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| RIVER / why could you stay away from me ? you know i can't. | |
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| Il savait qu’il ne résisterait pas longtemps à aller la récupérer. Callen était en sécurité, pas elle, et ça le rendait fou. L’idée qu’on lui fasse du mal était inconcevable et il se retenait d’y aller en courant. Même si la notion de courir était relative et douloureuse. Il attendait le moindre indice qu’elle ait besoin de lui et son portable restait face à lui, comme un imbécile. On aurait dit la suite d’un rendez vous. Mais c'était pas un rendez vous. Non, c’était son ex, celle qu’il aimait à en crever et qui allait surement amener sa perte plus vite que prévu. il en serait presque déçu, lui qui avait rêvé d’en finir depuis longtemps, il voulait vivre, pour l’avoir avec lui. Doux rêve qui ne risquait pas d’arriver. Pourtant, le salut - et sa perte donc - se fit pas attendre et un sms d’elle le fit se lever d’un bond. Elle s’était fait mal, s’était cachée, mais elle n’irait nulle part elle était pas seule. MERDE, il mit le portable dans sa poche après lui avoir envoyé un dernier sms “j’arrive”. Il était fichu. Il embarqua son équipe qui ruminait qu'il était en train de tout foutre en l’air mais ils le suivraient, sans faute. Il était fier de les avoir pour famille. Il arriva sur place, merci la puce que Mara avait mit dans son téléphone à elle. Il arriva sur place et la vit au sol, grimaçant. Il se pencha vers elle et regarda les dégâts. C’était difficile à dire ce qu’elle avait pu se faire.
– Tu peux te lever ? Marcher ?
Elle fit non de la tête et il s’asseya à côté d’elle pour évaluer le problème. Elle tenait son bras contre elle, elle avait dû se blesser le poignet. Il se mit à vérifier le reste de son corps et fut soulagé de ne trouver que des égratignures, jusqu'à ce qu'il soulève son pantalon et grimace. Merde, il allait devoir la porter. Il se baissa, grogna un tantinet, sa jambe se pliait pas sans douleur , et il la prit dans ses bras, il regarderait le reste chez lui. Elle n’avait jamais vu son loft elle allait le découvrir. Les autres le regardaient. passer avec son paquet.
– Pas un mot, on se casse, on va chez nous. Elle dira rien.
Il la tint plus près de lui dans ses bras et arrivé dans la voiture il l’installa sur contre lui dans l'habitacle. Il ne fut pas bavard et arrivé chez lui il reprit le même schéma en la prenant dans ses bras.
– Tu sais on aurait pu le faire. – Je suis pas en sucre Terry
Il arriva à son loft et se rendit dans sa chambre, la déposant doucement sur son lit.
– Je vais te déshabiller, pour vérifier tout. Si je te fais mal dis le moi.
Il ôta délicatement son t-shirt, tout en regardant l'état de son poignet, c’était pas joli. Mais gérable. C’était plus le reste qui l’inquiétait. Il avait pas le temps de vérifier sur place, où ils auraient eu de la compagnie. Il ôta doucement son pantalon, ses doigts effleurant sa peau, le haut de sa cuisse, la peau entre ses cuisses. Il devait se calmer, la peur se mélangeait au désir, il détestait ce qu’il allait découvrir, la femme qu’il aimait aurait pu mourir aujourd'hui, il ne pouvait pas y penser. Quand il eut réussi à la mettre en petite culotte, jolie lingerie se dit il, il pu voire enfin ce qui lui était arrivé. Elle était tombé et ne s’était pas loupé. Son genou avait gonflé et semblait tordu. Une blessure semblait avoir abîmé son mollet. Il demanda de quoi s’occuper de cette blessure, le reste nécessitait un médecin. Il nettoya et banda son mollet puis fit une attelle de fortune aussi doucement qu’il put pour son genou Il fit de même pour son poignet qui était moins gonflé que son genou, mais c’était pas dur. Il lui mit le bras en écharpe pour le tenir.
– Je pense qu’il faut t’amener te faire soigner, on va espérer que ce ne sont que des entorses, mais j’ai des doutes. On va quelque part que tu ne connais pas.
Le trajet fut plus calme qu’à l'aller et le chemin plus court. La clinique secrète qu’il utilisait se révélait pratique pour que personne sache ses soucis à lui. Il la laissa entre leurs mains et attendit. Il en profita pour faire une sieste. A son réveil, elle était dans un fauteuil la jambe tendue et un joli plâtre sur son genou qui remontait à sa cuisse et descendait juste avant son pied et une attelle pour son poignet. On lui expliquait qu’elle avait une belle entorse du poignet et quelle devrait ne pas trop l’utiliser pendant quelques jours. Pour son genou, c’était une fracture bien sentie et elle allait devoir attendre avant de se déplacer seule et sans aide. Elle devait attendre une semaine ou deux avant de prendre le chemin des béquilles, elle s’était pas loupée. Il la sentait furax, elle n’était pas le genre à rester sans rien faire et il sentait qu’il allait devoir l’attacher, dans son lit. Il sourit et déposa un baiser sur ses lèvres, histoire de faire passer la pilule.
– On va chez moi.
Il demanda à ce qu’on récupère le fauteuil et la reprit dans ses bras. Il voulait préciser qu’il ne la laissait plus hors de sa vue et voulait être clair. Arrivé, il la déposa sur le canapé.
– Je préviens callen. Tu l’as vu hier non ? Je suis désolé pour ce que j’ai fait, mais ils l'auraient saigné à blanc, et je devais être crédible.
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| | | Personnage en pause. / ORIGINES : elle est irlandaise et dublinoise de pure souche. / STATUT : célibataire depuis plus d'une décennie maintenant, elle se contente d'aventures d'un soir, son cœur n'ayant plus la force de s'ouvrir à quelqu'un. / OCCUPATION : détective à l'ocu (garda organised crime unit) et à la tête de sa propre équipe à dublin (task force), elle compte bien mettre des bâtons dans les roues de la mafia. / LOGEMENT : elle a investi un appartement au 68, temple bar. / CRIMINALITE : les criminels, elle ne les aide pas, bien au contraire : elle les cherche, les débusque et les met derrière les barreaux. / RELATIONS : ALEX ► hate is safer than love.
CALLEN ► my everything.
BREANDAN ► close friend.
BILLIE JEAN ► fighting trainee.
POPPY ► witty neighbor.
AERYN ► stranger & enemy. / VOS RPS : Breandan ► Poppy ► Billie ► Callen ► Aeryn ► Callen 2 ► Alex ► Yara & Co. / PSEUDO : illyria / CELEBRITE : e. dushku / CRÉDITS : ava (c) alex d'amour. / MESSAGES : 142 / PIEGE DEPUIS : 21/05/2020 | |
| why could you stay away from me ? you know i can't.alex & rivRiver était dans une merde noire. Une merde sans nom. Un foutoir inimaginable. Elle savait pourtant que sa tête était mise à prix depuis qu'elle avait retourné son arme contre Alex. La mafia avait su. Et, comme ils le faisaient toujours, ils avaient agi en conséquence. Mais elle ne pensait pas qu'ils tenteraient quoi que ce soit en pleine matinée alors que les rues étaient animées et les témoins potentiels, nombreux. Pourtant, les faits étaient là, indéniables, irréfutables : elle se trouvait désormais en mauvaise posture. On l'avait traquée telle une proie, on l'avait poussée dans ses retranchements, forcée à se cacher dans un vieux bâtiment vide avec l'espoir de les semer. Au cours de cette manoeuvre, elle avait fait une chute de plusieurs mètres, passant à travers le plancher pourri et terminant sa course au sous-sol. Inquiète d'émettre un son qui vendrait sa position, la brunette avait refoulé son hurlement de douleur lorsque son genou avait craqué dans un bruit sinistre d'os brisés. Elle ne s'attendait pas à ce que le sol se dérobe sous ses pieds et n'avait pas su réagir pour mieux se réceptionner. Maintenant, elle était incapable de bouger. L'escalier en bois lui tendait pourtant les bras, à quelques mètres. Sa porte de sortie. Mais dès qu'elle tentait d'imprimer le moindre mouvement à sa jambe, c'était comme si on lui enfonçait des dizaines de poignards dans la chair. Elle devait se rendre à l'évidence : seule, elle ne pourrait pas sortir d'ici.
Elle récupéra son portable qui, par chance, avait survécu à la chute. Elle envoya un message à Alex et sa réponse fut aussi brève que rapide : il arrivait. Un court instant, River se demanda comment il saurait trouver le lieu précis où elle était, puisqu'elle n'avait donné qu'une vague indication, mais sa capacité à tout compartimenter la détacha vite de cette considération - somme toute bien secondaire compte tenu des circonstances. Ils auraient le temps d'en parler plus tard. Comme promis, Alex débarqua avec ses sbires et quand elle admit d'un signe de tête qu'elle était incapable de marcher, il entreprit de vérifier son état. Son poignet avait ramassé, mais pas autant que son genou. Il la porta avant de l'installer dans son véhicule avec une douceur qu'elle ne lui soupçonnait plus. Le trajet se déroula en majeure partie dans le silence et bientôt, ils arrivèrent au loft d'Alex. « Je vais te déshabiller, pour vérifier tout. Si je te fais mal dis le moi. » L'informa-t-il tout en la déposant sur le lit. Elle acquiesça, serrant les dents. La chute l'avait également blessée à deux ou trois autres endroits mais ce n'était rien de plus que des égratignures. Son mollet fut vite bandé. Son genou, en revanche, c'était une autre histoire, comme Alex finit par le lui confirmer. « Je pense qu’il faut t’amener te faire soigner, on va espérer que ce ne sont que des entorses, mais j’ai des doutes. On va quelque part que tu ne connais pas. » « OK. » Elle n'était pas très loquace, River. Epuisée par sa course poursuite, par l'idée de ce qui aurait pu se passer si elle n'avait pas réussi à se planquer, par ce qui risquait encore d'arriver, elle était dans une forme de catatonie. D'abord Cal, puis elle… Où cela s'arrêterait-il ? Elle commençait à amèrement regretter. Mais il était trop tard, désormais.
Elle se laissa faire quand Alex déposa un baiser sur ses lèvres, répandant une douce chaleur en elle. Et quand elle fut enfin de retour au loft, sur le canapé, avec pour seul ordre celui de se reposer, elle sentit un poids quitter ses épaules. Son regard changea, comme si elle se réveillait après un long sommeil, et se posa sur Alex. « Je préviens Callen. Tu l’as vu hier non ? Je suis désolé pour ce que j’ai fait, mais ils l'auraient saigné à blanc, et je devais être crédible. » « Ce matin. » Corrigea-t-elle avant de se racler la gorge, surprise par sa voix rauque. Elle avait un peu perdu la notion du temps mais savait malgré cela qu'il ne s'était pas passé une journée entière entre sa course-poursuite et le moment présent. « Je sais. » En toute franchise, elle essayait aussi de se convaincre qu'il n'y avait pris aucun plaisir. Elle n'avait pas envie de se battre, de se disputer avec lui. Pas quand sa vie et surtout celle de Callen étaient menacées. « Merci de l'avoir sorti de là. Je sais pas ce que je ferais sans lui. » La Détective bougea légèrement afin de trouver une position plus confortable dans les coussins du canapé, et ses yeux retrouvèrent ceux d'Alex. « Merci pour aujourd'hui aussi. C'est pas passé loin. » Oh, le doux euphémisme. Elle avait eu une chance monstrueuse, en réalité. S'ils l'avaient vue entrer dans le bâtiment, elle aurait été incapable de se défendre. Ils n'auraient eu qu'à la cueillir.
« Tu sais où est mon portable ? Je voudrais appeler Cal moi-même. J'ai… J'ai besoin de m'assurer qu'il est en sécurité. » Elle voulait être sûre qu'il se terre, comme elle. Qu'il aille bien, en dépit des blessures dont il était doucement en train de se remettre. Des blessures pour lesquelles elle était responsable. Ne va pas sur ce terrain-là, Monroe. Pas maintenant. « Ne le prends pas mal mais t'as vraiment une sale tête, Alex. T'es sûr que tu crains rien, à m'avoir fait soigner par quelqu'un de chez toi, et à m'amener ici ? » L'interrogea-t-elle, les sourcils froncés. Il le lui avait affirmé par SMS pourtant, elle n'arrivait pas à se débarrasser de la vive appréhension qui lui nouait l'estomac. L'appréhension que, bientôt, le piège pourrait bien se refermer sur lui également.
@Alexander O'Connor |
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| Elle le remerciait. Elle était soulagé qu’il ne l’ait pas tué. Il était soulagé de ne pas se disputer avec elle. La voir affaiblie, blessée, le rendait fou, il n’aurait pas été de bonne humeur pour ça. Il avait des envies urgente, viscérales de la protéger, de la garder là, avec lui. Il haïssait l’idée qu’on ait tenté de la tuer, tenter de.. Il se rendait compte qu’il aurait pu dire ce qu'il voulait, rester éloigné lui aurait arraché les tripes. Elle était ce qui lui était arrivé de mieux, il n’y renoncerait pas, du moins, pas entièrement.
– J’avais pas le choix, tu as déjà perdu assez.
Il n’ajoute pas moi aussi, et il n’ajoute pas le nom du frère, du meilleur ami, d’un passé qui les hanterait longtemps. Il n’était pas encore capable de se pardonner lui même. Elle le remerciait encore une fois et il sentit son coeur se serrer à la pensée de sa mort, s’il était pas arrivé à temps. Il prit son visage dans sa main, caressa sa joue. Elle voulait son portable, il chercha des yeux le dit portable. Il se plaça sur le canapé derrière elle pour la prendre contre lui. Il avait besoin de la toucher, de la sentir, il devait raccorder son coeur qui n’était pas raccord avec sa tête qui lui disait qu’il l’avait bien récupéré. Il plaça son téléphone dans ses mains non sans avoir fait attention à placer sa jambe sur un coussin. Il évitait de regarder les dégâts. Sa main était posée sur son buste, calée contre lui, son front posé contre sa tête, sur son épaule. L’autre caressait la peau de son bras blessé. Se rassurant.
– Il est peut être allé se planquer aussi.
dit il en déposant un baiser sur son épaule, les yeux fermés, prenant son odeur à pleins poumons. Il l’avait pas perdu, il pouvait respirer à présent non ? Elle lui demanda s’il allait bien, et elle dû sentir la secousse derrière son dos quand il se mit à rire doucement.
– Je vais bien.
Qu’il dit simplement. Bon certes, elle était pas très légère et il allait le payer après, mais rien de très nouveau.
– Maintenant que tu le dis, tu as grossi.
Dit il avec un sourire derrière elle.
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