés aussi durement. Attrapant une boîte à cookie, tant qu'elle pouvait les sauver, Diana aperçut une jeune femme. D'origine asiatique - japonaise ou coréenne sans aucun doute - elle semblait à la fois perdue et isolée du groupe. Craignant qu'elle fut la victime, ou du moins la bouc émissaire, des hommes voir des femmes du squat, Diana s'approcha à petits pas d'elle. Lorsqu'elle fut à vue, elle eut un petit sourire désolé et rejeta ses épaules en arrière. Enfin, elle lui tendit la boîte et la secoua pour l'inviter à se servir.

Coucou toi ! Je m'appelle Diana... C'est la première fois que je te voie ici ! Tu es nouvelle ? Quel est ton petit nom ?
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14.10.20 21:46

Ma vie .. Qu'est ce que ma vie ? Pourquoi suis je encore là ? Voilà les questions que je me posais , là , assise sous la table de la cuisine - enfin cuisine s'était vite dis , elle n'avait pas servis depuis des années sans aucun doute - je regardais la télé qui fonctionnait encore comme par miracle. Je repassais dans ma tête les derniers mots de mon ancienne " boss" . Si tu ne le tues pas , tu tueras tes proches. Tout sera de ta faute. Je me balançais doucement d'avant en arrière , les bras autours de mes jambes. Ils me manquaient tellement. Depuis je n'avais plus entendu le son de ma voix. Je n'avais plus voulu parlé comme une sorte de punition ou plutôt un traumatisme. J'avais finis par faire ma propre langue des signes afin de me faire comprendre un minimum pour les choses simples. Puis j'avais commencé à regarder des émissions en me rendant compte que je ne parvenais plus à prononçait le moindre mot. Je crois que mon corps tout entier me punissait.

Soudain c'est mon ventre qui se mis à parler , gargouillant avec force. Je posais ma main sur ce dernier et grimaça , j'avais faim et je n'avais plus rien. Je n'avais pas d'argent et peut d'affaire. J'avais fuis sans emporté quoi que ce soit uniquement mon sac à dos habituels dans lequel j'avais toujours un rechange, des affaires de toilettes basiques, mon porte feuille, mes clefs ... mon portable. Je regardais d'ailleurs en boucles les photos de ma famille et pleurait en silence. Ce téléphone était d'une importance capital pour moi , il était ce que j'avais de plus précieux. Les messages , les photos...

Mon ventre grogna à nouveau je me levais alors, je savais que l'église non loin du squatte où j'avais pour le moment mes "appartements " donnait à manger aux pauvres, et je ne pouvais pas nier que je l'étais. J'y allais parfois et restais toujours à l'écart , prenant ce que les autres ne voulait plus. Un couteau dans ma chaussure, je remontais le "zip" de ma veste salie et soupira doucement. Il était temps que j'y aille. Le froid de dehors me saisie et je mis la capuche sur mes cheveux gras. Fallait vraiment que je trouve un moyen de prendre une douche !

J'entrais dans l'église et me posa à l'écart regardant les pauvres gens. Je n'avais rien à faire ici , je devais me trouver un boulot , quelque chose. Mais comment faire ? Je n'avais pas même une adresse à donner et puis je n'étais pas de la bonne nationalité . J'étais une sans papier ici . Soudain sortant de mes pensées je remarquait une jeune fille venir vers moi . Elle semblait gentille et rayonnante mais je me méfiais toujours des autres. D'ailleurs je la regardais comme un animal pris au piège regarde un humain puis mes yeux se posèrent sur la boite de biscuits et mon ventre cria à nouveau . Mes mains se posèrent sur ce dernier et je grimaça un peu . Ok j'en avais clairement envie.

Diana donc . C'était un joli prénom , il lui allait bien . Mais je ne pouvais pas lui dire. Je fis un " oui " de la tête et approcha ma main de la boite avec prudence avant de prendre un biscuit pour venir le manger tranquillement. Faisant un signe de tête puis un geste en langage des signes pour la remercier. Pourtant elle ne s'éloigna pas , alors pendant que je mangeais ce biscuit qui était vraiment bon , je la regardais comme pour attendre la suite .
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18.10.20 10:57

Thee who has no charity deserves no mercyBounty always receives part of its value from the manner in which it is bestowed.
Friendship makes us fresh.

Diana resta auprès de la jeune femme. Cette dernière lui faisait une grande peine pour de nombreuses raisons. Tout d'abord, être tenue à l'écart des autres sans-abri - que cela soit volontaire ou non - ne devait avoir rien de facile. Les plus pauvres des pauvres formaient une communauté soudée. Dure mais fraternelle, ils se connaissaient souvent. Les mendiants avaient leur propre territoire et essayaient tant bien que mal de se respecter mutuellement. L'avis de leurs pairs étaient souvent la seule chose qu'il leur restait.

Fronçant les sourcils, Diana ne put s'empêcher de se sentir touchée par le silence de la jeune femme. Quelque chose dans son regard était brisé et la sensibilité de la courtière lui soufflait à l'oreille que son silence était un choix. Un regard autour d'elle suffit à lui faire comprendre que personne d'autre ne s'intéressait à eux. Curieuse, Diana fit signe à un autre homme d'approcher. Grand, dégingandé, c'était un jeune mis à la porte par son alcoolique de père. Poli mais maladroit, il s'efforçait de s'en sortir.

Salut Callum, comment vas-tu aujourd'hui ?
Ca va m'zelle O'Bairn. Je peux vous aider ? demanda-t-il, le regard fixé sur la boîte de cookie.
Oui, tu peux te servir. rit Diana en lui tendant la boîte. Callum se jeta aussitôt dessus, prenant trois cookies qu'il empila dans sa main. Tu as déjà vu cette jeune fille ?
J'lai aperçu une fois ou deux. Jamais causé, m'zelle O'Bairn. répondit le jeune homme après avoir jeté un regard torve à la femme asiatique.

Diana le remercia d'un léger sourire puis reporta son attention sur la muette. D'un signe, elle lui montra les bancs et l'invita à s'y asseoir. Lui mettant d'office la boîte de cookies dans les mains, Diana fit un détour pour attraper un bout de papier et un stylo avant de rejoindre la jeune femme. Au moment de s'asseoir, Diana eut une légère génuflexion en direction de la croix qui les dominait et se signa rapidement au nom du Christ, du Père et du St Esprit. Enfin elle donna toute son attention et lui parla d'un ton doux mais autoritaire :

Je comprends que tu ne veuilles pas parler. Cependant, j'ai besoin de connaître ton identité, au moins ton prénom ainsi que de savoir dans quel quartier tu traîne, si tu as des compétences spécifiques... Et tes origines. Tu dois être coréenne ou japonaise si je m'abuse ?
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20.10.20 22:31

Cet endroit je ne l'aime pas . Dieu je n'y crois pas où était il quand ma famille est morte , quand on a arraché la vie à mon petit frère parce que je n'ai pas voulu tuer? Où était il à ce moment là où je voulais simplement continuer à aimer mon petit ami ? Il n'était pas car il n'existe pas. Mais voilà j'ai faim et ici ils donnent à manger alors j'y vais, je m'assoie sur le banc et je regarde cette mascarade. Je comprend ce qui se dis même si ce n'est pas ma langue natale. Je suis tranquille à attendre qu'il y est moins de monde pour prendre ma part , pour manger un peu . C'est fou car même quand on veut mourir , notre corps continue à luter , à ce nourrir , à respirer. Comme ci j'attendais un espoir afin de redevenir celle que j'étais avant tout ça. Je ne veux plus tuer. Je veux juste me reposer un peu.

Une femme blonde s'approche de moi, elle est jolie. Elle me propose des biscuits me demande si j'en veux alors je lui dis que oui et en prend un pour le manger tranquillement. Mais elle ne part pas et je me demande ce qu'elle veut. Un homme viens pour lui parler , j'écoute ce qu'il se dit. Je les regarde tout en mangeant. Je commence à ne plus avoir de biscuit mais au moins j'ai un peu mangé. Ce garçon semble gentil mais je reste méfiante puis Diana me montre les bancs pour m'inviter à m'asseoir . J'obéis dans l'espoir d'avoir un autre gâteau. Elle ne peut rien me faire. Je m'asseoir. Je la voir faire un salut religieux. Je ne comprend vraiment pas comment on peut croire en tout ça . Mais je respecte et puis de toute façon je ne peux rien lui dire je n'en ai pas l'envie.

Elle m'a donné la boite de cookie alors j'en prend un second pour le manger avec gourmandise tout en suivant ses mouvements quand elle reprend place avec de quoi écrire. Je pose le cookie et prend le papier et le stylo alors qu'elle me pose des questions. Rien de difficile pour le premier. J'écris Japon et je lui montre. Puis j'ajoute - Je dors partout Je lui montre en haussant les épaules. Je ne veux pas lui dire ou est mon squat , je ne la connais pas . J'hésite à lui donner mon prénom mais je me montre du dois et j'écris Kimiko je fais des ronds au lieu des points sur les i, un peu comme les enfants ou les jeunes filles puis elle me demande mes compétences je baisse la tête. Je sais faire beaucoup de choses pourtant une seule est réelle . Je regarde le monsieur en slip sur la croix puis je fais une moue en regardant la jeune fille. Je prend le papier et le stylo et je le regarde longuement en croquant un autre bout de cookie. Puis je finis par écrire quelques lettres avant de plonger mon regard dans celui de la jeune femme en lui tendant le papier - TUER mon regard n'a rien d'agressif , il est simplement terriblement triste. Je n'ai jamais voulu tuer les autres mais je n'avais pas le choix et je crois que c'est ce que je fais de mieux. Je prend son bras puis tout en tenant son poignet j'écris rapidement - Pas méchante. Je ne sais pas bien écrire leur langue , mais je sais me faire comprendre en quelques mots. Mon regard est celui d'un chiot sous la pluie. Je crois qu'elle va me comprendre. Je met mon doigt sur ma bouche, elle ne dois pas répéter ce que j'écris.
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30.10.20 10:19

Thee who has no charity deserves no mercyBounty always receives part of its value from the manner in which it is bestowed.
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Diana sourit tendrement en voyant la gourmandise enfantine illuminé le visage de sa protégée du jour. C'était pour des moments comme celui-ci qu'elle donnait de son temps et croyait à la volonté du Seigneur, à condition de lui donner un coup de pouce. Alors que la sans domicile fixe écrivait, Diana l'observa plus attentivement. Si elle ne faisait pas sale, son allure était clairement délaissée, voir indigente. La courtière avait appris que c'était souvent le cas des femmes dans la rue. Cela excitait moins les envies bestiales des hommes, souvent poussés à bout et incapables de se contrôler.

Lisant attentivement les mots, Diana hocha la tête avec un sourire. Elle avait eu raison en pensant deviner l'origine nord asiatique de la jeune femme. Avec un pincement au cœur, Diana apprit qu'elle n'avait pas de logement fixe. Elle allait sûrement d'un immeuble abandonné à un autre, en passant par quelques nuits dans la rue ou sous un pont. Avec une grimace désolée, Diana secoua la tête. Elle aurait voulu prendre les mains de son hôte mais elle craignait de la faire fuir ainsi. Diana préféra donc l'encourager du regard à s'ouvrir un peu plus.

Enchantée, Kimiko. Comme je te l'ai dis, je m'appelle Diana et je viens d'Irlande, je suis née dans une ville à l'Ouest d'ici. dit elle en posant sa main sur son torse. Voyant le regard de Kimiko se tourner vers le Christ en Croix, Diana la regarda avec un petit sourire. Ce n'était pas dans ses habitudes de se montrer évangéliste mais elle ne put s'empêcher de se justifier. La religion n'est pas tout mais elle est une base de valeurs. C'est grâce à des hommes comme le Christ qu'amour et compassion règnent sur le monde. Diana sourit à Kimiko avant de lire le message qu'elle avait écrit.

Son sang se glaça. Levant de grands yeux effrayés, Diana faillit avoir un mouvement de recul. N'eût été la main de Kimiko accrochée à son poignet que la jeune fille aurait tourné les talons. Terrifiée par le contact de la japonaise, Diana ne put qu'hocher la tête, déglutissant difficilement. Ses yeux s'emplirent de larmes alors que la terreur d'être tuée paralysait son esprit. De longues secondes s'égrenèrent avant qu'elle ne se rende compte que Kimiko avait de nouveau écrit à son attention. Des mots qui ne rassurèrent pas Diana mais ils lui rendirent l'usage de sa langue bien que sa voix ne fut guère plus qu'un souffle rauque et à peine audible.

Je... Pitié... Ne me fais pas de mal. Je ne dirai rien. Je cacherai ton identité. S'il te plaît Kimiko...

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Anonymous
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01.11.20 20:27

Cette fille a l'air gentille. Réellement gentille pourtant je ne peut pas lui faire confiance à cent pour cent mais quand elle me demande ce que je sais faire je ne sais pas quoi dire d'autres que tuer. Je la vois se décomposer devant moi alors que je la retiens pour écrire maladroitement que je ne suis pas une mauvaise personne. Elle panique et me demande, me supplie de ne pas lui faire de mal. J'en ai mal au cœur. Je reçois ces gens que j'ai du tuer. Certains m'ont supplié, beaucoup à vrai dire mais jamais. Jamais je ne les ai épargner. Sauf mon fiancé et ma famille en est morte. Lui aussi d'ailleurs. Non je ne veux plus tuer.

Je ne lâche pas son poignet pour ne pas la voir fuire. Je veux lui faire comprendre que je ne compte pas la tuer. Alors j'écris comme je peux quelques mots. Après avoir secouer la tête avec violence. Plus jamais tuer. Pas mo' choix. Pas ma faute. puis je lui tends le papier le regard suppliant. Doucement je lâche son poignet comme on libére un chaton dans l'espoir qu'il ne parte pas. Je reprend un biscuit pour le briser entre mes dents et je la regarde. J'attends sa réaction mais j'ai peur qu'elle fuit elle aussi.

Je soupire doucement et pose la boîte à côté de moi. Je remonte mes pieds sur la chaise pour entourer mes jambes avec mes bras avant d'y poser la tête. Mon regard va vers ce Christ et soupire à nouveau. Est ce qu'il pourrait m'apporter quelques choses ? Est ce qu'il pourrait m'aider en m'en sortir ? Non... Tout ça est faux. Tout est mensonges. Jamais il ne pourra m'aider. Personne ne me peut. Ce que j'ai vu, ce que j'ai fais. Je devrais vivre avec jusqu'à la fin de ma vie. Malheureusement.

Je tourne mon regard vers elle, et ci c'était elle mon salut ? L'aide que je-ne-sais-qui m'a envoyer pour m'aider. Je ne change pas de position mais doucement j'attrape le stylo et le carnet. Des gestes lents je ne veux pas la brusquer. Mais je veux croire qu'il y a une possibilité pour qu'elle puisse m'aider à revivre. J'écris alors. Kimiko gentille. mon geste s'arrête et je la regarde je reprend le biscuit pour croquer un autre morceaux. Gâteaux bons. Arigato je barre ce dernier mot et fait une négation de la tête avant d'ajouter Merci je penche la tête et pour une des rares fois de ma vie. Je souris.
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Invité
Anonymous
Invité
03.11.20 12:22

Diana O'Bairn a écrit:
Thee who has no charity deserves no mercyBounty always receives part of its value from the manner in which it is bestowed.
Friendship makes us fresh.

Les lèvres pleines et réhaussées de gloss de Diana tremblèrent alors que Kimiko écrivait. Des pensées morbides traversèrent son esprit à l'idée des menaces que traçaient le stylo. Ses longues mains, à la couleur olive de ses ancêtres, maniaient probablement mieux les lames et les pistolets que la plume. Diana resta interdite lorsque la japonaise clama au contraire son innocence. Ou du moins l'abandon de ce métier odieux. Libre, Diana ramena son poignet à sa poitrine, comme si elle s'était brûlée. Massant sa main d'un air distrait, elle essaya de reprendre contenance. Ce ne fut pas facile mais après quelques profondes respirations, Diana ne paniquait presque plus. Une unique larme coula le long de sa joue, marquant de noir sa peau albâtre.

Je vois.

La réponse laconique de Diana fut accompagnée d'un frisson. Plongeant son visage dans ses mains, la jeune femme sanglota quelques secondes de soulagement. La terreur qui s'était emparée d'elle lui paraissait ridicule désormais. Pourtant, l'espace d'un instant, elle avait goûté à la mort. Diana n'était pas sûr d'aimer ça. Pourtant quelque chose l'excitait à la pensée de frôler la fin de son existence.

Diana sourit tendrement lorsque Kimiko lui tendit à nouveau une feuille de papier pour la remercier. Elle en profita pour observer attentivement la jeune femme. Elle ne voyait pas l'assassin qui se cachait derrière ses yeux tristes. A vrai dire, Diana discernait plutôt une adulte brisée par la vie, fuyant son passé. Elle ne semblait pas être méchante ou hargneuse. Avec un frisson, Diana finit par conclure que, Kimiko ne lui mentait pas, elle n'avait pas tué par choix ou pur plaisir. Diana ne connaissait rien aux Yakuza mais elle n'aurait pas été étonné de découvrir qu'ils avaient des enfant-soldats.

Qu'est-ce qui t'amène à Dublin ? Cherches tu à fuir ton passé Kimiko ? Je ne peux pas t'aider si je ne sais pas ce que tu attends de moi ou du monde... Si tu n'as pas de plan, je ferai de mon mieux pour te bâtir un avenir. Soyons amies, d'accord ?

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Invité
Anonymous
Invité
03.11.20 22:31

Je ne voulais pas faire peur à cette jeune fille qui n'avait rien à voir dans mon histoire. J'avais l'impression que je pouvais me confier à elle et même si j'avais toujours peur que mon horrible et ancienne patronne vienne me chercher ici, ou plutôt me fasse chercher ici, je devais avouer que parler à quelqu'un, même de cette façon me faisait un peu de bien. Quand elle porta son poignet contre elle pour se le masser. Je pinçais mes lèvres. Est ce que je lui avais fait du mal sans le vouloir ? Je ne savais pas vraiment comment réagir.

Quand la blonde se mis à pleurer je regardais autours de nous affolé, le son de ses pleurs résonnaient dans la bâtisse. Alors après une hésitation je posais ma main sur son dos. Je ne voulais pas lui faire peur mais s'était trop tard. Ne sachant pas quoi faire, je pris un des biscuits qui m'avait fait du bien et lui tendis. Oui c'était surement idiot et peut être que seul un enfant aurait eu cette réaction mais je ne voulais pas qu'elle pleurs. D'une part car mon but n'était pas de faire du mal mais aussi parce que j'avais peur que d'autres veuille me faire du mal à cause de ça. Je me connaissait et je savais que je me défendrais. Je savais aussi de quoi j'étais capable.

Je fini par prendre la feuille pour la remercier pour les gâteaux, lui informant qu'ils étaient bon et quand elle me sourit je me sentis un peu mieux. Ce n'était pas simple d'être dans ma situation et c'était après tout elle qui voulait en savoir plus et toujours plus. D'ailleurs ce n'était pas fini. Quand elle me demanda si j'avais fuis je fis un signe de tête, oui j'avais fuis, oui je voulais revivre mais pas là bas, c'était impossible. Quand elle me proposa son amitié je la fixais avec de grands yeux ronds. Je ne savais pas vraiment comment la remercier. Pour moi une amitié était précieuse et je n'avais jamais eu d'amies. C'était trop dangereux. Elle pouvait se servir de mes amies contre moi. Alors sans vraiment le contrôlé j'avais pris cette jeune fille dans les bras pour la remercier sans avoir besoin de mot.

Je repris ma place et sourit avec sincérité, mordant ma lèvre inférieur en réfléchissant. Est ce qui s'était une bonne idée ? Finalement je me levais d'un bon et tendis la main vers Diana. J'écrivis rapidement sur un papier MAISON MOI Je voulais l'emmener dans mon squat, d'une part pour lui montrer ma maison mais aussi pour être loin des oreilles indiscrètes. Je pris quand même les gâteaux qui étaient si bons et attendis qu'elle accepte ou non ma proposition.
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Invité
Anonymous
Invité
09.11.20 10:42

Thee who has no charity deserves no mercyBounty always receives part of its value from the manner in which it is bestowed.
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Alors que Kimiko hochait la tête pour confirmer la supposition de Diana, c'est à dire que la japonaise cherchait à fuir son passé, la jeune irlandaise reprenait contenance. Avec un frisson, Diana s'efforça de sourire d'un air chaleureux, que son regard troublé démentait honteusement. Pourtant, un léger sentiment d'amusement incongru l'anima lorsque Kimiko écarquilla les yeux d'un air étonné. Avant même qu'elle ne puisse se montrer rassurante, Diana se retrouva prise dans l'étau des bras de l'ancienne tueuse. Surprise par ce geste, Diana s'étonna de l'étonnante chaleur de Kimiko et lui tapota maladroitement le dos.

Ca va aller. Je suis là et l'amour de Dieu nous enveloppe toutes les deux, d'accord ? Aussi longtemps que tu le voudras, je serai ton amie et là pour toi.

Diana n'était pas au bout de ses surprises et ce fut à elle d'écarquiller les yeux lorsque Kimiko lui proposa de l'emmener chez elle. Ouvrant la bouche puis la refermant plusieurs fois, Diana porta la main à sa poitrine en rougissant légèrement. Les sans-abris voulaient rarement montrer leur lieu de vie privilégié. Les sauveteurs racontaient souvent qu'ils devaient faire suivre les plus fragiles pour pouvoir les retrouver plus tard et leur proposer une place dans un abri.

Euh d'accord... Attends une seconde.

Enroulant une mèche de cheveux autour de son doigt, Diana regarda autour d'elle. Le protocole voulait qu'elle avertisse les responsables pour qu'on sache où elle se trouve. La petite femme avait le pressentiment que cela ne plairait pas à Kimiko au risque de la faire fuir. Mordant l'intérieur de sa joue, Diana envoya au diable la mère Katie et son double menton et sourit à Kimiko.

Allons y, vite avant que quelqu'un veuille nous suivre.
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